Berlin
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De taper sur les oreillers
Je leur laisse leur drôle de dégaine
Je leur dis qu'ils ont qu'à s'écraser
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De prévoir des trucs à dîner
Je bouffe des yoghourts et des petites graines
Et je picole devant la télé
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De rendre les litres à l'épicier
Depuis le temps, l'entrée est pleine
J'ai laissé la place de passer
Mais quand parfois tu téléphones
Je vois plus les factures qui traînent
Tout mon brouillard, je m'en tamponne
J'oublie le nombre des semaines
Mais quand parfois tu téléphones
C'est ta voix, presque ton haleine,
C'est presque tes yeux qui chantonnent
Je te vois déjà qui t'amènes
Oh ! Mon amour ! Ma bonne amie !
Si tu repars sauver ton coeur
Laisse-moi un peu goûter ta vie
Reste au moins par là trois quarts d'heure
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De taper sur les oreillers
Je leur laisse leur drôle de dégaine
Je leur dis qu'ils ont qu'à s'écraser
Berlín
Cuando no estás aquí, no tiene sentido
Golpear las almohadas
Les dejo su extraño aspecto
Les digo que se aplasten
Cuando no estás aquí, no tiene sentido
Planificar cosas para cenar
Como yogures y semillas
Y bebo frente a la televisión
Cuando no estás aquí, no tiene sentido
Devolver los litros al tendero
Después de tanto tiempo, la entrada está llena
He dejado espacio para pasar
Pero a veces cuando llamas
Ya no veo las facturas tiradas
Todo mi desorden, me da igual
Olvido el número de semanas
Pero a veces cuando llamas
Es tu voz, casi tu aliento
Son casi tus ojos los que cantan
Ya te veo acercándote
¡Oh! ¡Mi amor! ¡Mi buena amiga!
Si decides volver a salvar tu corazón
Déjame saborear un poco tu vida
Quédate al menos aquí tres cuartos de hora
Cuando no estás aquí, no tiene sentido
Golpear las almohadas
Les dejo su extraño aspecto
Les digo que se aplasten