C'est la chanson du mois du gai muguetLe renouveau de Javel et MarieLe long du bord de l'eau et n'importe oùEntre le merle insouciant et la pie.Voici le chant des roses du dimancheDu vieux soleil, du plaisir de NinonDur aux enfants du blanc et des pervenchesEt du printemps bien sûr, à la saisonDur aux enfants du blanc et des pervenchesEt du printemps bien sûr, à la saison.Voici les pleurs d'un jeune accordéonLe long des quais de la Java fleuriePour les loisirs des chalands de ParisC'est un des ponts de la mélancolieTendre chanson des merles de GrenelleCeux de la rue des Beaux-Petits-Pieds-NusC'est Bagatelle et ses filles mortellesC'est Billancourt et ses Chinois inclusC'est Bagatelle et ses filles mortellesC'est Billancourt et ses Chinois inclus.Voici le mai du muguet blanc annuelQui refleurit de fenêtre en fenêtreProbablement jusqu'aux portes du cielQu'il vaut bien mieux ne pas trop méconnaîtreC'est la chanson des morts de la semaineCelle de ceux qu'il est vain d'évoquerC'est la chanson des pinsons de GrenelleUn foulard rose à leur cou dépluméC'est la chanson des pinsons de GrenelleUn foulard rose à leur cou déplumé.Bonne chanson de la jeunesse ingrateLoin des bistrots de la Belle de MaiQuand je dansais dans l'Ile de la Grande JatteJ'étais fillette aujourd'hui sans regrets.Mais le temps passe et se tire des pattesAutant penser que ce n'est que chansonLas d'écouter le cœur qui se dilateQu'en reste-t-il ? Un refrain sans façonEt quelques mots sitôt dits qu'on oublieDans la chanson des amants sans soucisDans la chanson des amants sans soucis.

Composição: