395px

La cita

Richard Anthony

Le rendez-vous

Tant de fois j'ai cru pouvoir aimer et être aimé
Chaque fois, je me suis retrouvé plus seul, pourquoi recommencer ?

Et pourtant ce soir, je suis ici chez moi, à ce rendez-vous
Elle m'avait dit "Je viendrai, peut-être, pour parler de nous

Je regarde ma maison, ma ville, mon univers
Comme une scène sans amour, sans rien, comme un désert

Tous les livres ne m'ont rien appris, pas même l'espérance
Cet amour, ce rendez-vous, pour moi, c'est ma dernière chance

{Refrain:}
Ma vie, mon amour, me semble triste
Si tu ne viens pas, je n'existe
Je n'existe
Je n'existe

J'ai couru tous les mirages, tous les parfums de fleurs
Comme un papillon perdu, trouvé dans chaque cœur

Mais à présent je n'ai plus que la fumée de mes cigarettes
Quand je veux, sur une épaule enfin poser ma tête

{au Refrain}

C'est le jour déjà, les clochers sonnent les heures
Avec elle, j'aurais trouvé, qui sait peut-être, tant de douceur

Mais les aubes sont trop plein de peines, de rêves fous
Elle m'avait dit : Je viendrai -peut-être- pour parler de nous

Ma vie, mon amour, me semble triste
Si tu ne viens pas, je n'existe
Je n'existe
Je n'existe
Pas

lalala lala lala...

La cita

Tantas veces creí poder amar y ser amado
Cada vez, me encontré más solo, ¿por qué volver a empezar?

Y sin embargo esta noche, estoy aquí en casa, en esta cita
Ella me dijo 'Vendré, tal vez, para hablar de nosotros'

Miro mi casa, mi ciudad, mi universo
Como un escenario sin amor, sin nada, como un desierto

Todos los libros no me enseñaron nada, ni siquiera la esperanza
Este amor, esta cita, para mí, es mi última oportunidad

{Estribillo:}
Mi vida, mi amor, me parece triste
Si no vienes, no existo
No existo
No existo

Corrí tras todos los espejismos, todos los perfumes de flores
Como una mariposa perdida, encontrada en cada corazón

Pero ahora solo tengo el humo de mis cigarrillos
Cuando quiero finalmente apoyar mi cabeza en un hombro

{al Estribillo}

Ya es de día, las campanas de las iglesias marcan las horas
Con ella, habría encontrado, quién sabe, tanta dulzura

Pero las albas están llenas de penas, de sueños locos
Ella me dijo: 'Vendré -tal vez- para hablar de nosotros'

Mi vida, mi amor, me parece triste
Si no vienes, no existo
No existo
No existo
No

lalala lala lala...

Escrita por: