Blasphème
La pluie mouille la ville
Tu m’apparais comme l’éclair
Ton regard est toujours aussi vert
Ta robe bleue, je l’éparpille
Sur l’herbe de ma déraison
Et ton bec d’oiseau cogne
Les sauterelles de ta bouche
En disent long, je m’époumone
Je crie, je hurle et je déconne
Tu me détruis, tu me construis
Je te blasphème et puis je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
T’es une idée malade
T’es la frousse qu’on lit dans mes yeux
Les réverbères me font des signes
Je suis dans le bateau des larmes
Tu m’apparais comme l’éclair
Comme la foudre, comme la poudre
Tes revolvers crachent leur feu
Tes rodéos me sont offerts
Tes sabres déchirent ma chair
Tu me construis, tu me détruis
Je te blasphème et puis je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Et j’ai déserté mon étoile
Ma Grande Ourse et mon piano
Je suis un homme qui déraille
Je suis foutu, je suis battu
Je te blasphème et puis je t’aime
Je t’aime
Blasfemia
La lluvia empapa la ciudad
Apareces como un rayo
Tu mirada sigue siendo tan verde
Tu vestido azul, lo desparramo
Sobre la hierba de mi locura
Y tu pico de ave golpea
Las langostas de tu boca
Dicen mucho, me desgañito
Grito, aúllo y hago tonterías
Me destruyes, me construyes
Te blasfemo y luego te amo
Te amo
Te amo
Te amo
Eres una idea loca
Eres el miedo que se lee en mis ojos
Las farolas me hacen señas
Estoy en el barco de las lágrimas
Apareces como un rayo
Como un trueno, como pólvora
Tus revólveres escupen fuego
Tus rodeos me son ofrecidos
Tus espadas desgarran mi piel
Me construyes, me destruyes
Te blasfemo y luego te amo
Te amo
Te amo
Te amo
Te amo
Y he desertado de mi estrella
Mi Osa Mayor y mi piano
Soy un hombre que se descarrila
Estoy jodido, estoy vencido
Te blasfemo y luego te amo
Te amo