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El antídoto

Juliette Katz

L'antidote

Encore un de perdu, sans indices retrouvés
A peine connu déjà évaporé
Encore un en transit, encore un de passage
Encore un qui te quittes... tu tournes la page
Mais ton coeur mandarine, on l'épluche trop souvent
T'as des airs d'héroïne d'un mauvais roman
Et tes princes d'opérette ainsi font au fond
Trois petits tours de claquette et puis s'en vont ... et puis s'en vont !

Si j'avais l'antidote aux chagrins d'amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t'aimes un jour
Si j'avais l'antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur

Allez viens je t'emmène suivre le vent du nord
Au fil des éoliennes, de port en port
Allez viens ne pleure pas tu trouveras des trésors cachés au fond de toi
Tu n'as rien vu encore
Et ton âme en détresse, dans la valse des aimés,
Que le vent la caresse et l'emporte apaisée...
Que le vent lui apprenne la confiance et l'audace
Allez viens je t'emmène tu verras que tout passe
Tu verras que tout passe

Si j'avais l'antidote aux chagrins d'amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t'aimes un jour
Si j'avais l'antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur

Car toi tu es l'île dont rêvent les marins,
Cette reine fragile qui inspire l'écrivain
Toi, tu as séduit le plus grand dû des vents
Tu es celle qu'ont choisie les muses, les titans
Même si tu ne le vois pas, tu es bien plus encore
Ce n'est pas moi qui dit cela ... c'est le vent du nord
Alors ne laisse personne s'amuser avec toi
Et si tu t'abandonnes, que ce soit pour un roi
Que ce soit pour un roi !

Si j'avais l'antidote aux chagrins d'amour
Je te rendrai plus forte pour que tu t'aimes un jour
Si j'avais l'antidote à tes peines de coeur
Je te rendrai plus forte... petite soeur

El antídoto

Otro más perdido, sin pistas encontradas
Apenas conocido ya evaporado
Otro en tránsito, otro de paso
Otro que se va... das vuelta la página
Pero tu corazón mandarina, lo pelan demasiado a menudo
Tienes aires de heroína de una mala novela
Y tus príncipes de opereta así hacen al final
Tres pasos de claqué y luego se van... ¡y luego se van!

Si tuviera el antídoto para las penas de amor
Te haría más fuerte para que te ames algún día
Si tuviera el antídoto para tus penas de corazón
Te haría más fuerte... hermanita

Ven, te llevaré siguiendo el viento del norte
Entre los aerogeneradores, de puerto en puerto
Ven, no llores, encontrarás tesoros escondidos en ti
Todavía no has visto nada
Y tu alma angustiada, en el vals de los amados
Que el viento la acaricie y la lleve calmada...
Que el viento le enseñe la confianza y la audacia
Ven, te llevaré, verás que todo pasa
Verás que todo pasa

Si tuviera el antídoto para las penas de amor
Te haría más fuerte para que te ames algún día
Si tuviera el antídoto para tus penas de corazón
Te haría más fuerte... hermanita

Porque tú eres la isla que sueñan los marineros
Esta reina frágil que inspira al escritor
Tú, has seducido al mayor de los vientos
Eres la elegida por las musas, los titanes
Aunque no lo veas, eres mucho más
No soy yo quien lo dice... es el viento del norte
Así que no dejes que nadie juegue contigo
Y si te entregas, que sea por un rey
¡Que sea por un rey!

Si tuviera el antídoto para las penas de amor
Te haría más fuerte para que te ames algún día
Si tuviera el antídoto para tus penas de corazón
Te haría más fuerte... hermanita

Escrita por: Benedict Abt / Juliette Katz