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L'imaginaire

Léo Ferré

Letra

L'imaginaire

Dans le cr?scule jaloux de l'ordinateur fid?, sous les mains programmatrices du beau temps, quand les services m?onucl?res auront d?d?u'il fera beau demain, parce que demain le pouvoir mettra son chapeau de travers, parce qu'il aura besoin de certaines assurances du c?des amibes ou du c?des exhalaisons sud-am?caines, ou du c?de ses d?ndances sexuelles ou financi?s - ce qui reviendra au m? - sous les mains programmatrices aussi du mauvais temps ou du temps gris, ou du temps maussade - tout cela ?nt absolument pr?sible et pr? de toute ?rnit?e bande perfor?- alors, ce cr?scule prendra le temps d'en faire ?a fantaisie et, d'accord avec le soleil, avec le vent, avec les rafales ou le silence objectif arrivant des galaxies perdues - pas pour tout le monde - et des galaxies pr?ntes au bar de l'insouciance ou de la d?ison enfin venue comme de l'an dix mille... Alors, ce cr?scule remangera l'admis et le conforme, et le comique grandiose fera se remanger entre les mill?ires de conneries morales et abjectes, la moralit?bjecte, bien entendu.

Alors ? Alors ?

Les chats dessin?sur les bandes t?vis? prendront leur ombre pour la proie
Les fleurs des champs s'en iront prendre un verre de sollicitude chez Interflora
Les camions d?its sur la route s'appelleront et se videront de leur incomp?nce ?ouloir quand m? l'illusion
Les coqs du matin feront la sieste le matin et laisseront crever les pr?ntions hormonales et ?nomiquement inconsistantes
Les ch?s seront toujours savants mais le diront et monteront en chaire dans les for? frileuses et attentives
Les papiers perdus ne le seront pas pour eux-m?s et se reliront entre eux en faisant des remarques grammaticales aux imb?les qui les auront investis
Les ordures ne seront pas qu'obsc?s, elles imagineront positivement la puret?vang?que et se marreront tranquillement
Les cendriers vides se videront ?eur tour des obstacles canc?g?s et appris dans les publicit?ignobles et d?d?
Le cheval absent du fiacre de mon grand-p? fera savoir qu'il est devenu un oracle du sabot et du bon temps
Les t?scripteurs se videront des formules chiffr? et s'inventeront des d?ctions shakespeariennes qui feront se retourner Pompidou dans sa tombe et dans les toilettes ?dentes qu'il avait invent? avant de partir du c?du silence admis et v?r?toilettes qu'il avait d?gn? aux doigts vengeurs de la culture, sic !
Les catastrophes participeront d'un terrorisme intelligent et s'en prenant uniquement aux chefs quels qu'ils soient et de pr?rence des Etats d?rmais vacants
Les B?dictins sortiront de leur b?dicit?n gueulant fort des complaintes archa?es, de ces complaintes qu'on se tapait, nous autres, aux confins de l'odeur du sexe, de la vigne et du d?uragement, dans les discoth?es fortuites et cadenc?. C'est assez dire, ?a fin, de ce rock t'faire voir chez reggae si j'y suis !
L'?uvantail ne sera plus de mise. On t'?uvantera avec l'orgueil des gens de leur race, cette race qui n'en finit plus de se mouiller sous les encres fatidiques des imprimeries d?d? et pourtant pr?ntes... Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre ! Marre !
Le journal sera un petit malfaisant dans les arbres de ta destin? chacun ayant son arbre, son code des incompris, du qu'en diront-ils, du t'en fais pas minette, je te la ferai en douce et en sextant, des fois que ton navire, au port, mouillera tranquillement sous mon objet fid? et conquis.
L'??re se comptera pour le plaisir : trois secondes et je t'emmanche sous l'œil du bananier de service, l?as dans les Afriques souterraines et complices, avec du noir aux yeux. F?ral ! Bien s?et je t'accorderai avec ma guitare, le son propre, tout ?ait dans le microprocesseur de ma fantaisie, de mon courage ?'immoler quand m? dans ces USA d?d?et multiples autant par la farce que par la p?.
Et oui ! F?ral, F?ral, depuis la cellule anar jusqu'au tremblement des r?rgitations staliniennes et productrices d'int?ts majeurs. Quelle foutaise ! Quelle foutaise ! Quelle foutaise !
La ouate se prendra ?eun, le soir, apr?le ramadan et pardi ! Mon copain de toujours, tu te la mettras au fond de ta gouge, bien huil?des principes gestuels, surtout quand la fille est ?rt?comme un drapeau sous le vent, quand elle est fagot? figur? et cynique aussi
