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Mes Mains

Demago

Letra

Mes Mains

Des caractères flous et des mains visqueuses
Une dernière angoisse et des hurlements sourds
Venant des plaines, les couleurs se déchirent
Et s'éraflent, les unes aux autres
La violence de la ville qui hurle dans les veines
Du béton dans le coeur qui cimente les peines
Des appels au secours bruissent au loin
Dans la gare de l'Est, dans ma gare de l'Est
Où sont passés mes envies et mes rires
Je n'ose même plus accrocher
Un espoir au creux d'une oreille
Aveuglé par ma bile qui écume mes rêves
Qui éteint la lueur au chevet du sommeil
Heureusement que j'ai l'amour parce je t'aime ma belle
Mais bon dieu que c'est dur, dur d'avoir à se supporter,
D'avoir à se haïr
Dans la gare de l'Est, dans ma gare de l'Est

Je regarde mes mains qui me rendent si coupable
D'abandonner en chemin d'être aussi vulnérable
Je sens dans mes reins ces zébrures indicibles
Que je creuse de mes mains
Comme des flèches mangent la cible
Et j'abhorre cette misère, qui me prend par derrière
Qui me traîne dans la boue et qui me tient par le cou
Et ce corps qui se courbe, je me sens, naître

Des caractères flous, des paroles poisseuses
Une dernière paroisse et des hurlements sourds
Venant de l'Eden, tous les vents se déchaînent
Et terrassent, la brume du Nord
Avec les trains qui se marrent à me voir dérailler
Qui éclairent de leurs phares la nébulosité
Dans l'angoisse et le charme de mon intimité
Dans la gare de l'Est, dans ma gare de l'Est

Je regarde mes mains qui me rendent si coupable
D'abandonner en chemin d'être aussi vulnérable
Je sens dans mes reins ces zébrures indicibles
Que je creuse de mes mains
Comme des flèches mangent la cible
Et j'abhorre cette misère qui me prend par derrière
Qui me traîne dans la boue et qui me tient par le cou

Et ce corps qui se courbe, je me sens, naître
Je sculpte le brouillard
Les yeux remplis de sommeil
Avec la langue enfoncée dans la glaise
Des douleurs intercostales dans les côtes d'Armor
Des sillons épars et des pulsions nocturnes
Je veux des arbres, des arbres
Je veux des arbres, des arbres, des arbres …

Je regarde mes mains qui me rendent si coupable
D'abandonner en chemin d'être aussi vulnérable
Je sens dans mes reins ces zébrures indicibles
Que je creuse de mes mains
Comme des flèches mangent la cible
Et j'abhorre cette misère, qui me prend par derrière
Qui me traîne dans la boue, et qui me tient par le cou
Et ce corps qui se courbe, je me sens, naître

Je sculpte le brouillard
Les yeux remplis de sommeil
Avec la langue enfoncée dans la glaise
Une lampée d'ammoniac, je suis maniaque

Mis Manos

Con caracteres borrosos y manos viscosas
Una última angustia y gritos sordos
Provenientes de las llanuras, los colores se desgarran
Y se arañan unos a otros
La violencia de la ciudad que grita en las venas
Concreto en el corazón que cementa las penas
Llamados de auxilio susurran a lo lejos
En la estación del Este, en mi estación del Este
¿Dónde están mis deseos y mis risas?
Ni siquiera me atrevo a aferrarme
A una esperanza en el oído
Cegado por mi bilis que espuma mis sueños
Que apaga la luz al borde del sueño
Afortunadamente tengo amor porque te amo, mi bella
Pero por Dios, qué difícil es, difícil tener que soportarse,
Tener que odiarse
En la estación del Este, en mi estación del Este

Observo mis manos que me hacen sentir tan culpable
De abandonar en el camino, de ser tan vulnerable
Siento en mis riñones esas marcas inefables
Que excavo con mis manos
Como flechas que alcanzan el blanco
Y aborrezco esta miseria, que me toma por detrás
Que me arrastra en el barro y me sujeta por el cuello
Y este cuerpo que se dobla, me siento, nacer

Con caracteres borrosos, palabras pegajosas
Una última parroquia y gritos sordos
Provenientes del Edén, todos los vientos se desatan
Y derriban, la bruma del Norte
Con los trenes que se ríen al verme descarrilar
Que iluminan con sus luces la nebulosidad
En la angustia y el encanto de mi intimidad
En la estación del Este, en mi estación del Este

Observo mis manos que me hacen sentir tan culpable
De abandonar en el camino, de ser tan vulnerable
Siento en mis riñones esas marcas inefables
Que excavo con mis manos
Como flechas que alcanzan el blanco
Y aborrezco esta miseria que me toma por detrás
Que me arrastra en el barro y me sujeta por el cuello
Y este cuerpo que se dobla, me siento, nacer

Esculpo la niebla
Los ojos llenos de sueño
Con la lengua hundida en la arcilla
Dolores intercostales en las costillas de Armor
Surcos dispersos y pulsiones nocturnas
Quiero árboles, árboles
Quiero árboles, árboles, árboles…

Observo mis manos que me hacen sentir tan culpable
De abandonar en el camino, de ser tan vulnerable
Siento en mis riñones esas marcas inefables
Que excavo con mis manos
Como flechas que alcanzan el blanco
Y aborrezco esta miseria, que me toma por detrás
Que me arrastra en el barro, y me sujeta por el cuello
Y este cuerpo que se dobla, me siento, nacer

Esculpo la niebla
Los ojos llenos de sueño
Con la lengua hundida en la arcilla
Un sorbo de amoníaco, soy maniático


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