Hymne Au Vampire (Acte Iii)
Dans la glace surgit l'effroi d'un reflet pâle
La tragique scorie du brasier infernal
Foyer des frénésie qui brûlèrent la nuit
Souvenir de jadis, depuis plus rien ne luit
Aujourd'hui marchant seul, dedans feue Notre Dame
Sous ton augure noir, instruction subreptice
Mon charme n'est que fard, plus tranchant que des lames
Offrant l'exécution, à défaut de justice
Ô qu'as-tu fais de moi? Une ombre solitaire!
Un spectre tourmenté! Ô don d'éternité?
Maudit présent tu n'es qu'un désert de regrets
Toutes ces nuits passées, seul dans ce cimetière
Sous la lune dressée, écueil du cimetière
C'est là que sont les miens! Tous dans ce cimetière
Ce soir tu les rejoins! Dans ce grand cimetière!
Toute une vie jurant, de la mort le refus
Puis une éternité, désirant sa sanction
Pris au sein de ces temps que je ne saisis plus
Il me faut te chercher, trouver ma rédemption
De larmes en saignées, éconduit, perdu, j'erre
Piège dépravé de funestes caprices
Offrant aux jeunes fleurs, outrages jugulaires
Trompant mon désespoir en bouquet de sévices
Ô qu'as-tu fais de moi? Du sang le tributaire
Diable infirme, je suis dipsomane sans cure
Sous ton charme maudit, Circé des sépultures!
De la foule, lassé, de ces vies décaties
De ces années de fiel, ce soir je me rembouge
Alors qu'est effondrée; dans mes bras cette hostie
Mes yeux levés au ciel, goûtant le Lune Rouge
Sous sa rousse lueur, la cicatrice signe
Tel un sceau fissurant le sort de ta morsure
Soutenir ce malheur? Pour que je m'y résigne
L'accoutumance au sang en est l'unique cure!
Himno Al Vampiro (Acto III)
En el espejo surge el terror de un reflejo pálido
La trágica escoria del fuego infernal
Hogar de las frenesíes que quemaron la noche
Recuerdo de antaño, desde entonces nada brilla
Hoy caminando solo, dentro de Notre Dame en llamas
Bajo tu augurio oscuro, instrucción subrepticia
Mi encanto es solo maquillaje, más afilado que las espadas
Ofreciendo la ejecución, en lugar de justicia
¡Oh, qué has hecho de mí? ¡Una sombra solitaria!
¡Un espectro atormentado! ¡Oh, don de eternidad?
Maldito presente, eres solo un desierto de arrepentimientos
Todas esas noches pasadas, solo en este cementerio
Bajo la luna erguida, escollo del cementerio
¡Ahí están los míos! Todos en este cementerio
Esta noche te unes a ellos ¡En este gran cementerio!
Toda una vida jurando, rechazando la muerte
Luego una eternidad, deseando su castigo
Atrapado en estos tiempos que ya no entiendo
Debo buscarte, encontrar mi redención
De lágrimas en sangrías, rechazado, perdido, vagabundeando
Trampa depravada de funestos caprichos
Ofreciendo a las jóvenes flores, ultrajes yugulares
Engañando mi desesperación en un ramo de tormentos
¡Oh, qué has hecho de mí? El tributario de la sangre
Diablo inválido, soy dipsómano sin cura
Bajo tu maldito encanto, Circe de las sepulturas!
Cansado de la multitud, de esas vidas marchitas
De esos años de hiel, esta noche me muevo de nuevo
Mientras se derrumba; en mis brazos esta hostia
Mis ojos levantados al cielo, saboreando la Luna Roja
Bajo su rojiza luz, la cicatriz firma
Como un sello que rompe el hechizo de tu mordida
¿Soportar esta desgracia? ¡Para que me resigno a ello!
¡La adicción a la sangre es la única cura!