?la rivi? alors qui s'en ira vers ses d?rs perdus et puis r?vent?par le silence du temps toujours arr? malgr?e quartz de sa montre
Et puis vers l'autre aussi qui d?uline ?a radio des conneries pay? et irr?rsibles
Et les cl?es ? Dis donc, les cl?es et leurs images refl?es dans les magazines up-to-date, dans les cachots de ces mecs qui transitent l?our vingt ans ou pour quoi ?
Le cocktail Molotov ? Il se boira de pr?rence ?eun aussi et avec une fille dans le t?breux, celui qu'on ne montre jamais ?oins que, s'en servant, on puisse imaginer le cinoche provoqu?et on le provoquera ce cinoche, parole !
L'angoisse se parlera avec des paroles nouvelles et venues des magazines surpris, ces magazines psychia'horreur o?entassaient depuis des lustres le style et le phras?e ces d?v?de l'autrichienne Freud sexy
Le copyright se mettra partout, surtout dans les yeux des passants et on pourra les ?ter sans probl?. Copyright 2000 tous droits de repro autoris?y compris les pays fabuleux, et les fables nouvelles and co and co and co and co... Je te tiens bien en vue mon petit ! Et quant aux yeux introvers? ils n'auront plus de larmes. On les aura ?'œil, aussi !
Le philat?ste se fera timbrer chez lui, et les timbres, alors, joueront au poker d'as avec des croupiers dans les oreilles, comme ? au moins, ils sauront comment se faire tamponner le tirage correctement !
La photographie sera l'?rnelle complainte du sourire, des l?es constell?, des orages soumis au mieux des int?ts du zoom de service ?'hebdomadaire du d?in et de la frime enfin conquis
Le tout Paris, le tout New York, le tout Nomenklatura, le tout Firstcombine and Co inabordables, comme toujours, avec dans le fond de la glotte et du soubassement - tu vois c'que j' veux dire - une d?sp?nce ?e pouvoir se faire aborder vraiment, comme toi et moi, avec l'eau ?a bouche et le sentiment ?a ceinture, ?a ceinture
Les fables ne seront plus de La Fontaine, elles s'illustreront comme tu voudras, dans l'?an blas?e ta t?preneuse, de ta t?penseuse et puis pensante, alors que le loup se fera les ongles dans le supermarch?e la trouille et du plastique enfin nucl?is?Ouais !
La guenille remplacera le smoking, comme ?au moins tu seras seul, avec quelques autres quand m? et enguenill?comme toi, au gala de l'Op? avec, au pupitre, la mis?, en vison m??Le prox?te fera travailler les ordures. Les ordures feront travailler les prox?tes. Et tout rentrera dans le rang, sur les Champs Elys?, quand les chars d'assaut descendront leur nostalgie en tirant de pr?rence sur les ordures et sur les prox?tes
Les ma?s seront ?'aise dans leur qu'en dira-t-on de ciment arm?bien arm?parmi les mimosas de l'hiver C?d'Azur des fois que le promoteur de service n'aura pas fait le n?ssaire et l'habituelle connerie de commander avant de recevoir et c'est lui qui partira les jambes en l'air comme pour mieux gratter le ciel de ces New York, un peu trop d?rdant ; ?t'apprendra ?romouvoir, toi tranquillement tanqu?ans ta villa formide alors que les gosses n'en font qu'?eur faim et ?eur mis? ! Et ?eur mis?, porca miseria !
Les fleuves descendront de leurs mississipiques pr?ntions et voudront se pr?nter au glas de l'Union des Rivi?s et du Plasma souterrain et de la Biologie contemporaine ! C'est ?elui qui descendra le premier ces Niagara de la d?ction et du d?uragement. Les fleuves, bien s?ne seront pas l?. Je plaisante... Partis, oui, partis vers d'autres r?s de continents. Ils mouilleront de fid?t?eux, de fid?t? notre vue per?te et fraternelle. Ils ne seront plus l?our nous ?ter la honte de ne pas les reconna?e
Alors les saumons remonteront leurs anciens amis avec des b?illes et ils mourront sans faire, ils repartiront peut-?e sur des planches ?illets ?a retraite et recycl?dans la glissade d?sp?e des demeur?politiques et incompris

Les Pr?dents ? What do you think ? Qu'est-ce que tu dis ? Qu?osa dice ? Les Pr?dents, I Presidenti ? Y en aura plus. Pourquoi ? Parce qu'on les aura tous descendus en vrac ou en dentelle. Alors le monde ira sans Pr?dents. Jamais plus ! On rencontrera un ancien Pr?dent en lui disant : Alors, Cher Pr?dent... Et il se tirera vite vite vite fait en vous priant de croire ?on identit?erdue : Moi ? Je ne suis pas l?. Pr?dent, President, Presidente ? Vous voulez rire, non ? Et le courage l'?uffera

