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Mon Frère (feat. Zaymi et El Papa)

Gonzalo Nawel

Hermano Mío (part. Zaymi y El Papa)

(En mis sueños suelo verte, una pesadilla, fue perderte)
(Quiero que sepas que nada nos separa, ni la muerte)
(El pasado es pasado, y aunque ahora estés ausente)
(Donde vayas, estás conmigo, en mi corazón presente)

No hay consuelo para esta tristeza, que llevo en el alma desde que vos no estás
Los recuerdos vienen a mi cabeza, comiendo junto a la mesa, brindando en Navidad
Estás presente desde que mi día empieza, como me gustaría hacer volver el tiempo atrás
Las horas que se van jamás regresan, como un reloj de arena que dura una eternidad

Miro al cielo y a veces pienso, de que vale el dinero si vos no estás acá
Puedo darme lo gusto que quiero, vos sabés compañero, a la familia la tengo bacán
Y las pistolas suenan a tu nombre, como corresponde, a las 40 la van a escuchar
Éramos ricos, hasta siendo pobres, quemando cobre, yendo a la cancha a tribunear

Esta canción te la dedico, si es que vas a escucharla
Tu risa y tu chipa hermano, como no extrañarla
Vos fuiste una esencia única, imposible reemplazarla
Una herida en el rolo, difícil de curarla

Y miro al cielo mi noche de desvelo maquineo, tantas cosas se te extraña compañero
Yo siempre pienso en la familia, y en el bienestar de los que quiero hermano mío
Siempre presente te tengo, y aunque los giles me tiren la mala
Y traten de herirme y matarme por la espalda
Yo pongo el pecho y voy de frente con la faca entre los dientes, sabiendo que vos sos mi ángel de la guarda

Porque nadie confío, ni con nadie me río, sonrío, porque tengo que ser fuerte para los míos
Quiero el crecimiento de mis hijos y ver feliz a mis sobrinos
Yo por ellos muero y asesino
Y no hay consuelo ni duelo que te saque de mis pensamientos, quisiera que fueran sueños
Y volver a ser dos niños pequeños, que vivían en la calle
Y de las mismas creerse los dueños

En mis sueños suelo verte, una pesadilla fue perderte
Quiero que sepas que nada no se repara, ni la muerte
El pasado es pasado, y aunque ahora estés ausente
Donde vayas estás conmigo, en mi corazón presente

En mis sueños suelo verte, una pesadilla fue perderte
Quiero que sepas que nada no se repara, ni la muerte
El pasado es pasado, y aunque ahora estés ausente
Donde vayas estás conmigo, en mi corazón presente

Estás cerca por vos, compañero
Yo sé que ahora vos estás en un mundo mejor
Nosotros seguimos en el ruido, en el calentón
Haciendo que los giles sientan la presión
Y no hay elección, lleno de confites el tambor
De mí que digan lo que quieran, pero de mi sangre no
Que lo mío he ganado a base de sudor, y de vaciar el cargador

Desde el minuto cero, compañero
La sangre tira y siempre la familia primero
Esta canción es pa' que sepas que te quiero
Y la canto mirando al cielo
Siempre te recordaremos como un perro de la calle
Un guerrero

Solo se sigue en el cielo
Como dice la canción, no existe la tristeza
Ya estoy acostumbrado a que la vida me pague mal
En su máxima presión sabemos lo que es la pobreza
Esta es la jungla de cemento y sobrevive más fuerte
Compañero, hacia la naturaleza
Y como yo sé lo que es no tener nada
Mamá, tener unida a la familia es mi única riqueza

Hay recuerdos en mi mente que no se pueden borrar
Hay aromas en el aire que me hacen recordar
En todos los momentos que solíamos pasar
Las cosas que decía hoy me hacen reflexionar
Decía que hay que vivir el presente y la vida a disfrutar
Que tenemos que aprender a pedir perdón y a perdonar
Y qué ley de la vida que todo tenga un final

Gonzalo Nahuel
BBB Argentina
Lo hago en la esquina, papá
Chispa, caramelo y sonrisa

Mon Frère (feat. Zaymi et El Papa)

