Faudra bien que le démon sorte

Tendrá que salir el demonio

Faudra bien que le démon sorte

Tienes los ojos fríos como el miedo que pasaT'as les yeux froids comme la peur qui passe
De un extremo de la noche, has hecho tu palacioD'un bout d' la nuit, t'as fait ton palace
En pleno día, no se nota nadaEn plein jour, on ne remarque rien
Pero llega la sombra y todo te perteneceMais vient l'ombre et tout t'appartient

Las luces pálidas se deslizan de los farolesDes lueurs blêmes s'écoulent des réverbères
La madona en gris paga tu copaLa madone en gris paie ton verre
Tú, en tu pasarela, él, en su callejónToi, sur ta passerelle, lui, dans sa ruelle
Todo el mundo vive de muerte naturalTout l' monde vit de mort naturelle

Allá, tres bolas hacen rebotar el terciopeloLà-bas, trois boules font claquer le velours
Marco se derrumba, la Mondaine está cercaMarco s'écroule, la Mondaine est autour
Sabes muy bien que los maestros ladronesTu sais très bien que les maîtres-voleurs
Nunca olvidan el sabor de su miedoN'oublient jamais le goût de leur peur
Pero tú no dices nada, solo hablas con la nocheMais tu n' dis rien, tu ne parles qu'à la nuit
El doctor chino huye sin ruidoLe docteur chinois fuit sans bruit
Sus pacientes parecen estar sufriendoSes patientes ont l'air d'avoir de la peine
A ti te sorprendería que regresaraToi, ça t'étonnerait qu'il revienne

{Estribillo:}{Refrain:}
Para empujar tu puerta, para empujar tu puertaPour pousser ta porte, pour pousser ta porte
Para empujar tu puerta, tiene miedo de que salga el demonioPour pousser ta porte, il a peur que le démon sorte
Para empujar tu puertaPour pousser ta porte

El hotel de la sombra no tiene botones de ascensorL'hôtel de l'ombre n'a pas d' garçon d'étage
En los pasillos, los traficantes hacen su repartoDans les couloirs, les fourgueurs font l' partage
Tu lavabo puede gotear toda la nocheTon lavabo peut fuir toute la nuit
No irás a ver las mariposas del aburrimientoT'iras pas voir les papillons d' l'ennui
Al fondo del patio, está la radio que mienteAu fond d' la cour, y a la radio qui ment
Todo el mundo debería morir a los veinte añosTout l' monde devrait mourir à vingt ans
El mundo es tan viejo, cierra un poco los ojosLe monde est si vieux, ferme un peu les yeux
No encontrarás nada mejorTu pourras rien trouver de mieux

{al Estribillo}{au Refrain}

El final de las calles, es tu única ternuraLe bout des rues, c'est ta seule tendresse
Pierdes tu vida por delicadezaTu perds ta vie par délicatesse
En los bulevares, los rescates de neónSur les boulevards, les secours de néon
Mastican la esperanza, conoces la canciónMâchonnent l'espoir, tu connais la chanson
Tus gafas oscuras, tus pastillas de nieblaTes lunettes noires, tes pilules de brouillard
No cambiarán nada en la historiaÇa va rien changer à l'histoire
Pero a veces esperas seguir en la TierraMais parfois t'espère être encore sur la Terre
Para el fin del milenioD'ici la fin du millénaire

{al Estribillo}{au Refrain}