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Rifons les Lundis

AlcolirykoZ

Rifo Los Lunes

Te enseñamos a maldecir antes que desayunes
Nos hablan de una empresa y la tristeza nos consume
Gracias al HIP HOP de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero sin piedad rifamos los lunes
Incamuflable como las arrugas de George Clooney
Insoportable como un robot con auto tune
Gracias al HIP HOP de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero si ya, ya, ya

[Ziro]
Yo me extingo los domingos pensando en lo que se viene, no poder quedarme oyendo beats y que el reloj no suene
Mirando adentro, mientras otros venden su piel
No sé si hacer mi hoja de vida o darle vida al papel
Inmortal monotonía, si algo tuviera yo lo daría
Por otro día en otra esfera y si lo hiciera que cambiaría
Yo voy sin guía entre arpías y mañana es una semana más, la rima que va pa' tras no es la mía
La mente estrecha debe ser por ese culo abierto
Es deprimente como el lunes después del concierto
Ciento por ciento desierto, me despierto pálido. Le regalo el próximo lunes, le encimo el desanimo

[Gambeta]
Soy un obrero del rap alias descartes
Descarto toda posibilidad de esclavitud hasta el martes, apártense oligarcas de mi estanque
Están que me hacen vomitar y eso no es gratis

Yo solo quiero que hoy vuelen las horas
Que mi inocente afán asesine a tiros la demora
Quiero una empresa donde se pueda llegar tarde
Un trago que no se acabe, una oración sin Dios te salve
Y que el rap me guarde de ese cine de la India donde todo es baile
Si muero pueden vengarme, porque esto es como las viviendas, social y de interés
Rifo los lunes por dos cifras y el que se lo gana dice next

Te enseñamos a maldecir antes que desayunes
Nos hablan de una empresa y la tristeza nos consume
Gracias al hip hop de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero sin piedad rifamos los lunes
Incamuflable como las arrugas de George Cloney
Insoportable como un robot con auto tune
Gracias al hip hop de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero si ya, ya, ya

[Kaztro]
Que se levantó temprano y no te puedes perdonar
Así sea un festivo y sigue siendo igual
Con cuña y combinado el domingo se ha asustado
Con el lunes madrugado su suerte se ha acabado
Ese compromiso a la verdad es una gran mentira
Rifa ya tu lunes si es que al Baloto aspiras
Paciencia no te culpes, pues todos se quejan de todos
El que abarca mucho a la semana queda solo

Que esto se convierte en catarsis calendario
Se dice que pereza y todos viven esto a diario
El que quiere sueños pa' este día ahí se envicia
Como el esperar a enfermos que despierten con justicia

[Mateo]
Si el lunes no existiera, los martes serian un asco
Has contado como yo las horas, masco y me atasco
Este día te lo presto, te lo vendo, pago pa' que se lo lleven
Es que es un martirio como caminar si llueve
El día llega y es como un puño que pega
Todos en la juega que el que no hace nada alega
Se vuelve un problema, todos a la cama es el emblema
Y el domingo por la noche me avisa mi condena
Por favor no digan nada, las alarmas apagadas
Hoy el sueldo se lo ganan en la almohada
Hoy pagan pa' que duerman y mañana millonarios (next Monday)
Remuevo el lunes de mi diario

Te enseñamos a maldecir antes que desayunes
Nos hablan de una empresa y la tristeza nos consume
Gracias al hip hop de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero sin piedad rifamos los lunes
Incamuflable como las arrugas de George Cloney
Insoportable como un robot con auto tune
Gracias al hip hop de verdad seguimos inmunes
Qué pena pero si ya, ya, ya

Rifons les Lundis

On t'apprend à maudire avant même le petit-déjeuner
On nous parle d'une entreprise et la tristesse nous ronge
Grâce au HIP HOP, on reste vraiment immunisés
Désolé mais sans pitié, on rifons les lundis
Incamouflable comme les rides de George Clooney
Insupportable comme un robot avec auto-tune
Grâce au HIP HOP, on reste vraiment immunisés
Désolé mais si, si, si

