Feu Follet
Mon âme soeur feu follet
Je me brûle les doigts à ta flamme cachasa
On a bu à tous les culs, on a bu à tous les culs d'bouteilles
Jusqu'à se voir à l'envers bouteille
Qui louche vers quoi?
C'est notre émoi qui se perd
Oui j'ai perdu mes doigts, ma tête mon foi
Au beau milieu de toi
Tu m'as tout ôté tout, même toute ma colère
Me voilà sucre roux
Absinthe saoule
J'ai ton sourire en accroche coeur
Et ton regard collé à la rétine
J'ai ta démarche qui féline, défile
Et me rend chèvre seguain, sanguine.
On a séché comme des poulpes au soleil
On a séché comme des sexes au soleil
Vibrants et fiers en 36 chandelles
Cramés les joues les lèvres le nez
On se regarde et ça nous brûle
Ce désir garcimore
Tu me mords, garce
Et je te rend grâce.
Tranche moi donc le coeur
Ce beau poisson japonais
Coupe bien juste que le venin mortel
N'en vienne pas à s'écouler
J'me sens tellement dans mon assiette
A tes côtés couteau d'acier
Mes papilles en paillettes fêtent ton arrivée
Salé sourire et embrasée
Caresse moi mon flambeau
Embrasse moi le feu-follet...
Fuego fatuo
Mi alma gemela fuego fatuo
Me quemo los dedos en tu llama cachasa
Hemos bebido a todos los culos, hemos bebido a todos los culos de botellas
Hasta vernos al revés botella
¿Quién mira hacia dónde?
Es nuestro deseo el que se pierde
Sí, he perdido mis dedos, mi cabeza, mi fe
En medio de ti
Me has quitado todo, incluso toda mi ira
Aquí estoy, azúcar moreno
Absenta ebria
Tengo tu sonrisa como gancho en el corazón
Y tu mirada pegada a la retina
Tengo tu andar felino, desfila
Y me vuelve loco, sanguíneo.
Nos secamos como pulpos al sol
Nos secamos como sexos al sol
Vibrantes y orgullosos en 36 velas
Quemadas las mejillas, los labios, la nariz
Nos miramos y nos quema
Este deseo carnívoro
Me muerdes, perra
Y te doy gracias.
Córtame el corazón
Este hermoso pez japonés
Corta justo para que el veneno mortal
No llegue a derramarse
Me siento tan bien a tu lado
Con cuchillo de acero
Mis papilas en fiesta celebran tu llegada
Sonrisa salada y encendida
Acaríciame, mi antorcha
Bésame, fuego fatuo...