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L'Été

Alejandro Durán

El Verano

Vengo a decirles compañeros míos
¡Llegó el verano! ¡Llegó el verano!
Luego verán los árboles llorando
Viendo rodar sus vestidos

Los que han tendido con tanto placer
Porque el invierno con gusto les da
Uno por uno se ven decaer
¡Ahora a los campos les toca llorar!

Los que han tendido con tanto placer
Porque el invierno con gusto les da
Uno por uno se ven decaer
¡Ahora a los campos les toca llorar!

Voy a buscar un árbol corpulento
¡Veranero!... ¡Veranero!
Para que cuando llegue el mes de enero
¡Tener mi negocio hecho!

Aprovechar el momento feliz
Porque en la vida me gusta gozar
¡Quien no aprovecha no sabe vivir!
En el verano no hay donde sombrear

Aprovechar el momento feliz
Porque en la vida me gusta gozar
¡Quien no aprovecha no sabe vivir!
En el verano no hay donde sombrear

Si yo consigo el árbol que yo quiero
¡De sombrío!... ¡De sombrío!
Del que no tiene solito me río
Bajo mi árbol veranero

Y me acarician los rayos del sol
Uno por uno se acercan a mí
A iluminarme con su resplandor
Para que pase el momento feliz

Y me acarician los rayos del sol
Uno por uno se acercan a mí
A iluminarme con su resplandor
Para que pase el momento feliz

Poco se ven los árboles sonrientes
¡En el verano!... ¡En el verano!
Más bien se ven los campos destrozados
Por las brisas del nordeste

Las nubes pasan con su vanidad
Formando huellas de brisa a montón
Las hojas débiles caen con dolor
¡Sobre la tierra les toca rodar!

Las nubes pasan con su vanidad
Formando huellas de brisa a montón
Las hojas débiles caen con dolor
¡Sobre la tierra les toca rodar!

Cuando los árboles están deshojados
¡No los miran!... ¡No los miran!
En ese instante sufren la honda herida
Que les produce el verano

En esos meses no viven feliz
¡Van azotados del viento y el sol!
Las tristes hojas les toca vivir
Pálidas, secas, sin ningún valor

En esos meses no viven feliz
¡Van azotados del viento y el sol!
Las tristes hojas les toca vivir
Pálidas, secas, sin ningún valor

Viene febrero sin haber frescura
¡En nuestra tierra! ¡En nuestra tierra!
Luego entra marzo; se ven las blancuras
Mostrando la primavera

Luego entra marzo ¡En la tierra se ve
Otro semblante de felicidad!
Viene la lluvia, la brisa se va
¡Las verdes hojas vuelven a nacer!

Luego entra marzo ¡En la tierra se ve
Otro semblante de felicidad!
Viene la lluvia, la brisa se va
¡Las verdes hojas vuelven a nacer!

L'Été

Je viens vous dire, mes camarades
L'été est là ! L'été est là !
Vous verrez les arbres pleurer
En voyant rouler leurs robes

Ceux qui ont été étendus avec tant de plaisir
Parce que l'hiver leur fait plaisir
Un par un, ils se voient décliner
Maintenant, c'est aux champs de pleurer !

Ceux qui ont été étendus avec tant de plaisir
Parce que l'hiver leur fait plaisir
Un par un, ils se voient décliner
Maintenant, c'est aux champs de pleurer !

Je vais chercher un arbre costaud
D'été !... D'été !
Pour que quand arrive le mois de janvier
J'ai mon affaire réglée !

Profiter du moment heureux
Parce que dans la vie, j'aime m'éclater
Celui qui ne profite pas ne sait pas vivre !
En été, il n'y a pas d'ombre à trouver

Profiter du moment heureux
Parce que dans la vie, j'aime m'éclater
Celui qui ne profite pas ne sait pas vivre !
En été, il n'y a pas d'ombre à trouver

Si je trouve l'arbre que je veux
À l'ombre !... À l'ombre !
De celui qui n'a pas de soleil, je ris
Sous mon arbre d'été

Et les rayons du soleil m'effleurent
Un par un, ils s'approchent de moi
Pour m'illuminer de leur éclat
Pour que je passe le moment heureux

Et les rayons du soleil m'effleurent
Un par un, ils s'approchent de moi
Pour m'illuminer de leur éclat
Pour que je passe le moment heureux

On voit peu d'arbres souriants
En été !... En été !
On voit plutôt des champs dévastés
Par les brises du nord-est

Les nuages passent avec leur vanité
Formant des traces de brise à foison
Les feuilles faibles tombent avec douleur
Sur la terre, elles doivent rouler !

Les nuages passent avec leur vanité
Formant des traces de brise à foison
Les feuilles faibles tombent avec douleur
Sur la terre, elles doivent rouler !

Quand les arbres sont dénudés
On ne les regarde pas !... On ne les regarde pas !
À ce moment-là, ils souffrent de la profonde blessure
Que leur inflige l'été

Pendant ces mois, ils ne vivent pas heureux
Ils sont battus par le vent et le soleil !
Les pauvres feuilles doivent vivre
Pâles, sèches, sans aucune valeur

Pendant ces mois, ils ne vivent pas heureux
Ils sont battus par le vent et le soleil !
Les pauvres feuilles doivent vivre
Pâles, sèches, sans aucune valeur

Février arrive sans fraîcheur
Dans notre terre ! Dans notre terre !
Puis mars entre ; on voit les blancheurs
Montrant le printemps

Puis mars entre ! Dans la terre, on voit
Un autre visage de bonheur !
La pluie arrive, la brise s'en va
Les feuilles vertes renaissent !

Puis mars entre ! Dans la terre, on voit
Un autre visage de bonheur !
La pluie arrive, la brise s'en va
Les feuilles vertes renaissent !

Escrita por: Leadro Díaz