Jikanzaka
Kaze ni tsukamareba sekai no hate made sakamichi no mukou kumo ga nagareteku
Hitori o shiru kara nijinda binetsu karappo no te ni, hagureta kioku
Kagerou yurete hakuchumu kimi no kaori ga tadayotte
Furimui tara kotaeawase kinou ni wa mou modorenai yo
Kanashii uso o tsuite tatte michiteru koto ga kowakutte
Zawameite ita yugure to ne, onaji iro ni naru yo
Toi mono wa kirei
Toi mono wa kirei
Nakushita keshiki o egake tara ii na sore wa hisoyaka ni wasurete yuku kara
Kisetsu ga saru nara shizuka ni nakou tsugi no peji wa, mada mekurenai
Machi kutabirete kageboshi boku no kokoro to kasanatte
Yobina sae motanai mono ni sukoshi zutsu kawatte ku yo
Karamawari de aruite tatte wakareta michi ni tomadotte
Tokei no hari guruguru to ne, doko e tsurete yuku no
Dare demo nakunaru, sono mae ni kimi to
Nani ka yakusoku o, sureba yokatta ne
Kagerou yureta hakuchumu kimi no kaori ga tadayotte
Furimui tara kotaeawase kinou ni wa mo modorenai yo
Kanashii uso o tsuite tatte michiteru koto ga kowakutte
Zawameite ita yugure to ne, onaji iro ni naru yo
Toi mono wa kirei
Toi mono wa kirei
Jikanzaka
Quand le vent me prend, jusqu'au bout du monde, la montée s'étend, les nuages s'éloignent
Je connais la solitude, la fièvre s'estompe, dans mes mains vides, des souvenirs égarés
La chaleur vacille, ton parfum flotte dans l'air
Si je me retourne, je ne peux plus revenir à hier
C'est effrayant de vivre en mentant, je suis paralysé par ça
Le crépuscule qui bruisse, tu sais, il devient de la même couleur
Les choses lointaines sont belles
Les choses lointaines sont belles
J'aimerais pouvoir dessiner le paysage perdu, mais il s'efface discrètement
Si les saisons s'en vont, pleurons en silence, la prochaine page, je ne l'ai pas encore tournée
La ville s'épuise, l'ombre se superpose à mon cœur
Même les choses que je n'appelle pas, changent peu à peu
En marchant en rond, je me perds sur le chemin de la séparation
Les aiguilles de l'horloge tournent, où m'emmènent-elles ?
Tout le monde disparaît, avant cela, avec toi
J'aurais aimé faire une promesse
La chaleur vacille, ton parfum flotte dans l'air
Si je me retourne, je ne peux plus revenir à hier
C'est effrayant de vivre en mentant, je suis paralysé par ça
Le crépuscule qui bruisse, tu sais, il devient de la même couleur
Les choses lointaines sont belles
Les choses lointaines sont belles