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Ils disent

Juan Fernando Velasco

Dicen

Dicen que el tiempo es el mejor remedio para olvidar
Dicen que no hay mal que dure cien años y no es verdad
Dicen que del odio al amor solamente un paso hay
Y aunque lo intento mil veces no puedo dejarte de amar
(No puedo dejarte de amar)

Dicen que la distancia es el olvido y a mí me da igual
Porque por más que me alejo en mi mente te escondes y estás (enloqueciéndome)

Dicen y dicen frases sin sentido y están tan mal
Porque no saben, porque no han sentido el dolor de amar
Cuando no se puede olvidar

Y los días se hacen grises
Como las noches
Y aquel sueño nunca llega
Y no sé cuándo volverás

Y aunque todo lo que dice la gente suena a verdad
No hay más verdad que la soledad que siento cuando no estás
(Te necesito)
Porque sin ti nada tiene sentido y a ti te da igual
Porque no sabes, tú nunca has sentido el dolor de amar
Cuando no se puede olvidar

Y los días se hacen grises
Como las noches
Y aquel sueño nunca llega
Y no sé cuándo volverás

(Cuando volverás) dicen que la distancia es el olvido
(Cuando volverás) y que por más que me alejo en mi mente te escondes y estás
(Cuando volverás) y a lo que todo lo que dice la gente, lo que dice la gente
(Cuando volverás) porque no sabes, tú nunca has sentido el dolor de amar
(Cuando volverás) óyeme, dime cuando, cuando, cuando
(Cuando volverás) y los días se hacen grises

Ils disent

Ils disent que le temps est le meilleur remède pour oublier
Ils disent qu'il n'y a pas de mal qui dure cent ans et ce n'est pas vrai
Ils disent qu'il n'y a qu'un pas entre la haine et l'amour
Et même si j'essaie mille fois, je ne peux pas cesser de t'aimer
(Je ne peux pas cesser de t'aimer)

Ils disent que la distance est l'oubli et ça m'est égal
Parce que peu importe à quel point je m'éloigne, dans ma tête tu te caches et tu es là (me rendant fou)

Ils disent et disent des phrases sans sens et c'est tellement faux
Parce qu'ils ne savent pas, parce qu'ils n'ont jamais ressenti la douleur d'aimer
Quand on ne peut pas oublier

Et les jours deviennent gris
Comme les nuits
Et ce rêve n'arrive jamais
Et je ne sais pas quand tu reviendras

Et même si tout ce que dit les gens semble vrai
Il n'y a pas de vérité plus grande que la solitude que je ressens quand tu n'es pas là
(Je te veux)
Parce que sans toi rien n'a de sens et ça t'est égal
Parce que tu ne sais pas, tu n'as jamais ressenti la douleur d'aimer
Quand on ne peut pas oublier

Et les jours deviennent gris
Comme les nuits
Et ce rêve n'arrive jamais
Et je ne sais pas quand tu reviendras

(Quand reviendras-tu) ils disent que la distance est l'oubli
(Quand reviendras-tu) et que peu importe à quel point je m'éloigne, dans ma tête tu te caches et tu es là
(Quand reviendras-tu) et tout ce que dit les gens, ce que dit les gens
(Quand reviendras-tu) parce que tu ne sais pas, tu n'as jamais ressenti la douleur d'aimer
(Quand reviendras-tu) écoute-moi, dis-moi quand, quand, quand
(Quand reviendras-tu) et les jours deviennent gris

Escrita por: Juan Fernando Velasco