Tonton du bled

Tío del Bled

Tonton du bled

504 vagón cargado, subir a los sobrinos Sólo un momento que puse en el techo el gran tronco azul Sombra como un equipo de fútbol, coches cerca del SolonOn son los últimos inquilinos quitanEl lleno de gasoil y tweets para no flancherBillel orinará mientras hago mi pequeño caminoDirección al puerto, dos días de pie en el PisoHasta Marsella con el coche un poco inclinado más de 24 horas de barco, sé que no es un regalo.Pero lo que voy a disfrutar en el lugar Guidoa Bejaïa Ciudad en la cima de mi montañaAntes de volver a feudarl, hago un pequeño recorrido por Oranvu que en París robé todo TatiI saciaré todo el pueblo, incluso el más pequeño de la tela y joyas para los recién casados y juguetes en desorden para los recién nacidos {Abstenerse:} Quería quedarme en la ciudad mi padre me dijo «le le le la» En ese caso traigo a todos mis amigos «le le le le la» Así que en una semana vuelvo a Vitry «le le le la» Terminaré mis días allí «oua oua"Estoy en la playa en Boulémat con mi zinc y sus Derbukadans mano un vaso de Selecto imitación cocaUna capa de zit-zitoun en el cuerpo y en los brazosCon mi amigo en un fondo de zahouaniaon habla de todo y nada, desde Nike Air a visasDesde el cruce del desierto al buen cuscús de YemaY mi primo dice yo: «Karim t'kiifeut eul zeut la? «Fue tan bueno que tiré mi esmalte en Ras con 2, 3 bledards escribimos la discusiónMahmoud no puede evitar decir que estoy en LaChansonUno de ellos me dice, «No te vi fi tilivision"Y el otro me pregunta, «Sarra teurlof Mickaëljackson"Ellos me hablan demasiado rápido y el jerga de Blardi saben esto que lo harían por un puñado de comensales por un puñado de comensales por un puñado de comensales por un puñado de comensales por un puñado de comensales por un puñado de comensales me tiraría a tu hermanaEl sol se pone y todos se van a casa. Es hora de la comida y la cabeza para los demás. Los ChicHai pasaron un buen mes en lo que llaman el Tercer Mundo y si tuviera suficiente dinero, los traería a todos de vuelta. Dedico esta pieza a los desaparecidos, a los niños y a las mamás y regresé a la ciudad en rrbiaconate para ver mis potots y mi chebbapent dos semanas, comí que del chorbaj'terminará mis días allí inch'allah
504 break chargé, allez montez les neveuxJuste un instant que je mette sur le toit la grosse malle bleueNombreux comme une équipe de foot, voitures à ras du solOn est les derniers locataires qui décollentLe plein de gazoil et d'gazouz pour pas flancherBillel va pisser le temps qu'j'fasse mon petit marchéDirection l'port, deux jours pied sur l'plancherJusqu'à Marseille avec la voiture un peu penchéePlus 24 heures de bateau, je sais c'est pas un cadeauMais qu'est-ce que je vais kiffer sur la place GuidoA Bejaïa City du haut de ma montagneAvant d'rentrer feudarr, j'fais un p'tit tour par OranVu qu'à Paris j'ai dévalisé tout TatiJ'vais rassasier tout le village même les plus petitsDu tissu et des bijoux pour les jeunes mariésEt des jouets en pagaille pour les nouveaux-nés{Refrain:}J'voulais rester à la cité mon père m'a dit "lé lé la"Dans c'cas là j'ramène tous mes amis "lé lé la"Alors dans une semaine j'rentre à Vitry "lé lé la"J'irai finir mes jours là-bas "oua oua oua"J'suis sur la plage à Boulémat avec mon zinc et son derboukaDans la main un verre de Selecto imitation CocaUne couche de zit-zitoun sur le corps et sur les brasAvec mon pote sur un fond de ZahouaniaOn parle de tout et de rien, des Nike Air aux visasDe la traversée du désert au bon couscous de YémaEt mon cousin m'dit : "Karim t'kiifeut eul zeut la?"Il était tellement bon que j'ai jeté mon cirage en rasAvec 2, 3 blédards on tape la discussionMahmoud n'peut pas s'empêcher de dire que j'suis dans lachansonL'un d'eux me dit : "Moi j't'ai pas vu fi tilivision"Et l'autre me demande : "Sarra teurlof MickaëlJackson"Ils m'parlent trop vite et en argot d'blédardJe sais ce qu'ils feraient pour une poignée de dinards counardPour une poignée de dinards counard je baiserais ta sœurLe soleil se couche et tout l'monde rentre chez soiC'est l'heure du repas et d'la teille pour d'autres la chichaJ'ai passé un bon mois dans c'qu'on appelle le tiers-mondeEt si j'avais assez d'oseille j'ramènerais tout le mondeMais j'peux pas fermer les yeux sur c'qui s'passe vraimentJ'dédie ce morceau aux disparus, aux enfants et aux mamansEt j'suis rentré à la cité en RrbiaContent d'revoir mes potots et ma chebbaPendant deux semaines, j'ai mangé que d'la chorbaJ'irai finir mes jours là-bas inch'Allah