Residente - No Eres Rapero
Ah
Yeah-yeah, yeah-yeah
Mira
Soy la definición de lo que es ser latino
Combino los estilos, burda de fino cuando rimo
Si los pongo a lloriquear solamente cuando opino
Imagina el zaperoco que se forma si les tiro
Yo llevo años pagándome mi comida
Y a mí una mención tuya no me va a cambiar la vida
Preferiría grabar una canción constructiva
Pero a ustedes les da miedo meter mano en la movida
Y ni huevón que fuera, cómo te encanta la habladera
Y cuando te toca sacar la cara, cagas la bandera
Ni a ti ni a tu disquera les conviene que aquí afuera
Se te prenda un zafarrancho con un rapper de adeveras
Quieren la sopa, pero dejan la verdura
Te acuso públicamente de apropiación de cultura
Porque Atrévete era pa' menear cintura
Y de repente un día te dio por creerte el don de la escritura
¿Me lo juras? Nah, ni pa' tanto
Calle 13, esto va a dolerte tanto
Yo voy a toa' contra cualquier phantom
A mí no me gana nadie y meno' un rapero blanco
Y perdón que te diga Calle 13
Es que de todos tus nombres el que más recuerdo es ese
Calle 13 era bueno, René dice estupideces
Tu hermano sí es artista, lo tuyo solo sandeces
El pedacito donde tiraste la pulla
Te quedó bien cabrón, me alegra mucho que al fin fluyas
Porque tus últimas tiraderas fueron tan chullas
Que hasta me quedé dudando si tus letras sí son tuyas
Y obviamente tu carrera no termina
Y tus ciento ochenta Grammys seguirán en tu vitrina
Pero cada vez que escuches mi nombre en cualquier esquina
Ni un blindaje evitará que yo te hiera la autoestima (fuck, damn)
Porque el egocentrismo te rebasa
Pude notarlo el día que me invitaste a tu casa
Fuiste muy educado, me atendiste en tu sala
Me ofreciste una cerveza de esas tuyas que son malas (ah, malas)
Un día me mandaste una pista pa' que rapear
Y cuando mandé el verso, más nunca dijiste nada (nada)
Yo nunca te juzgué por tu actitud acomplejada
Y por un simple chismecito de una me tira' la mala
Bueno, ahora te la cala'
Ni el primero, ni el segundo, el tercero
El tercer venezolano que te estralla el agujero
El primero fue NK, el segundo fue Canserbero
Y después se lo mamaste a los dos porque te jodieron
Eres tan malo de rapero
Que te podría matar con el flow de todo' lo que te cogieron
Pero hoy no te mata Coscu, ni Almighty el pastillero
Hoy te va a mata' Akapellah, mamagüevo, el freestylero
¿Qué dijeron? Con toda nuestra fuckin' maquinaria
Compramos hasta la fuckin' cultura si es necesaria
Compramos unas voces de una personalidad legendaria
Y armamos una canción superinterplanetaria
Tú sabes bien a lo que me refiero
Pero no todo en esta vida se compra con el dinero
Y ni que te armes un tema con 2Pac y Canserbero
Te vamo' a respetar porque tú no eres rapero
Porque tú no eres rapero
Ñero
Residente - Tu n'es pas rappeur
Ah
Ouai-ouai, ouai-ouai
Regarde
Je suis la définition de ce que c'est d'être latino
Je mélange les styles, super classe quand je rime
Je les fais pleurer seulement quand je donne mon avis
Imagine le bordel qui se crée si je les attaque
Ça fait des années que je me paye à manger
Et une mention de ta part ne va pas changer ma vie
Je préférerais enregistrer une chanson constructive
Mais vous avez peur de vous mouiller dans le game
Et même pas un abruti, comme t'aimes parler
Et quand il faut se montrer, tu fais le lâche
Ni à toi ni à ta maison de disque ça arrange
Qu'il y ait un bordel avec un vrai rappeur
Vous voulez la soupe, mais laissez la verdure
Je t'accuse publiquement d'appropriation culturelle
Parce qu'Atrévete était pour bouger les hanches
Et soudain un jour tu t'es cru le roi de l'écriture
Tu me le jures ? Non, pas à ce point
Calle 13, ça va te faire mal
Je vais à fond contre n'importe quel fantôme
Personne ne me bat, surtout pas un rappeur blanc
Et désolé de te le dire Calle 13
C'est que de tous tes noms, celui que je me rappelle le plus c'est celui-là
Calle 13 était bon, René dit des conneries
Ton frère est un artiste, toi c'est juste des âneries
Le petit morceau où tu as balancé la pique
C'était bien fait, je suis content que tu te lâches enfin
Parce que tes dernières attaques étaient si nulles
Que j'ai même douté que tes paroles soient vraiment les tiennes
Et évidemment ta carrière ne s'arrête pas
Et tes cent quatre-vingts Grammys resteront dans ta vitrine
Mais chaque fois que tu entendras mon nom au coin d'une rue
Pas de blindage qui pourra empêcher que je touche à ton ego (putain, merde)
Parce que l'égocentrisme te dépasse
J'ai pu le voir le jour où tu m'as invité chez toi
Tu étais très poli, tu m'as reçu dans ton salon
Tu m'as offert une de ces bières à toi qui sont dégueulasses (ah, dégueulasses)
Un jour tu m'as envoyé un beat pour que je rappe
Et quand j'ai envoyé le couplet, tu n'as plus jamais rien dit (rien)
Je ne t'ai jamais jugé pour ton attitude complexée
Et pour un simple petit ragot, tu me tires la mauvaise
Eh bien, maintenant tu la prends
Ni le premier, ni le deuxième, le troisième
Le troisième vénézuélien qui te défonce le cul
Le premier était NK, le deuxième Canserbero
Et après tu les as tous sucés parce qu'ils t'ont fait chier
Tu es si mauvais rappeur
Que je pourrais te tuer avec le flow de tout ce que tu as pris
Mais aujourd'hui ce n'est pas Coscu qui te tue, ni Almighty le pilulier
Aujourd'hui c'est Akapellah qui va te tuer, espèce de con, le freestyler
Qu'est-ce qu'ils ont dit ? Avec toute notre putain de machinerie
On achète même la putain de culture si c'est nécessaire
On achète des voix d'une personnalité légendaire
Et on monte une chanson super interplanétaire
Tu sais bien de quoi je parle
Mais rien dans cette vie ne s'achète avec de l'argent
Et même si tu fais un morceau avec 2Pac et Canserbero
On va te respecter parce que tu n'es pas rappeur
Parce que tu n'es pas rappeur
Espèce de loser