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Del Otro Lado De La Calle

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De L'autre Côté De La Rue

J'habite de l'autre côté de la rue
Et gros un cauchemar pour commissaire
Les mecs de ma génération vont ainsi,
Fuck l'insigne, un classique, un principe

Sur un starting block dès la naissance, on t'dope
Avec d'la merde on t'botte, mon pote.
Ça arrive dans tous les sens, personne t'entend quand tu cries à l'aide
Quand on te balafre comme un zèbre et que t'es bruyant comme un Y.Z.
Chaque immeuble est comparable à une zone sismique
Le hall une micro entreprise où le futur licencié se pique.
Les murs de ma rue me parlent comme à tous ces types
Du jeu de frappe, ou de la braque spécialiste ou fanatique
Véhicule calciné comme monument
Les plats cuisinés par les mamans nous montrent à quel point le pays nous manque
On rampe comme des militaires, on se percute comme au stock car on s'nique, on s'humilie, on s'rot-ca.

{Refrain:}
J'habite de l'autre côté d'la rue, où ça?
Un cauchemar pour commissaire Broussard
Du mauvais côté du périph
Loin des contes féeriques
Confronté au périple, le moral pollué,
Toxique comme l'air, comme l'herbe

Tard le soir, rencontre du 3ème type
Face au contrôle de police, on met notre ruse en pratique
On n'est pas des chiens, tous dominants, tous patrons
Tout en ruminant dans nos gueules, je veux toucher le plafond
La rage c'est pas un truc qu'on recycle, au-delà du rap et de tout ce que je récite.
Ça revient chaque cycle c'est speed
La violence n'a pas pris une ride.
Entre crapule ça se liquide, avec une trêve à l'aïd.

{au Refrain}

C'est mon vécu qui parle, j'habite de l'autre côté de la rue
Un polar, hommage aux disparus et aux courageux qui usine
A l'heure où le pire se manigance, genre attaque de fourgon ou Uzi.
Aucun salaire fixe, rien à déclarer au fisc
Le peu de fric, c'est pour l'hôtel où se déroulent des films X
T'es fixé, au poste pression caniculaire, un mélange voyou populaire, témoin oculaire et père en colère
On gamberge vite comme un avion furtif.
C'est la rillette ou le vice, surveille nos actions et le cours du cannabis
La Havana ou Pattaya comme péché mignon
Heineken pour madame qui ne connaît pas le Dom Pérignon.
Les coffres sautent, mecs en planque ou en fuite, biz de coke ou de plante.
Les balles te rasent on t'plombe une rotka on t'plante
Y a qu'une saison des plans on solo ou à 30.
La BAC tourne comme un sample et moi je chante
Car d'autres sont sur un casse, les plus effrontés on cage.
Oublie ceux qui t'enfoncent, pense à ceux qui t'encouragent
Du lundi au dimanche folie comme divertissement
On rit au nez des avertissements et des jugements
Et quand les voisins sourient pas, ils parlent pas, m'en parle pas
Le gros y connaît pas, il renseigne pas.
Vu nos différences raciales dans tout ça, on tient le coup
Et si un jour la chance se présente, on tente tout.

{au Refrain}

Del Otro Lado De La Calle

Vivo al otro lado de la calle
Y es un maldito infierno para el comisario
Los chicos de mi generación van así,
Al diablo con el uniforme, un clásico, un principio

En el punto de partida desde el nacimiento, te dopan
Con mierda te patean, amigo.
Sucede en todas direcciones, nadie te escucha cuando gritas por ayuda
Cuando te marcan como a una cebra y eres ruidoso como un Y.Z.
Cada edificio es comparable a una zona sísmica
El vestíbulo es como una microempresa donde el futuro despedido se inyecta.
Las paredes de mi calle me hablan como a todos esos tipos
Del juego de golpes, o del atraco especialista o fanático
Vehículo calcinado como monumento
Los platos cocinados por las mamás nos muestran cuánto extrañamos al país
Arrastrándonos como militares, chocamos como en una carrera de autos, nos jodemos, nos humillamos, nos destrozamos.

{Estribillo:}
Vivo al otro lado de la calle, ¿dónde?
Un infierno para el comisario Broussard
Del lado equivocado del perímetro
Lejos de los cuentos de hadas
Enfrentado al viaje, el ánimo contaminado,
Tóxico como el aire, como la hierba

Tarde en la noche, encuentro del tercer tipo
Frente al control policial, ponemos en práctica nuestra astucia
No somos perros, todos dominantes, todos jefes
Mientras rumiamos en nuestras bocas, quiero tocar el techo
La rabia no es algo que se recicle, más allá del rap y de todo lo que recito.
Vuelve en cada ciclo, es rápido
La violencia no ha envejecido
Entre criminales se resuelve, con una tregua en el Eid.

{Repetir Estribillo}

Es mi experiencia la que habla, vivo al otro lado de la calle
Un thriller, homenaje a los desaparecidos y a los valientes que trabajan
En un momento en que se planea lo peor, como un asalto a un furgón o un Uzi.
Sin salario fijo, nada que declarar al fisco
El poco dinero es para el hotel donde se proyectan películas X
Estás bajo presión en la estación, un cóctel de rufián popular, testigo ocular y padre enojado
Pensamos rápido como un avión furtivo.
Es la rillette o el vicio, vigilamos nuestras acciones y el precio de la marihuana
La Habana o Pattaya como placer culpable
Heineken para la señora que no conoce el Dom Pérignon.
Los cofres explotan, tipos escondidos o en fuga, negocio de coca o de plantas.
Las balas te rozan, te disparan un tiro o te plantan
Solo hay una temporada de planes en solitario o en grupo.
La BAC gira como un sample y yo canto
Porque otros están en un robo, los más descarados enjaulados.
Olvida a los que te hunden, piensa en los que te animan
De lunes a domingo, la locura como entretenimiento
Nos reímos de las advertencias y los juicios
Y cuando los vecinos no sonríen, no hablan, no me hables
El grandote no sabe, no informa.
Dadas nuestras diferencias raciales en todo esto, aguantamos
Y si alguna vez se presenta la oportunidad, lo intentamos todo.

{Repetir Estribillo}

Escrita por: Jean-Louis Duport