395px

¿Ves lejos?

Eiffel

Tu Vois Loin

Tu les sens les courants d'air qui s'faufilent sous tes couettes
Jusqu'aux p'tites mèches qui frangent insolemment ta frontale
Toutes ces pensées agiles qui en traversant les villes
Sont à deux doigts de s'faire du bien en s'faisant la malle

Petite fille dans le cuir d'une fronde en lumière
A décaniller les chats noirs et les hommes en gris
Si l'or a un prix et que ce prix est l'ennui
Toi tu s'ras sûrement là pour percuter l'immobile

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

Et le temps que l'on fragmente en 2002 soucis
Il ne nous avait rien demandé ce vieil ami
Petite conne, gentiment, ton sablier fera vide
Et nous laissera des heures libres pour s'aimer encore

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

Tu vois loin comme quand on ne sait rien et que l'on sent tout
Et dans la petite cuillière faire glisser l'ordinaire que l'on catapulte au loin
Tu vois loin

Les éclairs de tes yeux crachent à l'infini
On ne peut les contempler sans être ébloui
Fluide comme l'air d'un tout nouveau pays
De la lumière à en déchirer la nuit
Tu vois loin

¿Ves lejos?

Puedes sentir las corrientes de aire colándose debajo de tus edredones
Hasta los pequeños hilos que flecos insolentemente su frontal
Todos estos pensamientos ágiles que cruzan las ciudades
Están a dos dedos de hacer el bien metiendo en el tronco

Niña en el cuero de un cabestrillo en la luz
Para decantador gatos negros y hombres en gris
Si el oro tiene un precio y este precio es aburrimiento
Probablemente llegues allí para golpear el inmóvil

El relámpago de tus ojos escupe hasta el infinito
No puedes contemplarlos sin ser deslumbrado
Fluido como el aire de un nuevo país
Luz para arrancar por la noche
¿Ves lejos?

Y el tiempo que fragmentamos en 2002 preocupa
No nos pidió nada de ese viejo amigo
Pequeño muñeco, amablemente, tu reloj de arena estará vacío
Y nos dejará horas libres para amarnos otra vez

El relámpago de tus ojos escupe hasta el infinito
No puedes contemplarlos sin ser deslumbrado
Fluido como el aire de un nuevo país
Luz para arrancar por la noche
¿Ves lejos?

Ves lejos como cuando no sabes nada y sientes todo
Y en la cuchara pequeña arrastre lo ordinario que catapultamos en la distancia
¿Ves lejos?

El relámpago de tus ojos escupe hasta el infinito
No puedes contemplarlos sin ser deslumbrado
Fluido como el aire de un nuevo país
Luz para arrancar por la noche
¿Ves lejos?

Escrita por: