-Bonjour, je viens vous voir parce que j'ai envoyé mon dossier ily a trois mois et j'ai toujours pas été payé-Votre numéro?-Il est écrit là-Vous n'avez pas pointé?-Oui, j'ai tout envoyé!-Mais non, vous avez oublié de me donner les feuilles jaunes!-Non!-Vous n'avez pas donné la bonne adresse de votre employeur-Mais non!-Vous n'avez pas la jambe gauche bleue, vous n'avez pas le droità l'indemnité, et vous avez la couille droite plus lourde. Ah!Pas possible de boucler ce dossier intermittent, vous n'y avezpas droit! Ah! Ah! Ah!Vous n'avez pas droit! Ah! Ah! Ah! Ah!{Refrain:}Je rêve d'éclater un type des AssedicsOui, éclater un type des AssedicsUn bien con, borné, qui veut pas lâcher mon fricJe rêve d'éclater un type des AssedicsSurtout un qui me sort des excuses en boisPour ne pas lâcher le blé qu'il me doit tous les débuts demoisJe ne sais pas ce qui me retient de l'amocherLes jours où je suis fauché, lui décrocher un crochetLe premier pour atténuer sa haineQui mijote en lui quand il bloque sur mes chaînesÇa ne manque pas à chaque fois, carSelon lui, si je suis ici, je suis forcément un clochardUn qui me parle mal et qui m'envoie chierCinq fois à la maison chercher des papiers pour me scierQui me sort des erreurs plus que louchesPour ne pas que je touche comme si je lui enlevait le pain de saboucheFils, si tu ne veux pas m'énerverRaque-moi les francs pour les trois ans où j'ai cotiséCe spécimen n'est pas uniqueEt malheureusement depuis, une seule idée m'agite{au Refrain}Je travaille 12 à 18 heures par jourIncertain, aléatoire est mon parcoursMais quand il sonne à 9 heures chez moi, là c'est tropPuis je me dis que, lui aussi, fait son boulotDeux heures après, je descends pour chercher mon courrierLà commence le premier couroux de la journéeJ'habite au premier, est-ce trop fatiguant?Je trouve un avis de passage, motif: absentMon colis est parti, plus vite qu'avec ProstEt moi, comme un pigeon, je fais une heure de queue à la postePense désormais quand tu appuies sur ma sonnerieQue tu peux morfler pour ce genre de conneriePlus tard je prends le bus, plus ou moins à l'heureEssaie de me calmer après le regard du chauffeurUn vieux maghrébin fait un signe pour monterCet âne bâté, s'arrête quinze mètres aprèsl'arrêtJ'ai eu mal au cœur, pas mal de haine aussiLe vieillard est monté et lui a même dit merciL'arrêt d'après les contrôleurs ont investiLe bus en civils travestisSans dire bonjour, devant moi, comme un piquetD'une vois sèche il m'a dit: "le ticket!"Les hommes ont un langage afin de communiquerEt pour la politesse ils ont créé "s'il vousplaît"Tu voudras bien le dire quand tu vois ma face: OK?Sinon ticket peut donner un taquet!Je déteste tous ceux qui se prennent pour des flicsJe ne suis pas méchant mais le respect se mérite{au Refrain}Je descends du bus, justeEn face de moi le bâtiment farci de gusses et pleind'astucesFaire des embûches? Je sais pertinnementQu'économiser est une consigne du ministèreIl y a quatre ans, ils m'ont laissé sans un francQuand leur patrimoine personnel est un mystèreLe haut de l'Etat me ramène à la raisonLes plus grands voleurs ne sont toujours pas en prisonEcoutez ces mots! Un sourire? Non, ce serait trop beauIls sont réglés et nous parlent comme à des robotsJ'en ai assez de faire les frais de l'humeur de ces gensJe le sens, je vais casser des dentsQue les exception dans ces professions m'excusentMais c'était un devoir de parler de ceux qui abusentIl fût un temps, j'étais diplomate et passifJe suis agressif avec les écorchés vifs{au Refrain}

Composição: Akhenaton