Je Me Dore
Ecran total sur les pores de ma peau
Ecran total sur nos remords
Que dire sinon s'enduire
De tous les crimes
J'ai vu le ciel tourner au violet
Et les filles se faire aimer
La mort dans l'âme
C'est la chaleur humaine
Désormais je me dore
À tes rires
Je me dore à tes nerfs
À la tyrannie du jour
Désormais je me dore
À tes rires
Je me dore à tes airs
À tous les luminaires
À l'endroit à l'envers
À la chaleur humaine
Mes amours je les ai sur le bout de la langue
Elles me reviennent à chaque frontière
Langues mortes
Langues de vipère
Langues familières
La fermer, se taire
L'ouvrir
Ca va sans dire
Désormais je me dore
À tes rires
Je me dore à tes nerfs
Désormais je me dore
À l'endroit à l'envers
À la chaleur humaine
Un missile a élu domicile
À l'hôtel de l'oiseau-lyre
Que dire de ces ouï-dire
C'est la chaleur humaine
Désormais je me dore
À tes rires
Je me dore à tes nerfs
À la poussière des météores
À la chaleur humaine
Désormais je me dore
À la crypte des monastères
Je me dore à l'ordinaire
À tombeau ouvert
À la chaleur humaine
Me Adoro
Pantalla total sobre los poros de mi piel
Pantalla total sobre nuestros remordimientos
Qué decir sino untarse
De todos los crímenes
Vi el cielo volverse violeta
Y las chicas hacerse amar
La muerte en el alma
Es el calor humano
De ahora en adelante me adoro
A tus risas
Me adoro a tus nervios
A la tiranía del día
De ahora en adelante me adoro
A tus risas
Me adoro a tus gestos
A todas las luminarias
Al derecho y al revés
Al calor humano
Mis amores los tengo en la punta de la lengua
Vuelven a mí en cada frontera
Lenguas muertas
Lenguas de víbora
Lenguas familiares
Callar, guardar silencio
Abrir
Es obvio
De ahora en adelante me adoro
A tus risas
Me adoro a tus nervios
De ahora en adelante me adoro
Al derecho y al revés
Al calor humano
Un misil ha tomado residencia
En el hotel del pájaro lira
Qué decir de estos rumores
Es el calor humano
De ahora en adelante me adoro
A tus risas
Me adoro a tus nervios
Al polvo de los meteoros
Al calor humano
De ahora en adelante me adoro
A la cripta de los monasterios
Me adoro a lo común
A tumba abierta
Al calor humano