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Qué larga es la agonía de mi juventud

Aubret Isabelle

Comme elle est longue à mourir ma jeunesse

Comme elle est longue à mourir ma jeunesse,
Ma jeunesse dans mon coeur
Ne l'ai-je jamais trahie ma jeunesse
Qui me laisse à mon émoi
Et qui s'en va de moi
Comme elle est longue à mourir cette rose
Cette rose de la vie
La plus belle du jardin des folies
Une rose,
La dernière du jardin qu'on oublie

Comme ils sont lourds à porter dans l'automne
Dans l'automne de la vie
Ces rêves qui vont sombrer sans personne,
Sans personne pour les soigner
Il faut se résigner
Mais je regarde fleurir une rose,
Une rose du printemps
Et je retrouve soudain quelque chose
Sous ma main
Oui je sens, je sens encore en moi cette flamme
D'un enfant
Qui ne veut pas mourir

Qué larga es la agonía de mi juventud

Qué larga es la agonía de mi juventud,
Mi juventud en mi corazón
¿Acaso traicioné alguna vez mi juventud
Que me deja en mi conmoción
Y se aleja de mí?
Qué larga es la agonía de esta rosa
Esta rosa de la vida
La más hermosa del jardín de locuras
Una rosa,
La última del jardín que olvidamos

Qué pesados son de llevar en el otoño
En el otoño de la vida
Esos sueños que se hunden sin nadie,
Sin nadie para cuidarlos
Hay que resignarse
Pero veo florecer una rosa,
Una rosa de primavera
Y de repente encuentro algo
Bajo mi mano
Sí, siento, siento aún en mí esa llama
De un niño
Que no quiere morir

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