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Fleurs

Daniela Spalla

Flores

Siento aquí el dolor otra vez
Yo que me juraba libre y más allá del ayer
Yo que me creía lejos de ti, sin más que decir
Mírame aquí cantando historias viejas

Pasa que resulta que ayer
Me acordé de los regalos que solías hacer
Uno por cada caricia forzada
Cada paso que dabas con disimulo hacia la puerta

Y así, justo antes de dormir
Volvieron los recuerdos de esas noches
Cuando tú

Traías flores y llenabas la casa
Para tapar que en realidad no me amabas
Todo era un intento para dar aliento
A una ilusión que ya agonizaba

Y tú, traías flores y volteabas la cara
Para evitar que un día yo adivinara
Tus planes secretos de ir con el viento

Y al fin librarte de este tormento
Uh-uh, uh-uh-uh, flores blancas
Uh-uh, uh-uh-uh

Regresé al dolor otra vez
Regresé en caída libre como al vicio más cruel
Regresé por la costumbre, quizás
No voy a negar que le agarré cariño a esta pena

Ay, verás, que me cuesta renunciar
A los versos que nacieron de esas noches
Cuando tú

Traías flores y llenabas la casa
Para tapar que en realidad no me amabas
Todo era un intento para dar aliento
A una ilusión que ya agonizaba

Y tú, traías flores y volteabas la cara
Para evitar que un día yo adivinara
Tus planes secretos de ir con el viento
Y al fin librarte de este tormento

Yo nunca quise nada
Na' más que puro amor
Un beso en la mañana
Y ya con eso estaba
Eso necesitaba
El resto no importaba
Corazón

Y en cambio, en cambio tú
Traías flores y llenabas la casa
Para tapar que en realidad no me amabas
Todo era un intento para dar aliento
A una ilusión que ya agonizaba

Y tú, traías flores y volteabas la cara
Para evitar que un día yo adivinara
Tus planes secretos de ir con el viento
Y al fin librarte de este tormento

Fleurs

Je sens ici la douleur encore une fois
Moi qui me jurais libre et au-delà d'hier
Moi qui croyais être loin de toi, sans rien à dire
Regarde-moi ici chantant des histoires anciennes

Il se trouve qu'hier
Je me suis souvenu des cadeaux que tu avais l'habitude de faire
Un pour chaque caresse forcée
Chaque pas que tu faisais discrètement vers la porte

Et donc, juste avant de dormir
Les souvenirs de ces nuits sont revenus
Quand toi

Tu apportais des fleurs et remplissais la maison
Pour cacher que tu ne m'aimais pas vraiment
Tout était une tentative pour donner du souffle
À une illusion qui agonisait déjà

Et toi, tu apportais des fleurs et tournais la tête
Pour éviter qu'un jour je devine
Tes plans secrets d'aller avec le vent

Et enfin te libérer de ce tourment
Uh-uh, uh-uh-uh, fleurs blanches
Uh-uh, uh-uh-uh

Je suis retourné à la douleur encore une fois
Je suis revenu en chute libre comme à la pire des addictions
Je suis revenu par habitude, peut-être
Je ne vais pas nier que je me suis attaché à cette peine

Ah, tu verras, que j'ai du mal à renoncer
Aux vers qui sont nés de ces nuits
Quand toi

Tu apportais des fleurs et remplissais la maison
Pour cacher que tu ne m'aimais pas vraiment
Tout était une tentative pour donner du souffle
À une illusion qui agonisait déjà

Et toi, tu apportais des fleurs et tournais la tête
Pour éviter qu'un jour je devine
Tes plans secrets d'aller avec le vent
Et enfin te libérer de ce tourment

Je n'ai jamais voulu grand-chose
Juste de l'amour pur
Un baiser le matin
Et déjà ça me suffisait
C'est ce dont j'avais besoin
Le reste n'importait pas
Mon cœur

Et en revanche, en revanche toi
Tu apportais des fleurs et remplissais la maison
Pour cacher que tu ne m'aimais pas vraiment
Tout était une tentative pour donner du souffle
À une illusion qui agonisait déjà

Et toi, tu apportais des fleurs et tournais la tête
Pour éviter qu'un jour je devine
Tes plans secrets d'aller avec le vent
Et enfin te libérer de ce tourment

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