Pour Aller Retrouver Ma Source
Plus on approche de l'estuaire
Plus on se souvient du ruisseau
Qui, à peine sorti de terre
Ignore tout des grandes eaux
Qu'on ait cheminé sans histoires
Ou coulé comme un sauvageon
Tous on voudrait, comme la Loire
Revoir son mont Gerbier-De-Jonc
Revoir son mont Gerbier-De-Jonc
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
Lorsque j'ai glissé de ma mère
Après qu'elle eût perdu les eaux
Entre un fleuve et une rivière
On posa mon premier berceau
Et ce fut ma première ville
Entre ses jambes j'ai dormi
Si je fis des rêves fertiles
Il m'en vient encore aujourd'hui
Il m'en vient encore aujourd'hui
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
De tout ce qui nous prédestine
On ne sait pas le moindre mot
Ni pourquoi, toujours, je m'obstine
À suivre les chemins de l'eau
J'ai bu à toutes les fontaines
Me suis penchée sur tant de puits
Que mon image est incertaine
Je la cherche encore aujourd'hui
Je la cherche encore aujourd'hui
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
J'ai passé des heures entières
À jeter des pierres dans l'eau
À patauger dans des rivières
Ou les pieds dans le caniveau
Mais les vagues, toujours, s'étalent
Et les cailloux tombent au fond
Toujours, les grenouilles détalent
Et les beaux reflets se défont
Et les beaux reflets se défont
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
Je veux puiser dans mes richesses
Comme à la citerne le seau
Ne craignez pas la sécheresse
Il me reste encore de l'eau
Que dans ma voix elle ruisselle
Qu'elle chemine à ciel ouvert
Et tant qu'elle se renouvelle
On repoussera le désert
On repoussera le désert
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
Je prendrai à tous les sourciers
Leurs baguettes de coudrier
Pour aller retrouver ma source
Là, je pourrai m'ensommeiller
Comme s'arrêtent de veiller
Les vieilles louves et les ourses
Para Encontrar Mi Origen
Mientras más nos acercamos al estuario
Más recordamos el arroyo
Que, apenas salido de la tierra
Ignora todo sobre las grandes aguas
Ya sea que hayamos caminado sin historias
O flotado como un salvaje
Todos quisiéramos, como el Loira
Volver a ver su monte Gerbier-De-Jonc
Volver a ver su monte Gerbier-De-Jonc
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas
Cuando me deslicé de mi madre
Después de que rompió aguas
Entre un río y un arroyo
Pusieron mi primera cuna
Y esa fue mi primera ciudad
Entre sus piernas dormí
Si tuve sueños fértiles
Aún me llegan hoy
Aún me llegan hoy
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas
De todo lo que nos predispone
No sabemos ni una palabra
Ni por qué, siempre, me empeño
En seguir los caminos del agua
He bebido de todas las fuentes
Me he inclinado sobre tantos pozos
Que mi imagen es incierta
La sigo buscando hoy
La sigo buscando hoy
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas
He pasado horas enteras
Tirando piedras al agua
Chapoteando en ríos
O con los pies en el desagüe
Pero las olas, siempre, se extienden
Y las piedras caen al fondo
Siempre, las ranas se escapan
Y los bellos reflejos se deshacen
Y los bellos reflejos se deshacen
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas
Quiero sacar de mis riquezas
Como el cubo en el pozo
No teman la sequía
Todavía me queda agua
Que en mi voz fluya
Que camine al aire libre
Y mientras se renueve
Rechazaremos el desierto
Rechazaremos el desierto
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas
Tomaré de todos los zahoríes
Sus varitas de avellano
Para encontrar mi origen
Allí, podré adormecerme
Como dejan de vigilar
Las viejas lobas y las osas