L'Homme À La Moto

Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur les dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région
Jamais il ne se couffait, jamais il ne se lavait
Les ongles pleins de cambouis mais sur les biceps il avait
Un tatouage avec un coeur bleu sur la peau blême
Et juste à l'intérieur, on lisait "Maman je t'aime"
Il avait une petite amie du nom de Marie-Lou
On la prenait en pitié, une enfant de son âge
Car tout le monde savait bien qu'il aimait entre tout
Sa chienne de moto bien davantage
Il portait des culottes, des bottes de moto
Un blouson de cuir noir avec un aigle sur le dos
Sa moto qui partait comme un boulet de canon
Semait la terreur dans toute la région
Marie-Lou la pauvre fille l'implora, le supplia
Dit: "Ne pars pas ce soir, je vais pleurer si tu t'en vas..."
Mais les mots furent perdus, ses larmes pareillement
Dans le bruit de la machine et du tuyau d'échappement
Il bondit comme un diable avec des flammes dans les yeux
Au passage à niveau, ce fut comme un éclair de feu
Contre une locomotive qui filait vers les midi
Et quand on débarrassa les débris
On trouva sa culotte, ses bottes de moto
Son blouson de cuir noir avec un aigle dans le dos
Mais plus rien de la moto et plus rien de ce démon
Qui semait la terreur dans toute la région

El hombre en la motocicleta

Llevaba bragas, botas de moto
Una cazadora negra de piel con águila en la espalda
Su moto que se iba como una bala de cañón
Sembrar terror en toda la región
Nunca durmió, nunca se lavó
Las uñas llenas de cambouis pero en el bíceps tenía
Un tatuaje con un corazón azul en la piel
Y justo dentro, leemos “Mamá te amo
Tenía una novia llamada Marie-Lou
Ella fue tomada en lástima, una niña de su edad
Porque todos sabían que amaba todo
Su perro moto mucho más
Llevaba bragas, botas de moto
Una cazadora negra de piel con águila en la espalda
Su moto que se iba como una bala de cañón
Sembrar terror en toda la región
La pobre chica Marie-Lou le rogó, le rogó
Di: “No te vayas esta noche, lloraré si te vas
Pero las palabras se perdieron, sus lágrimas de manera similar
En el ruido de la máquina y el tubo de escape
Saltó como un demonio con llamas en sus ojos
En el cruce, fue como un destello de fuego
Contra una locomotora que giraba alrededor del mediodía
Y cuando limpiamos los escombros
Encontraron sus bragas, sus botas de motocicleta
Su cazadora negra de cuero con un águila en la espalda
Pero nada de la moto y nada de ese demonio
Que sembraba terror en toda la región

Composição: Jerry Leiber / Mike Stoller