Profundo
El mundo de la prisa y de la inmediatez
Donde prima lo fácil y la estupidez
Mira al humano que posa repleto de dudas
Y miedos, qué pena que nadie lo ve
Nosotros andamos vacíos, confusos y rotos
Yo estoy medio loco, lo sé
A veces parece que todo es mentira
¿Por qué todos miran? No sé
Ahí fuera no hay vida, tan solo hay estrés
Personas que miran al cielo sin fe
Parejas que ya no se quieren
Se acuestan con otros pero siguen juntos
¿Por qué?
La vida es aquello que no entenderé
Ni siquiera recuerdo cuál es mi papel
Si beso y no amo me engaño a mí mismo
Y si beso a quien amo, me llaman infiel
Qué injusta es la vida, ¿verdad?
Que gana siempre la maldad
No siempre recibe quien se lo merece
A veces luchamos pa' na
El mundo del odio, el podio, el dinero
Dinero, dinero
Paso la vida gastando y comprando
Caprichos que en verdad ni quiero
Quizá no he aprendido el valor verdadero
Aquello realmente sincero
Seguro que el día que empiece a entenderlo
Me muero
¿Por qué cuesta tanto un: Te quiero?
¿Por qué vale tanto un: Te quiero?
Decirlo es difícil, así que
Dilo tú primero
Peleamos a diario, la vida es batalla
Combate y conflicto, mente o corazón
Perdámoslo todo, en serio
Se aprende perdiendo, excepto la ilusión
Yo sé que he fallado y que no soy perfecto
El orgullo, mi defecto y mi condición
Pero el Diablo aparece cuando alguien pretende tocar mi canción
Y por eso hoy te digo «perdón»
Te pido perdón desde el corazón
La mente no juzga nunca un sentimiento
Pues tampoco el pecho juzga la razón
El día se acaba y empieza la noche
El curso de la vida y su bucle
La gente nace y muere dejando un vacío
Que ya nadie suple
Tal vez alguien me ama y yo nunca lo supe
La ignorancia me escupe
«No sé nada, maestro», le dijo el alumno
Mientras recogía su estuche
A veces solo basta con que alguien te escuche
Te abrace y te diga «no te preocupes»
Aún recuerdo las noches, de niño
Con mi oso marrón de peluche
Y sigue girando este mundo imperfecto
Nosotros fingimos que todo está bien
Pero hay hambre, pobreza, enfermedades, guerras
Y no reaccionamos si no es nuestra piel
Pasan los días, los meses, los años
La gente no sabe qué tiene que hacer
Se matan por intentar ver su futuro
Y se mueren por no superar el ayer
Queremos que el mundo mejore
Y, ¿qué hacemos?: ¡quejarnos! La culpa es del otro
El mundo está lleno de gente como esa
Por eso este mundo está roto
Están secos, se mueren los ríos
Millones de niños con hambre y frío
Millones de hogares y casas vacías
Y llenos los bares, ¡Dios mío!
Que nadie me hable jamás de justicia
De sueños, amor ni futuro
Porque ni ser libre ni amar para siempre
O llegar al mañana son algo seguro
Familias perdidas que piden ayuda
Maridos en paro que no ven salida
Qué dice una madre si el nene pregunta
¿Por qué ya no queda comida?
Me da asco la tele y la gente que sale
Con traje y corbata escupiendo mentiras
Entiendo a ese pueblo que sale a la calle a gritar
Comparto su ira
Mujeres violadas, niñas secuestradas
Culpables sin cargos que siguen su vida
Machistas de mierda confunden la hombría
¡Los mataba a todos! ¿Qué quieres que diga?
Adictos de la droga, de la mentira
El mundo es una bola de hipocresía
Y está condenado a la muerte
Mientras el dinero tenga más valor que la vida
La vida es el juego, la suerte los dados
Nosotros, las fichas buscando salida
La Muerte, escondida, llega por sorpresa
Y fin de la partida
Yo sigo en la lucha contra el Dios del mundo
Ese cabrón que cobra cada segundo
Ese gigante que no se detiene
Que nace y muere cada día a las doce en punto
Negar que soy bueno es un hecho absurdo
Tal vez no estoy hecho para este mundo
Quien quiera encontrarme allá fuera tendrá que atreverse
A mojarse y bajar a buscarme hasta lo más profundo
Profond
Le monde de la précipitation et de l'immédiateté
Où l'on privilégie le facile et la stupidité
Regarde l'humain qui pose, rempli de doutes
Et de peurs, quel dommage que personne ne le voit
Nous sommes vides, confus et brisés
Je suis un peu fou, je le sais
Parfois, on dirait que tout est un mensonge
Pourquoi tout le monde regarde ? Je ne sais pas
Là dehors, il n'y a pas de vie, juste du stress
Des gens qui regardent le ciel sans foi
Des couples qui ne s'aiment plus
Ils couchent avec d'autres mais restent ensemble
Pourquoi ?
