Obsessions Tristes
Juste perdu dans l'air du temps.
Des rêves insensés…
La nature est paisible,
Dévorée par cet animal et sa superbe.
Je suis l'acteur d'un monde isolé,
Au milieu de la foule comme un rocher.
Je déteste la vie. Où est l'intérêt ?
Chacun produit une petite vague naïve
Puis on meurt avec elle sans voir la rive.
Pour toujours cette vague silhouette dans le soir,
Je marche dans mon manteau de désespoir.
La solitude le possède.
Sa musique tragique l'obsède.
Elle le fait autre, dieu d'un monde
Où il s'évade de sa tombe.
Je me sens mort bien que vivant,
Ivre d'avoir sobrement pleuré.
J'ai la tête trop peuplée d'Idées,
D'objets à contempler souffrant.
La délivrance égoïste marche.
Cherchez la folie…
La vie est un si long sanglot…
Cherchez la folie…
A force de négativisme et d'art sombre.
Je me retrouve à me creuser une tombe.
Certains verront dans mes obsessions tristes
Une de ces vagues obscures et prophétiques.
Mes poèmes sont ma délivrance
Quand d'autres brûlent un arbre millénaire
Ou bien noient une vague connaissance.
Une beauté ronge mes tendres chairs.
Obsesiones Tristes
Simplemente perdido en el tiempo.
Sueños sin sentido...
La naturaleza es tranquila,
Devorada por este animal y su esplendor.
Soy el actor de un mundo aislado,
En medio de la multitud como una roca.
Detesto la vida. ¿Dónde está el interés?
Cada uno produce una pequeña ola ingenua
Y luego muere con ella sin ver la orilla.
Para siempre esa silueta vaga en la noche,
Camino con mi abrigo de desesperanza.
La soledad lo posee.
Su música trágica lo obsesiona.
Lo convierte en otro, dios de un mundo
Donde escapa de su tumba.
Me siento muerto aunque vivo,
Ebrio de haber llorado sobriamente.
Tengo la cabeza demasiado llena de ideas,
De objetos para contemplar sufriendo.
La liberación egoísta avanza.
Busca la locura...
La vida es un sollozo tan largo...
Busca la locura...
Con tanto negativismo y arte oscuro.
Me encuentro cavando mi propia tumba.
Algunos verán en mis obsesiones tristes
Una de esas olas oscuras y proféticas.
Mis poemas son mi liberación
Mientras otros queman un árbol milenario
O ahogan un conocimiento vago.
Una belleza roe mis tiernas carnes.