Querido Insomnio
Buenas noches, querido insomnio
Eres lo más parecido a dialogar con el demonio
Estamos atados como el santo matrimonio
Te juro por mi vida, no sabes lo que te odio
Me haces escribir temas tristes y pesimistas
Plantearme si seguir con esta vida
Me recuerdas que la muerte está en la vuelta de la esquina
Y que da igual quien seas cuando tengas, no te libras
Son tu culpa las ojeras con las que he llegado al curro
Son tu culpa las pastillas que consumo
Son tu culpa estas letras llenas de odio y de dolor
Despertar de mal humor y ni probar el desayuno que me han hecho con amor
Me cago en todo
Arropado por el día, cae la noche y estoy solo
Con tu compañía que no quiero y que detesto
Ojalá te marchases pero sigues ahí doliendo (doliendo, jajaja)
(Jajajaja, ahhh)
He pasado temporadas durmiendo unas cuatro horas
Al día, y cada día, luchando por si mejora
Mirando el despertador a las cinco de la mañana
Y en tres putas horas he de salir de la cama
Volver al trabajo, hacer que no ocurre nada
Sonreír a mis amigos como si nada pasara
Los nervios a flor de piel, ocultando mi estado
Rozando la depresión y esta ansiedad me está matando
Otra noche más que pasas a visitarme
Otro día más que yo no rindo por tu culpa
Otra noche más que consigues que llego a odiarme
Y esque amigo mío, eres un hijo de puta
Ni pastillas, ni infusiones, ni contar ovejas
No sirve de nada si vienes y me despejas
Estoy en una cárcel aunque no vea las rejas
Rezando en un Dios en quien no creo pa' ver si por fin te alejas
(Ahh, jajajaja)
Y al día siguiente, en el trabajo como un zombie
Sin hacer canciones pues mi cerebro está inmóvil
Con ojeras de yonki, apenas sin fuerzas
Sabiendo que el enemigo está dentro de mi cabeza
Y vuelves, cuando parecías vencido
Cuando estoy en mi mejor momento, rompes lo conseguido
Junto a la ansiedad, porque sois uña y carne
Las dos especialistas en el arte de dañarme
Me bebo mis lágrimas y me como el techo
El cora a mil por hora me está destrozando el pecho
Me siento un desecho, pienso que no hay derecho
Y mientras me acompañes nunca estaré satisfecho
(Jajajajajajajajajaja)
No estoy loco, no me mires como un loco
Soy alguien como tú, lanzando gritos de socorro
Ayer toqué cielo y hoy estoy tocando fondo
Pero juro por míos que esta mierda la derroto
Mi cabeza es un thriller psicológico
No tengo ni treinta y ya dependo de narcóticos
Estrés crónico y me siento enjaulado
Como un tigre en el zoológico
Las manos dormidas, contracturas en el cuello
La tensión por las nubes, las ojeras por el suelo
Los fans pidiéndome que saque tema nuevo
Pero si yo no estoy bien, el rap me suda los huevos
Entre semana, cuarenta horas de oficina
Los fines de semana conciertos, eventos, firmas
Sin tiempo para colegas, deporte o mi piba
Me va a matar este maldito tren de vida
Comer poco, dormir mal haber sacrificado toda mi vida social
Estoy viviendo un sueño que no puedo disfrutar
Que se torna en pesadilla y solo quiero despertar
Muchos me escriben, me agradecen lo que hago
Dicen que mis canciones les han salvado la vida
Me llena de corazón haber conseguido ayudaros
Aunque yo sólo escribo pa' ver si salvo la mía
De pequeño el coco, de adolescente la coca
Ahora la ansiedad y esta mente de masoca
No vivo la vida loca
Yo, yo vivo la vida rota
Cher Insomnie
Bonne nuit, cher insomnie
Tu es le plus proche d'un dialogue avec le démon
Nous sommes liés comme un saint mariage
Je te jure sur ma vie, tu ne sais pas à quel point je te déteste
