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Reproches

Ayax y Prok

Reproches

No quiero más reproches
Mujeres, mujeres, más mujeres
Mañana te mueres
¿Y qué tienes?
¿De dónde vienes?

Nadie besa ya nuestras arrugadas pieles
No lo ves, no somos jóvenes, nadie te quiere
Perdiste lo que muchos esperan toa' su vida
Que nunca llegan, que nunca atisban

Querer que te quieran como McGregor y Kidman
No solo a ti mismo como Berma
Como el piano Szpilman, tiquiriu Mandinga
Como bailaba Tomasa por el barrio de la Timba
El amor no es una firma ¡Abre la puerta Vilma!

Y dime algo que en verdad nos distinga
Mis errores me matan, los aciertos no tapan
No solapan, el alma no es opaca
Yo soy el Jackass de los sentimientos
Como un Yamakashi por los muros de mi adentro

Casi que me encuentro, pero al final me caigo
Me caigo, me pierdo, pierdo a los demás
Por no cuidarlos más que por tratarlos mal
Esta noche no hay reproche, recordar y brindar

¿Recuerdas aquella noche
Cuando, cuando por mortificarnos
Nos lanzamos mil reproches?
Y no supimos, y no supimos callarnos
Fue una bella época, ella es mulata

Tocaba las maracas
Yo poeta, la llevé a Caracas
Nuestra vida loca
Yo hacía la comida, ella la salsa, la bona
Es de Grana' pero parece de La Habana

Vive en la Tierra pero viene de la Luna
Me pide un anillo, pero me quedé la pluma
Dame un bocadillo que mi alma se desploma
Guajira

¿Recuerdas aquella noche, cuando, cuando por mortificarnos
Nos lanzamos mil reproches? Y no supimos, y no supimos callarnos
La niña de las flores en el pelo, de los ojos de lucero
Consuelo de un borracho egoísta y altanero
No tenerla es como estar en el talego

Te lo juro, te lo ruego, esto no lo escribo ciego
Princesa y bandolero, nos mataron los celos
¿Por qué el reproche siempre está donde llego?
Familia, amigos, a los que quiero
No tengo razón yo y ellos no pueden verlo

Debo sacar mi mierda, luchar por ellos
Juro por mis muertos que lo intento
Que me centro y me disparan
Que si me aparto me añoran
Que mi cora nunca para

Pierde horas a las buenas, a las malas ¡No me jodas!
Hasta mi labia se evapora
Ella que pague mis manías destructoras
¿Y tú qué miras con tu mierda patética?
A muchos les vendría bien algo de autocrítica

Esto es por los míos y por mí
Pa' que mañana sea feliz al ver mis huellas
Mi muy querido hijo
Que mis manos se froten en orgullo a lo que hicieron
Que mi boca sonría por aquello que dijo

Guajira, Guantanamera
¿Cuánto me esperas? Punta galera
Un pescador de fortuna
El día que enganché a esa morena
Sonaron las sirenas

Las campanas de la torre de la vela
Gitana canastera lanzaban romero
No soy Romeo, pero mis versos son más bellos
Tú y yo, si quieres volamos a New York
Al cosmos, domingo de ramos
Guiado por los ritmos, poeta maldito

Le quito el vestido, es mi estilo
Fino, chaqueta y copa de vino, venga díselo
Otra noche, otra noche, otra noche
Comiendo de su chuche
Me dejas touché, no hay reproches
Ni Margaret Thatcher, la vita dolce

Suave, suave, dile, dile
Dile que no sabe, lo que este niño vale
Mi verso es sublime
Por esa morena cometía un crimen
Por Dios, dile que me ame
¿Recuerdas aquella noche
Cuando, cuando por mortificarnos
Nos lanzamos mil reproches?
Y no supimos, y no supimos callarnos

Reproches

Je ne veux plus de reproches
Femmes, femmes, encore des femmes
Demain tu meurs
Et qu'est-ce que t'as ?
D'où viens-tu ?