[Ziro]
Je m'éteins les dimanches en pensant à ce qui arrive, pas pouvoir rester à écouter des beats et que l'horloge ne sonne pas
Regardant à l'intérieur, pendant que d'autres vendent leur peau
Je ne sais pas si faire mon CV ou donner vie au papier
Monotonie immortelle, si j'avais quelque chose, je le donnerais
Pour un autre jour dans une autre sphère et si je le faisais, qu'est-ce qui changerait
Je vais sans guide entre les harpies et demain c'est une semaine de plus, la rime qui va en arrière n'est pas la mienne
L'esprit étroit doit être à cause de ce cul ouvert
C'est déprimant comme le lundi après le concert
Cent pour cent désert, je me réveille pâle. Je fais cadeau du prochain lundi, j'y ajoute le désespoir

[Gambeta]
Je suis un ouvrier du rap, alias les déchets
Je rejette toute possibilité d'esclavage jusqu'à mardi, écartez-vous oligarques de mon étang
Vous me faites vomir et ça, ce n'est pas gratuit

Je veux juste que les heures volent aujourd'hui
Que mon innocent désir tue la lenteur à coups de feu
Je veux une entreprise où on peut arriver en retard
Un verre qui ne se vide pas, une prière sans Dieu te sauve
Et que le rap me protège de ce cinéma indien où tout est danse
Si je meurs, vous pouvez me venger, parce que c'est comme les logements, sociaux et d'intérêt
On rifons les lundis pour deux chiffres et celui qui gagne dit next

On t'apprend à maudire avant même le petit-déjeuner
On nous parle d'une entreprise et la tristesse nous ronge
Grâce au hip hop, on reste vraiment immunisés
Désolé mais sans pitié, on rifons les lundis
Incamouflable comme les rides de George Clooney
Insupportable comme un robot avec auto-tune
Grâce au hip hop, on reste vraiment immunisés
Désolé mais si, si, si

[Kaztro]
Celui qui s'est levé tôt et ne peut pas se pardonner
Même si c'est un jour férié, c'est toujours pareil
Avec une cuillère et un mélange, le dimanche a eu peur
Avec le lundi qui se lève, sa chance est finie
Cet engagement à la vérité est un grand mensonge
Rifons déjà ton lundi si tu vises le Baloto
Patience, ne te blâme pas, car tout le monde se plaint de tout
Celui qui veut trop en une semaine se retrouve seul

Que cela se transforme en catharsis calendaire
On dit que c'est de la paresse et tout le monde vit ça au quotidien
Celui qui veut des rêves pour ce jour là s'y accroche
Comme attendre des malades qui se réveillent avec justice

[Mateo]
Si le lundi n'existait pas, les mardis seraient dégueulasses
As-tu compté comme moi les heures, je mastique et je m'enlise
Ce jour, je te le prête, je te le vends, je paie pour qu'on l'emporte
C'est un martyre comme marcher sous la pluie
Le jour arrive et c'est comme un poing qui frappe
Tout le monde joue que celui qui ne fait rien se plaint
Ça devient un problème, tout le monde au lit, c'est l'emblème
Et le dimanche soir, ma condamnation me prévient
S'il vous plaît, ne dites rien, les alarmes éteintes
Aujourd'hui, le salaire se gagne sur l'oreiller
Aujourd'hui, on paie pour dormir et demain, millionnaires (next Monday)
J'élimine le lundi de mon journal

On t'apprend à maudire avant même le petit-déjeuner
On nous parle d'une entreprise et la tristesse nous ronge
Grâce au hip hop, on reste vraiment immunisés
Désolé mais sans pitié, on rifons les lundis
Incamouflable comme les rides de George Clooney
Insupportable comme un robot avec auto-tune
Grâce au hip hop, on reste vraiment immunisés
Désolé mais si, si, si

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