María

María

María

Est-ce que tu t'appelles seulement María..!Acaso te llamaras solamente María..!
Je ne sais pas si tu étais l'écho d'une vieille chanson,No sé si eras el eco de una vieja canción,
mais il y a longtemps, longtemps, tu as été profondément miennepero hace mucho, mucho, fuiste hondamente mía
sur un paysage triste, évanoui d'amour...sobre un paisaje triste, desmayado de amor...

L'Automne t'a apportée, mouillée d'agonie,El Otoño te trajo, mojando de agonía,
ton petit chapeau pauvre et le manteau marron...tu sombrerito pobre y el tapado marrón...
Tu étais comme la rue de la Mélancolie,Eras como la calle de la Melancolía,
qui pleuvait... pleuvait sur mon cœur..!que llovía...llovía sobre mi corazón..!

María..!María..!
Dans l'ombre de ma chambreEn las sombras de mi pieza
c'est ton pas qui revient...es tu paso el que regresa...

María..!María..!
Et c'est ta voix, petite et triste,Y es tu voz, pequeña y triste,
celle du jour où tu as dit :la del día en que dijiste:
"Il n'y a plus rien entre nous..""Ya no hay nada entre los dos.."

María..!María..!
La plus mienne..! La Lointaine..!La más mía..! La Lejana..!
Si je revenais un matinSi volviera otra mañana
dans les rues de l'adieu..!por las calles del adiós..!

Tes yeux étaient des ports qui gardaient des absents,Tus ojos eran puertos que guardaban ausentes,
leur horizon de rêves et un silence de fleur...su horizonte de sueños y un silencio de flor...
Mais tes bonnes mains, revenaient présentes,Pero tus manos buenas, regresaban presentes,
pour guérir ma fièvre, décolorées d'amour...para curar mi fiebre, desteñidas de amor...

Un Automne t'a apportée..! Ton nom était María,Un Otoño te trajo..! Tu nombre era María,
et je n'ai jamais su rien de ton triste chemin...y nunca supe nada de tu rumbo infeliz...
Si tu étais comme le paysage de la Mélancolie,Si eras como el paisaje de la Melancolía,
qui pleuvait... pleuvait, sur la rue grise...que llovía...llovía, sobre la calle gris...