La vie est ce que je ne comprendrai jamais
Je ne me souviens même plus de mon rôle
Si j'embrasse sans aimer, je me trompe moi-même
Et si j'embrasse celui que j'aime, on me traite d'infidèle
Comme la vie est injuste, n'est-ce pas ?
Le mal gagne toujours
Ceux qui méritent ne reçoivent pas toujours
Parfois, on se bat pour rien
Le monde de la haine, du podium, de l'argent
De l'argent, de l'argent
Je passe ma vie à dépenser et acheter
Des caprices que je ne veux même pas vraiment
Peut-être que je n'ai pas appris la vraie valeur
Ce qui est vraiment sincère
Je suis sûr que le jour où je commencerai à le comprendre
Je mourrai
Pourquoi est-ce si difficile de dire : Je t'aime ?
Pourquoi ça coûte si cher un : Je t'aime ?
Le dire est difficile, alors
Dis-le d'abord
On se bat tous les jours, la vie est une bataille
Combat et conflit, esprit ou cœur
Perdons tout, sérieusement
On apprend en perdant, sauf l'illusion
Je sais que j'ai échoué et que je ne suis pas parfait
L'orgueil, mon défaut et ma condition
Mais le Diable apparaît quand quelqu'un veut toucher ma chanson
Et c'est pourquoi aujourd'hui je te dis « pardon »
Je te demande pardon du fond du cœur
L'esprit ne juge jamais un sentiment
Et le cœur ne juge pas la raison non plus
Le jour se termine et la nuit commence
Le cours de la vie et sa boucle
Les gens naissent et meurent laissant un vide
Que personne ne comble
Peut-être que quelqu'un m'aime et je ne l'ai jamais su
L'ignorance me crache au visage
« Je ne sais rien, maître », dit l'élève
En ramassant sa trousse
Parfois, il suffit que quelqu'un t'écoute
Te prenne dans ses bras et te dise « ne t'inquiète pas »
Je me souviens encore des nuits, enfant
Avec mon ours en peluche marron
Et ce monde imparfait continue de tourner
Nous faisons semblant que tout va bien
Mais il y a la faim, la pauvreté, les maladies, les guerres
Et on ne réagit pas si ce n'est pas notre peau
Les jours passent, les mois, les années
Les gens ne savent pas quoi faire
Ils se tuent pour essayer de voir leur avenir
Et ils meurent pour ne pas surmonter le passé
Nous voulons que le monde s'améliore
Et que faisons-nous ? : nous plaignons ! La faute est à l'autre
Le monde est plein de gens comme ça
C'est pourquoi ce monde est brisé
Les rivières sont à sec, elles meurent
Des millions d'enfants avec faim et froid
Des millions de foyers et de maisons vides
Et les bars sont pleins, mon Dieu !
Que personne ne me parle jamais de justice
De rêves, d'amour ou d'avenir
Car ni être libre ni aimer pour toujours
Ou arriver à demain ne sont des choses sûres
Des familles perdues qui demandent de l'aide
Des maris au chômage qui ne voient pas d'issue
Que dit une mère si le petit demande
Pourquoi il n'y a plus de nourriture ?
La télé me dégoûte et les gens qui y apparaissent
En costume et cravate crachant des mensonges
Je comprends ce peuple qui sort dans la rue pour crier
Je partage leur colère
Femmes violées, filles enlevées
Des coupables sans charges qui continuent leur vie
Des machistes de merde confondent l'humanité
Je les tuerais tous ! Que veux-tu que je dise ?
Des drogués, des menteurs
Le monde est une boule d'hypocrisie
Et il est condamné à mort
Tant que l'argent a plus de valeur que la vie
La vie est le jeu, le sort les dés
Nous, les pions cherchant une issue
La Mort, cachée, arrive par surprise
Et fin de la partie
Je continue de lutter contre le Dieu du monde
Ce connard qui prend chaque seconde
Ce géant qui ne s'arrête jamais
Qui naît et meurt chaque jour à midi pile
Nier que je suis bon est un fait absurde
Peut-être que je ne suis pas fait pour ce monde
Celui qui veut me trouver là dehors devra oser
Se mouiller et descendre me chercher jusqu'au plus profond.