Les Pupitres
Dans de nombreux pupitres, il y avait son portrait
Et dans leurs coeurs de pitres, en silence ils l'adoraient
Comme le vent, c'est ta voix le soir, souvent qui passe
Les souvenirs me chassent, je ne pense plus qu'à toi
Je me souviens de Pierre
Qui lui te voyait blonde
Et du petit Jasmin qui te voyait comme l'onde
Et de Jean qui te prenait pour une nymphe
Et d'Auguste qui faisait pour toi le singe
Dans de nombreux pupitres, il y avait ton portrait
Et dans mon coeur de pitre, en silence je t'adorais
A présent, je me souviens, comme on aimait dans le foin
Tous deux courir bien loin et jouer aux quatre coins
Le temps a fuit, tu n'es peut-être plus très blonde
A tire d'aile, tu es partie comme dans l'ombre
Et Auguste ne fera plus pour toi le singe
Je ne suis plus qu'un clown, amoureux d'une nymphe
Los Pupitres
En muchos pupitres, había tu retrato
Y en sus corazones de payasos, en silencio te adoraban
Como el viento, es tu voz por la noche, a menudo que pasa
Los recuerdos me persiguen, ya no pienso en otra cosa
Recuerdo a Pierre
Que te veía rubia
Y al pequeño Jasmin que te veía como las olas
Y a Jean que te tomaba por una ninfa
Y a Auguste que hacía el payaso por ti
En muchos pupitres, había tu retrato
Y en mi corazón de payaso, en silencio te adoraba
Ahora recuerdo cómo amábamos en el heno
Correr juntos lejos y jugar a las escondidas
El tiempo ha pasado, quizás ya no eres tan rubia
Rápidamente te fuiste como en la sombra
Y Auguste ya no hará el payaso por ti
Ya no soy más que un payaso, enamorado de una ninfa