Tango
Mes amours s'enchaînent,
Se lassent et s'endorment,
Inquietante rumeur venue de l'automne.
Je revois parfois l'écume dans nos regards intimes,
Jamais rien ne s'efface mais tout s'abîme.
Il était beau le temps où si naïvement
Nous plogions corps et âme
Et Brûlions lentement nos passoins.
J'ai eu beau faire le choix de ne plus aimer autant,
Je me perds à la recherche des caresses d'antan.
Le coeur accablé de culpabilité,
J'ai refermé la porte de mon intimité.
Où se cache cette liberté tant convoitée?
Me serais-je trompé en la croyant à ma portée?
Mon corps est encore mais l'esprit n'y est plus,
Il erre comme une voile morte
Cherchant le vent, le croyant perdu.
En regardant au loin parfois je me dis que
J'ai encore le temps
Avant d'avoir vraiment tout perdu.
Un rien de chaleur et ne plus être seul.
Rien qu'une lueur dans mon amour en deuil.
Trouver la quiétude dans les yeux d'une femme,
Faire fondre la solitude par les flammes,
Le feu consumant mon âme,
Je l'éteins de mes larmes,
Cette quiétude m'alarme et l'inquiétude me gagne.
Je me sens comme un enfant ayant peur de grandir.
Je ne vis que par elle, pour elle et en elle
Et m'accroche à ses ailes.
Un rien de chaleur et ne plus être seul.
Rien qu'une lueur dans mon amour en deuil.
Mes amours s'enchaînent,
Se lassent et s'endorment,
Inquiétante rumeur venue de l'automne
Je revois parfois l'écume dans nos regards intimes,
Jamais rien ne s'efface mais tout s'abîme.
Tout s'abîme.
Tango
Mis amores se encadenan,
Se cansan y se duermen,
Inquietante rumor proveniente del otoño.
A veces veo la espuma en nuestras miradas íntimas,
Nada se borra pero todo se deteriora.
Era hermoso el tiempo en el que tan ingenuamente
Nos sumergíamos cuerpo y alma
Y lentamente quemábamos nuestras pasiones.
Por más que intenté elegir no amar tanto,
Me pierdo buscando las caricias de antaño.
El corazón abrumado de culpabilidad,
He cerrado la puerta de mi intimidad.
¿Dónde se esconde esa libertad tan anhelada?
¿Me equivoqué al creer que estaba a mi alcance?
Mi cuerpo sigue aquí pero mi mente ya no,
Vaga como una vela muerta
Buscando el viento, creyéndolo perdido.
Mirando lejos a veces pienso que
Todavía tengo tiempo
Antes de haber perdido realmente todo.
Un poco de calor y no estar solo.
Solo un destello en mi amor en duelo.
Encontrar la tranquilidad en los ojos de una mujer,
Derretir la soledad en llamas,
El fuego consumiendo mi alma,
Lo apago con mis lágrimas,
Esta tranquilidad me alarma y la inquietud me gana.
Me siento como un niño temeroso de crecer.
Vivo solo por ella, para ella y en ella
Y me aferró a sus alas.
Un poco de calor y no estar solo.
Solo un destello en mi amor en duelo.
Mis amores se encadenan,
Se cansan y se duermen,
Inquietante rumor proveniente del otoño.
A veces veo la espuma en nuestras miradas íntimas,
Nada se borra pero todo se deteriora.
Todo se deteriora.