Tu me fais écrire des thèmes tristes et pessimistes
Me demander si je dois continuer cette vie
Tu me rappelles que la mort est au coin de la rue
Et que peu importe qui tu es, quand tu as, tu ne t'en sors pas
C'est de ta faute si j'ai des cernes en arrivant au boulot
C'est de ta faute si je consomme des pilules
C'est de ta faute si ces mots sont pleins de haine et de douleur
Me réveiller de mauvaise humeur et même pas goûter le petit-déjeuner qu'on m'a préparé avec amour
Je me fous de tout
Enveloppé par le jour, la nuit tombe et je suis seul
Avec ta compagnie que je ne veux pas et que je déteste
J'aimerais que tu partes mais tu es toujours là à faire mal (à faire mal, hahaha)
(Hahaha, ahhh)
J'ai passé des périodes à dormir quatre heures
Par jour, et chaque jour, luttant pour que ça s'améliore
Regardant le réveil à cinq heures du matin
Et dans trois putains d'heures je dois sortir du lit
Retourner au travail, faire comme si de rien n'était
Sourire à mes amis comme si rien ne se passait
Les nerfs à fleur de peau, cachant mon état
Frôlant la dépression et cette anxiété me tue
Une nuit de plus que tu passes me rendre visite
Un jour de plus que je ne me rends pas à cause de toi
Une nuit de plus que tu fais que je finis par me détester
Et oui mon ami, tu es un fils de pute
Ni pilules, ni infusions, ni compter les moutons
Ça ne sert à rien si tu viens et me décharges
Je suis dans une prison même si je ne vois pas les barreaux
Priant un Dieu en qui je ne crois pas pour voir si enfin tu t'éloignes
(Ahh, hahaha)
Et le lendemain, au travail comme un zombie
Sans faire de chansons car mon cerveau est immobile
Avec des cernes de junkie, à peine de forces
Sachant que l'ennemi est dans ma tête
Et tu reviens, quand tu semblais vaincu
Quand je suis à mon meilleur, tu brises ce que j'ai réussi
Avec l'anxiété, car vous êtes comme les deux doigts de la main
Les deux spécialistes dans l'art de me blesser
Je bois mes larmes et je mange le plafond
Le cœur à mille à l'heure me déchire la poitrine
Je me sens un déchet, je pense que ce n'est pas juste
Et tant que tu es là, je ne serai jamais satisfait
(Hahahahahahahahahaha)
Je ne suis pas fou, ne me regarde pas comme un fou
Je suis quelqu'un comme toi, lançant des cris de détresse
Hier j'ai touché le ciel et aujourd'hui je touche le fond
Mais je jure sur mes proches que je vais vaincre cette merde
Ma tête est un thriller psychologique
Je n'ai même pas trente ans et je dépends des narcotiques
Stress chronique et je me sens en cage
Comme un tigre dans un zoo
Les mains engourdies, des contractures dans le cou
La tension dans les nuages, les cernes au sol
Les fans me demandent de sortir un nouveau morceau
Mais si je ne vais pas bien, le rap m'indiffère
En semaine, quarante heures de bureau
Les week-ends concerts, événements, dédicaces
Pas de temps pour les potes, le sport ou ma meuf
Ce maudit train de vie va me tuer
Manger peu, mal dormir, avoir sacrifié toute ma vie sociale
Je vis un rêve que je ne peux pas apprécier
Qui se transforme en cauchemar et je veux juste me réveiller
Beaucoup m'écrivent, me remercient pour ce que je fais
Ils disent que mes chansons leur ont sauvé la vie
Ça me touche le cœur d'avoir pu vous aider
Bien que j'écrive juste pour voir si je sauve la mienne
Petit, c'était la weed, adolescent, la coke
Maintenant l'anxiété et cette tête de masochiste
Je ne vis pas la vie folle
Moi, je vis la vie brisée.