Le Portugais

Los portugueses

Le Portugais

Con su martillo de estacaAvec son marteau piqueur
Está cavando el camino del camino de mañanaIl creuse le sillon de la route de demain.
Él pone su corazón en ellaIl y met du coeur,
El sol y las heladas están escritas en sus manosLe soleil et le gel sont écrits sur ses mains,
El portugués en su rojo enceradoLe Portugais dans son ciré tout rouge
Parece un espantapájarosQui ressemble à un épouvantail...
¿Has visto al extraño arador?As-tu vu l'étrange laboureur
¿Prados de hormigón y campos de rocallos?Des prairies de béton et des champs de rocailles?

Es necesario hacer viajesIl faut en faire des voyages,
Tenemos que hacer un largo caminoIl faut en faire du chemin.
Ya no está en su puebloCe n'est plus dans son village
Que podemos ganarnos nuestro panQu'on peut gagner son pain...
Lejos de su techo, de su ciudadLoin de son toit, de sa ville,
Quinientas millas al norteÀ cinq cent milles vers le Nord,
Por la noche en un barrio marginalLe soir dans un bidonville
Los portugueses se están quedando dormidosLe Portugais s'endort.

Llegó a la estación de tren de Austerlitz hace dos añosIl est arrivé a la gare d'Austerlitz voilà deux ans déjà...
Sólo tiene una idea, hacer mucho dinero y volver allíIl n'a qu'une idée, gagner beaucoup d'argent et retourner là-bas.
El portugués en su rojo enceradoLe Portugais dans son ciré tout rouge
¿Quién parece un espantapájaros?Qui ressemble à un épouvantail -
Él no puede oírteIl ne t'entend pas,
Está en camino a PortugalIl est sur le chemin qui mène au Portugal.

Es necesario hacer viajesIl faut en faire des voyages,
Tenemos que hacer un largo caminoIl faut en faire du chemin.
Ya no está en su puebloCe n'est plus dans son village
Que podemos ganarnos nuestro panQu'on peut gagner son pain...
Lejos de su techo, de su ciudadLoin de son toit, de sa ville,
Quinientas millas al norteÀ cinq cent milles vers le Nord,
Por la noche en un barrio marginalLe soir dans un bidonville
Los portugueses se están quedando dormidosLe Portugais s'endort.