Personne n'embrasse plus nos peaux ridées
Tu ne vois pas, on n'est plus jeunes, personne ne t'aime
Tu as perdu ce que beaucoup espèrent toute leur vie
Qui n'arrivent jamais, qui ne se montrent jamais

Vouloir qu'on t'aime comme McGregor et Kidman
Pas seulement toi-même comme Berma
Comme le piano de Szpilman, tiquiriu Mandinga
Comme dansait Tomasa dans le quartier de la Timba
L'amour n'est pas une signature, ouvre la porte Vilma !

Et dis-moi quelque chose qui nous distingue vraiment
Mes erreurs me tuent, les réussites ne cachent pas
Elles ne masquent pas, l'âme n'est pas opaque
Je suis le Jackass des sentiments
Comme un Yamakashi dans les murs de mon intérieur

Je me trouve presque, mais à la fin je tombe
Je tombe, je me perds, je perds les autres
Pour ne pas les protéger plus que pour les maltraiter
Ce soir pas de reproches, se souvenir et trinquer

Te souviens-tu de cette nuit
Quand, quand pour nous faire du mal
On s'est balancé mille reproches ?
Et on n'a pas su, et on n'a pas su se taire
C'était une belle époque, elle est mulâtre

Elle jouait des maracas
Moi poète, je l'ai emmenée à Caracas
Notre vie folle
Je faisais à manger, elle la salsa, la bonne
Elle vient de Grana' mais on dirait de La Havane

Elle vit sur Terre mais vient de la Lune
Elle me demande une bague, mais j'ai gardé le stylo
Donne-moi un sandwich que mon âme s'effondre
Guajira

Te souviens-tu de cette nuit, quand, quand pour nous faire du mal
On s'est balancé mille reproches ? Et on n'a pas su, et on n'a pas su se taire
La fille aux fleurs dans les cheveux, aux yeux d'étoile
Réconfort d'un ivrogne égoïste et hautain
Ne pas l'avoir c'est comme être en prison

Je te jure, je te prie, je n'écris pas ça à l'aveugle
Princesse et bandit, la jalousie nous a tués
Pourquoi le reproche est toujours là où j'arrive ?
Famille, amis, ceux que j'aime
Je n'ai pas raison et ils ne peuvent pas le voir

Je dois sortir ma merde, me battre pour eux
Je jure sur mes morts que j'essaie
Que je me concentre et on me tire dessus
Que si je m'éloigne, ils me manquent
Que mon cœur ne s'arrête jamais

Perds des heures à faire le bien, à faire le mal, ne me fais pas chier !
Même ma langue s'évapore
Qu'elle paie mes manies destructrices
Et toi, pourquoi tu regardes avec ta merde pathétique ?
À beaucoup, il ferait du bien un peu d'autocritique

C'est pour les miens et pour moi
Pour que demain je sois heureux en voyant mes traces
Mon très cher fils
Que mes mains se frottent de fierté pour ce qu'ils ont fait
Que ma bouche sourie pour ce qu'il a dit

Guajira, Guantanamera
Combien de temps m'attends-tu ? Punta galera
Un pêcheur de fortune
Le jour où j'ai accroché cette brune
Les sirènes ont retenti

Les cloches de la tour de la voile
Gitane canastera lançait du romarin
Je ne suis pas Roméo, mais mes vers sont plus beaux
Toi et moi, si tu veux, on vole à New York
Au cosmos, dimanche des rameaux
Guidé par les rythmes, poète maudit

Je lui enlève sa robe, c'est mon style
Chic, veste et verre de vin, allez dis-le
Encore une nuit, encore une nuit, encore une nuit
Mangeant de son sucré
Tu me laisses touché, pas de reproches
Ni Margaret Thatcher, la vita dolce

Doux, doux, dis-le, dis-le
Dis-lui qu'elle ne sait pas ce que vaut ce gamin
Mon vers est sublime
Pour cette brune, je commettais un crime
Pour Dieu, dis-lui qu'elle m'aime
Te souviens-tu de cette nuit
Quand, quand pour nous faire du mal
On s'est balancé mille reproches ?
Et on n'a pas su, et on n'a pas su se taire.

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