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Malheur aux gens de l'ordre

The Shiny Snivy

Woe To The People Of Order

Oh violence does call me, I’ve answered before
I’d made many en’mies, I’d settled my scores
But I did grow weary and I settled down
And proudly bore the weight of my crown

I lived on my lonesome away in the far
Where there was no violence to trouble my heart
I’d hung up my sword and I’d raised up my hoe
And lied as I said that I ne’er would go

But came a cry from a man that I’d known
Someone to whom rare compassion I’d shown
And so I opened up my door
To the man who promised me blood and war

Oh, woe to thee, ye people of order
I hope your homes continue to smolder
And that you never rise again
And leave me be and leave my friends

I followed him far to a distant land
Where he had been exiled by one single man
His horns they were wicked, his power was great
And you looked in his eyes and were swallowed by hate

He took me to shelter, his humble abode
A pitiful cavern his comrades called home
He handed me bedding and bid me adieu
And I sat and pondered on what I should do

For I craved violence, I crave to be free
From the people who wish to control me
Yes I believe in anarchy’s rein
I know that dictators only bring pain

Oh, woe to thee, ye people of order
I hope your homes continue to smolder
And that you never rise again
And leave me be and leave my friends

I prepared for battle, I hoarded and schemed
But I did not know all was not what it seemed
My allies unstable, their loyalty thin
Yes we would have victory but what would we win?

The battle was chaos, blood roared in my ears
A chain of explosions, they looked up with fear
They set up a leader and shouted hoorays
And I shuddered and realized that I’d been betrayed

Is this what you want, corruption and power?
Well I won’t stand for it, this is my hour!
Now I release my beasts upon thee!
And I laughed in pain as I watched them all flee

Oh, woe to thee, ye people of order
I hope your homes continue to smolder
And that you never rise again
And woe to those who called me a friend

I fled until silence was all I could hear
The voices once screaming now hummed in my ears
The cold it was lonely but I was alone
And I promised that I’d not let blood taint my home

But then came a message from my only friend
Oh warrior hide, or else this is the end
They’ve bound up my wings and they hunt for your head
They promised me justice but they’ll see you dead

They came to me with an armed battalion
Held an ax to my innocent stallion
And said: Now it is your turn to bow!
See how the king has fallen now?

They raised an anvil and laid me below
They thought to crush me painful and slow
But I did live, and I did flee
And I put my pick through the butcher’s teeth

Oh, woe to thee, ye people of order
I hope your homes continue to smolder
And that you never rise again
And woe to those who called me a friend

Malheur aux gens de l'ordre

Oh la violence m'appelle, j'ai déjà répondu
J'avais fait de nombreux ennemis, j'avais réglé mes comptes
Mais j'ai fini par me lasser et je me suis installé
Et j'ai fièrement porté le poids de ma couronne

J'ai vécu seul, loin dans le lointain
Où il n'y avait pas de violence pour troubler mon cœur
J'avais rangé mon épée et j'avais levé ma houe
Et j'ai menti en disant que je ne partirais jamais

Mais un cri est venu d'un homme que je connaissais
Quelqu'un à qui j'avais montré une rare compassion
Alors j'ai ouvert ma porte
À l'homme qui m'a promis sang et guerre

Oh, malheur à vous, gens de l'ordre
J'espère que vos maisons continuent de fumer
Et que vous ne vous relèverez jamais
Et que vous me laisserez tranquille et que vous laisserez mes amis

Je l'ai suivi loin vers une terre lointaine
Où il avait été exilé par un seul homme
Ses cornes étaient malveillantes, son pouvoir immense
Et quand tu regardais dans ses yeux, tu étais englouti par la haine

Il m'a emmené à l'abri, son humble demeure
Une grotte pitoyable que ses camarades appelaient chez eux
Il m'a donné un lit et m'a dit adieu
Et je me suis assis et j'ai réfléchi à ce que je devais faire

Car je désirais la violence, je désire être libre
Des gens qui souhaitent me contrôler
Oui, je crois au règne de l'anarchie
Je sais que les dictateurs n'apportent que de la douleur

Oh, malheur à vous, gens de l'ordre
J'espère que vos maisons continuent de fumer
Et que vous ne vous relèverez jamais
Et que vous me laisserez tranquille et que vous laisserez mes amis

Je me suis préparé pour la bataille, j'ai amassé et comploté
Mais je ne savais pas que tout n'était pas ce qu'il semblait
Mes alliés instables, leur loyauté fragile
Oui, nous aurions la victoire mais que gagnerions-nous ?

La bataille était le chaos, le sang rugissait dans mes oreilles
Une chaîne d'explosions, ils regardaient avec peur
Ils ont désigné un leader et ont crié des hourras
Et j'ai frissonné en réalisant que j'avais été trahi

Est-ce ce que vous voulez, corruption et pouvoir ?
Eh bien, je ne l'accepterai pas, c'est mon heure !
Maintenant je lâche mes bêtes sur vous !
Et j'ai ri dans la douleur en les voyant tous fuir

Oh, malheur à vous, gens de l'ordre
J'espère que vos maisons continuent de fumer
Et que vous ne vous relèverez jamais
Et malheur à ceux qui m'ont appelé ami

J'ai fui jusqu'à ce que le silence soit tout ce que j'entendais
Les voix autrefois hurlantes maintenant murmuraient à mes oreilles
Le froid était solitaire mais j'étais seul
Et j'ai promis que je ne laisserais pas le sang souiller ma maison

Mais ensuite est venue un message de mon seul ami
Oh guerrier cache-toi, sinon c'est la fin
Ils ont lié mes ailes et ils chassent ta tête
Ils m'ont promis justice mais ils te verront mort

Ils sont venus à moi avec un bataillon armé
Ont tenu une hache contre mon innocent étalon
Et ont dit : Maintenant c'est ton tour de plier !
Regarde comme le roi est tombé maintenant ?

Ils ont levé une enclume et m'ont mis en dessous
Ils pensaient me broyer lentement et douloureusement
Mais j'ai survécu, et j'ai fui
Et j'ai mis mon pic dans les dents du boucher

Oh, malheur à vous, gens de l'ordre
J'espère que vos maisons continuent de fumer
Et que vous ne vous relèverez jamais
Et malheur à ceux qui m'ont appelé ami

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