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Canción del Sidra

Quesnel Simone

Chanson Du Cidre

La pomme est un fruit plein de sève
Et qui toujours doit nous tenter,
Car on nous dit qu'notre mère Eve
Fut la première à le goûter,
Que pour mordre au fruit défendu,
C'est dans une pomme qu'elle a mordu
C'est dans une pomme qu'elle a mordu
Est-ce dans une pomme, dans une pomme ?
Depuis le premier homme,
Tout le monde en convient,
Et c'est d'là que l'cidre nous vient

Vive le cidre de Normandie,
Rien ne fait sauter comme ça
Et cette tisane-là
Guérit toute maladie

Des pommes j'connais les prouesses,
On dit dans je n'sais quel pays
Que, de leurs charmes, trois déesses
Ont fait juge le berger Pâris.
On ne dit pas certainement
Que Pâris était un Normand
Que Pâris était un Normand.
Mais sans une pomme, sans une pomme,
Jamais c'pauvre jeune homme,
Tout à fait inconnu
N'aurait vu rien de c'qu'il a vu.

C'est dans l'pays d'oùsse que nous sommes,
Que, monté sur un tabouret,
Le beau Nicolas j'tait des pommes
Dans le tablier de Babet
A chaque pomme, Babet se haussait,
Ça faisait craquer son corset.
Ça faisait craquer son corset.
Et l'beau jeune homme, l'beau jeune homme,
En lançant chaque pomme,
Disait : C'est merveilleux,
Je n'en jette qu'une et j'en vois deux.

Canción del Sidra

La manzana es una fruta llena de jugo
Y siempre nos debe tentar,
Porque nos dicen que nuestra madre Eva
Fue la primera en probarla,
Que para morder la fruta prohibida,
Fue en una manzana que mordió
Fue en una manzana que mordió
¿Fue en una manzana, en una manzana?
Desde el primer hombre,
Todo el mundo está de acuerdo,
Y de ahí viene la sidra

Viva la sidra de Normandía,
Nada hace saltar como eso
Y esa poción
Cura cualquier enfermedad

De las manzanas conozco las hazañas,
Se dice en no sé qué país
Que, de sus encantos, tres diosas
Hicieron juez al pastor Paris.
No se dice con certeza
Que Paris era un normando
Que Paris era un normando.
Pero sin una manzana, sin una manzana,
Nunca ese pobre joven,
Totalmente desconocido,
Habría visto nada de lo que vio

Es en el país de donde venimos,
Que, subido en un taburete,
El guapo Nicolás lanzaba manzanas
En el delantal de Babet.
Con cada manzana, Babet se alzaba,
Haciendo crujir su corsé.
Haciendo crujir su corsé.
Y el guapo joven, el guapo joven,
Al lanzar cada manzana,
Decía: Es maravilloso,
Solo lanzo una y veo dos.

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