Naranja a Morado (part. Carlos Colosio y Charles Ans)
Tenemos tiempo de sobra
Bajo esta ceiba que enamora
En el columpio de soga
Y la llanta de trilladora
Al horizonte las sombras
Que dan los cerros en Sonora
Y de naranja a morado
Mi cielito adorado
Y aquí me quedaré
Observando el campo
Y su destello dorado
Que me aliviana el pasado
Y no voy a correr
Así lo siento más sano
Para salir del pantano
Hay que moverse despacio
De pronto el desierto se convierte en mar
Y con ese cielo, wacha, qué chula postal
Bajando dunas, esquivando choyas
Comí pitayas entre cactus y cachoras
Me eché unas cheves de chaser, Bacanora
Topé unos sapos, pero eso es pa otra rola
Se acaba el día y pongo el sol a remojar
Ahí va mi compa a cautivar a otro lugar
Hoy me desperté temprano y solo quiero fumar
Mientras pienso en tu pelo, tu cara, tu boca y qué bonita ciudad
A 10 minutos tus ojos, 45 minutos el mar
Imaginando tu pelo soleado, tu piel bronceada y el agua salada
Y qué duro me pega el sol, ¡va!, de naranja a morado y
Ese vato es un farol, yo el norteño que te enamoró, y no
Aquí no hay cenas para dos, solo cactus parados
En el desierto varados, ¿qué sería si nos separáramos? ¿Y yo?
Si me quieres pa ti, yo te quiero pa mí y ya
Son las 5 p.m., y es muy temprano para salir
Si te quedas aquí, me pondré muy feliz
Tengo una casa pequeña y un desierto enorme para compartir
Y aquí me quedaré
Observando el campo
Y su destello dorado
Que me aliviana el pasado
Y no voy a correr (no voy a correr)
Así lo siento más sano (así lo siento más sano)
Para salir del pantano (hay que, hay que)
Hay que moverse despacio
Y no voy a correr
Así lo siento más sano
Para salir del pantano (para salir)
Hay que moverse despacio (despacio)
Orange à Violet (feat. Carlos Colosio et Charles Ans)
On a tout le temps qu'il faut
Sous ce fromager qui fait chavirer
Dans la balançoire en corde
Et le pneu de moissonneuse
Vers l'horizon les ombres
Que projettent les collines en Sonora
Et de orange à violet
Mon ciel adoré
Et ici je resterai
À observer le champ
Et son éclat doré
Qui allège mon passé
Et je ne vais pas courir
C'est comme ça que je me sens mieux
Pour sortir du marécage
Il faut avancer doucement
Tout à coup le désert devient mer
Et avec ce ciel, wacha, quelle belle carte postale
Descendant des dunes, esquivant les choyas
J'ai mangé des pitayas entre cactus et cachoras
J'ai pris quelques bières en chaser, Bacanora
J'ai croisé des crapauds, mais ça c'est pour une autre chanson
La journée se termine et je mets le soleil à tremper
Voilà mon pote qui va séduire un autre coin
Aujourd'hui je me suis réveillé tôt et je veux juste fumer
En pensant à tes cheveux, ton visage, ta bouche et quelle belle ville
À 10 minutes tes yeux, 45 minutes la mer
Imaginant tes cheveux au soleil, ta peau bronzée et l'eau salée
Et comme le soleil me tape fort, ouais, de orange à violet et
Ce gars-là est un lampadaire, moi le nordiste qui t'a charmée, et non
Ici il n'y a pas de dîners pour deux, juste des cactus dressés
Dans le désert échoués, que serait-ce si on se séparait ? Et moi ?
Si tu veux de moi, je veux de toi et c'est tout
Il est 17h, et c'est encore trop tôt pour sortir
Si tu restes ici, je serai très heureux
J'ai une petite maison et un immense désert à partager
Et ici je resterai
À observer le champ
Et son éclat doré
Qui allège mon passé
Et je ne vais pas courir (je ne vais pas courir)
C'est comme ça que je me sens mieux (c'est comme ça que je me sens mieux)
Pour sortir du marécage (il faut, il faut)
Il faut avancer doucement
Et je ne vais pas courir
C'est comme ça que je me sens mieux
Pour sortir du marécage (pour sortir)
Il faut avancer doucement (doucement)