A peine arrivé dans c'bazar,Je sentais les odeurs des boulevards,La sueur, la chaleur du métroDans le ventilo du tango.Y avait tellement d'monde au comptoirQue je pouvais pas voir,J'pouvais pas voir la fille qui chantait,Qui buvait son désespoir.Y a pas moyen d'être avec un mecSans qu'il pense que tu pars avec.Où va l'amitié ? C'est toujours,Toujours les mêmes qu'ont l'fric.J'ai réussi à v'nir près du barEt j'ai pu la voir,Enfin j'ai vu filer les perlesDe ses nattes noiresQui balayèrent mon verre sur le comptoir,Qui tomba sur mon pantalon de cuir.Elle m'a r'gardé,Elle m'a dit : "Excuse-moi pour le verre."V'là que je me mets à boire.Y a pas moyen...Et comme il était vraiment tard,Ils nous ont dit d'aller nous faire voir.On s'est retrouvés sur le trottoirElle m'a dit : "Qu'est-ce que tu fais ?"Je lui dit : "J'sais pas, on va voir."On va voir. On va voir quoi,Plutôt que d'rester planté là ?Emmène-moi quelque part,Tu comprendsY a pas moyen..."Les riches seront toujours aussi richesEt les pauvres encore plus pauvresOn t'apprend ça quand tu nais.

Composição: