Petite Chanson Lycanthrope
Les maisons ont l'air de rêver
on les dirait douées d'une vie somnambulique
comme le végétal et le minéral
les rues parlent, comme les fleurs, les ciels, les soleils
Le coeur content, je suis monté sur la montagne
d'où l'on peut contempler la ville dans son ampleur
hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne
hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne
Que tu dormes dans les draps d'or fin
ou que tu te pavanes dans les voiles du soir
sache que tout est néant
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne
multitude, solitude
Mais comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse,
je voulais m'enivrer de l'énorme catin
dont le charme infernal me rajeunit sans cesse
Que tu dormes dans les draps d'or fin
ou que tu te pavanes dans les voiles du soir
sache que tout est néant
Une fée a insufflé dans son berceau
le goût du travestissement et du masque
Je t'aime, o capitale infâme !
courtisanes et bandits, souvent vous offrez des plaisirs
que ne comprennent pas les vulgaires profanes
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne
Multitude, solitude
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne
multitude, solitude
le temps a disparu, c'est l'éternité qui règne
multitude, solitude
freely taken from Baudelaire
Canción de Little Lycanthrope
Las casas parecen soñar
se ven como si estuvieran dotados de una vida soñolienta
tales como plantas y minerales
las calles hablan, como flores, cielos, soles
Corazón feliz, me subí a la montaña
desde donde se puede contemplar la ciudad en su escala
Hospital, Lupanar, Purgatorio, infierno, Bagne
Hospital, Lupanar, Purgatorio, infierno, Bagne
Que duermas en las sábanas de oro fino
o pavoneándose en las velas de la tarde
saber que todo no es nada
el tiempo se ha ido, la eternidad reina
multitud, soledad
Pero como un viejo paillard de una vieja amante
Quería emborracharme con la enorme zorra
cuyo encanto infernal me rejuvenece constantemente
Que duermas en las sábanas de oro fino
o pavoneándose en las velas de la tarde
saber que todo no es nada
Un hada respiró en su cuna
el sabor de travestissal y máscara
¡Te amo, capital infame!
cortesanas y bandidos, a menudo ofrecen placeres
que los laicos vulgares no entienden
el tiempo se ha ido, la eternidad reina
Multitudes, soledad
el tiempo se ha ido, la eternidad reina
multitud, soledad
el tiempo se ha ido, la eternidad reina
multitud, soledad
libremente tomada de Baudelaire