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Fan

Alain Bashung

Fan

C'est une poupée, rien qu'une meuf
Je te dis qu'elle est roulée comme un pneu neuf
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Elle a dix-sept ans au compteur
Tu connais le tarif les soirs de chaleur
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Elle partira un de ces soirs
Sur le prospectus ça disait provisoire
Elle m'apprend à aimer

Les gosses chantent dans les caravanes
Les pédalos vont attaquer nos femmes
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Je vois des bas qui filent à toute allure
Des paires de lunettes qui changent de montures
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Je pourrai plus jamais être fan
Mon applaudimètre est en panne
Des fois que j'écluse je m'envoie des vannes
Excuses-moi partenaire

C'est une poupée, rien qu'une meuf
Elle est roulée comme un pneu neuf
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Quand je me sens mal, c'est que je vais bien
Parce qu'avant attention je sentais plus rien
Elle m'apprend à aimer, à aimer et à voir

Je pourrai plus jamais être fan
Mon applaudimètre est en panne
Des fois que j'écluse je m'envoie des vannes
Excuses-moi partenaire

Fan

Es una muñeca, solo una chica
Te digo que está buena como un neumático nuevo
Me enseña a amar, a amar y a ver

Tiene diecisiete años en el contador
Conoces el precio en las noches calurosas
Me enseña a amar, a amar y a ver

Se irá una de estas noches
En el folleto decía 'provisional'
Me enseña a amar

Los niños cantan en las caravanas
Los pedaleros van a atacar a nuestras mujeres
Me enseña a amar, a amar y a ver

Veo medias que corren a toda velocidad
Pares de anteojos que cambian de montura
Me enseña a amar, a amar y a ver

Ya no podré ser fan nunca más
Mi aplaudímetro está roto
Por si acaso me emborracho, me digo chistes
Disculpa, compañero

Es una muñeca, solo una chica
Está buena como un neumático nuevo
Me enseña a amar, a amar y a ver

Cuando me siento mal, es que estoy bien
Porque antes, cuidado, no sentía nada
Me enseña a amar, a amar y a ver

Ya no podré ser fan nunca más
Mi aplaudímetro está roto
Por si acaso me emborracho, me digo chistes
Disculpa, compañero

Escrita por: Alain Bashung / Boris Bergman