(Dans mes rêves, je te vois souvent, un cauchemar, c'était te perdre)
(Je veux que tu saches que rien ne nous sépare, même pas la mort)
(Le passé est le passé, et même si tu es absent maintenant)
(Où que tu ailles, tu es avec moi, présent dans mon cœur)

Il n'y a pas de réconfort pour cette tristesse, que je porte dans l'âme depuis que tu n'es plus là
Les souvenirs viennent à ma tête, mangeant ensemble à la table, trinquant à Noël
Tu es présent depuis que ma journée commence, comme j'aimerais pouvoir remonter le temps
Les heures qui passent ne reviennent jamais, comme un sablier qui dure une éternité

Je regarde le ciel et parfois je pense, à quoi bon l'argent si tu n'es pas là
Je peux me faire plaisir comme je veux, tu sais mon pote, ma famille est au top
Et les balles résonnent à ton nom, comme il se doit, à 40, elles vont s'entendre
On était riches, même en étant pauvres, brûlant du cuivre, allant au stade pour encourager

Cette chanson, je te la dédie, si jamais tu l'écoutes
Ton rire et ta blague, frère, comment ne pas les manquer
Tu étais une essence unique, impossible à remplacer
Une blessure dans le cœur, difficile à guérir

Et je regarde le ciel, mes nuits sans sommeil, je pense à tant de choses qui me manquent, mon pote
Je pense toujours à la famille, et au bien-être de ceux que j'aime, mon frère
Toujours présent dans mes pensées, et même si les idiots me tirent dans le dos
Et essaient de me blesser et de me tuer par derrière
Je fais face et j'avance avec le couteau entre les dents, sachant que tu es mon ange gardien

Parce que je ne fais confiance à personne, je ne ris avec personne, je souris, parce que je dois être fort pour les miens
Je veux le bonheur de mes enfants et voir mes neveux heureux
Pour eux, je suis prêt à tout, même à tuer
Et il n'y a pas de réconfort ni de deuil qui puisse te sortir de mes pensées, j'aimerais que ce ne soient que des rêves
Et redevenir deux petits enfants, qui vivaient dans la rue
Et se croire les maîtres de leur monde

Dans mes rêves, je te vois souvent, un cauchemar, c'était te perdre
Je veux que tu saches que rien ne se répare, même pas la mort
Le passé est le passé, et même si tu es absent maintenant
Où que tu ailles, tu es avec moi, présent dans mon cœur

Dans mes rêves, je te vois souvent, un cauchemar, c'était te perdre
Je veux que tu saches que rien ne se répare, même pas la mort
Le passé est le passé, et même si tu es absent maintenant
Où que tu ailles, tu es avec moi, présent dans mon cœur

Tu es près de moi, mon pote
Je sais que maintenant tu es dans un monde meilleur
Nous continuons dans le bruit, dans la chaleur
Faisant en sorte que les idiots ressentent la pression
Et il n'y a pas de choix, le tambour est plein de bonbons
Qu'ils disent ce qu'ils veulent de moi, mais pas de ma famille
Car ce que j'ai, je l'ai gagné à la sueur de mon front, et en vidant le chargeur

Depuis la première minute, mon pote
Le sang appelle et la famille d'abord
Cette chanson est pour que tu saches que je t'aime
Et je la chante en regardant le ciel
Nous te souviendrons toujours comme un chien de la rue
Un guerrier

On continue seulement dans le ciel
Comme le dit la chanson, la tristesse n'existe pas
Je suis déjà habitué à ce que la vie me traite mal
Dans sa pression maximale, nous savons ce que c'est que la pauvreté
C'est la jungle de béton et seuls les plus forts survivent
Mon pote, vers la nature
Et comme je sais ce que c'est de ne rien avoir
Maman, avoir la famille réunie est ma seule richesse

Il y a des souvenirs dans ma tête qui ne peuvent pas s'effacer
Il y a des arômes dans l'air qui me rappellent
Tous les moments que nous passions ensemble
Les choses que je disais me font réfléchir aujourd'hui
Je disais qu'il faut vivre le présent et profiter de la vie
Qu'on doit apprendre à demander pardon et à pardonner
Et quelle loi de la vie que tout ait une fin

Gonzalo Nahuel
BBB Argentine
Je le fais au coin de la rue, papa
Éclair, bonbon et sourire

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