Les domestiques seront ?a table d'honneur ??de... Ils pr?deront ! Et leurs anciennes employeuses leur lisseront le chinchilla en prenant des pr?utions de m?pause, le sang coulant dans la m?ire de leur fourchette
Les femmes mod?s tiendront Van Gogh par la main et lui panseront l'oreille en all?en se disant : Si j'?is une pute, il me dessinerait et je lui ferais ?uter de la musique et il me mettrait son oreille dans ma main et je pourrais la lui rendre. Mais Van Gogh, m? en l'an dix mille, ne sera pas encore connu. Il cr?ra ?'envers ou ?'endroit, ?d?ndra des fuseaux horaires et de mc2
Les salopes ne seront plus salopes car elles seront toutes crev?. Du moins, nous l'esp?ns bougrement, tout en le proph?sant
Les morales b?rdes ne devront rien ?ersonne car elles passeront inaper?s dans les rues. Toujours ?de gagn?
L?ne prendra le train une derni? fois avant de descendre d?nitivement de ses affiches. Il ira ?dessa pour acheter un bateau de 1905 que lui refilera un metteur en page nomm?otemkine. Les donations se feront d?rmais entre morts, comme ? au moins, ??tera des mis?s et du temps au Code Civil qui s'en ira ?a p?e chez son ami le Code P?l
Lundi, c'est mardi et puis ce sera aussi jeudi et l'autre semaine du dernier dimanche avec les avatars de l'Histoire ancienne et de la M? Sorbonne. Lundi, ce sera le jour de l'amour, mardi l'anarchie, mercredi la tendresse, pas trop parce que c'est souvent la merde aussi, jeudi le sourire, vendredi la paix, samedi j'te fous mon billet et dimanche on mangera avec Chaplin

Le five o'clock se prendra ?okyo dans le juste fuseau, hier par exemple, avec du Corton 64 dans le syst? D et puis du transistor pour ces dames, avant que ne s'?igne le dernier n? de la derni? fleur fan?de seize piges
Les nœuds plut?arins se d?ront avec ivresse et les bateaux mouillant au port se tireront avec Apollinaire un soir de demi-brume ?ondres
Le cri sera celui de la femme, uniquement de la femme, quand elle joue ?a marelle avec l'abominable besoin de vendre son torrent de glyc?ne, m? pour rien
Les balais s'ajusteront bien, immobiles, regardant filer les saloperies quotidiennes, sous l'œil du syndicat de la paille fid?, l'œil abstrait mais ouvert sur l'ordure et les bienfaits du repos et de l'?logie contemporaine
L'anonyme se trouvera facilement. On le verra courir, les yeux rougis par un chagrin d'identit?Les pancartes te diront o? faut aller. Seul, planant comme un aigle lissant l'azur pendant que le charter, ?? r?tivera ses omoplates
L'encyclop?e sera transsexuelle
Les logarithmes lanceront un d? aux machines ?alculer
Les machines ?alculer se tromperont et deux et deux feront peut-?e cinq comme disait Dosto?ski et ?sera charmant
Les balles tir? sur toi s'arr?ront devant toi et, la deuxi? fois, elles se feront un devoir de boomerang et tu seras le chef
Le brouillard descendra sur la b?se
Les mandolines joueront le concerto pour violon et orchestre de B? Bartok et B? se fera enterrer une deuxi? fois ?ew York en 1945 et ses amis paieront la casse
Le p?ole ? Qu'est-ce que c'est ?

Les serrures seront interdites comme ?it interdite l'h?? au moyen ? et pour planquer ta marie-jeanne, tu n'auras plus qu'?a sortir ?a 1925, les cheveux ?a gar?ne et le gar? dans l'entrepont
Les banques ?angeront quelques coups d'œil, quelques id? subversives, enfin ! Et diront ?mmanuel Kant de se taper une fille au lieu de se masturber, chaque vendredi, au pied du m? arbre. Elles lui placeront, s'il le d?re, la critique de la raison mandragore. Quant ?a puret?il pourra toujours aller ?on arbre.
Les portes s'entreb?leront ?ause de l'ennui et mettront leur main devant la bouche pour ne pas g?r les populations. La porte de 68 mettra son poing devant la bouche, ?lui rappellera de bons souvenirs
L'?gme proposera une ?ssion ?a t? : Dis-moi qui tu aimes et je te dirai pourquoi t'es con !
Les crustac?prendront leur temps pour s'accrocher ?n espoir perdu. On leur jouera de la musique dod?cophonique, bien entendu !
Mille se verra comme une tonne de bon sens, enfin, et quand un camion de trente-cinq tonnes le doublera sur l'autoroute, il pourra toujours lui envoyer des oranges. Mille, peut-?e
Les pickpockets s'habitueront ?ller sans poches, comme les croupiers. Ils piqueront par contumace
Le laboureur imaginera
La cassation, ce sera un devoir de vertueuse connivence avec l'œuf frais dans les mains de ta petite fille de dix mois
Le casse ? Ce sera un devoir de d?dente proc?re avec les cacahu?s quand il pleuvra des dollars or
La critique sera aussi une transsexuelle qui couchera avec le critique du Figaro un soir de noce
Les exploit?polonais seront des exploitants de leurs exploits polonais et les exploitants seront toujours des exploitants des exploits polonais. Et si t'as pas compris, tu pourras toujours aller voir L?ne ?dessa chez l'armateur
Liquider sera un verbe simple, premi? conjugaison, avec un seul temps : imp?tif pr?nt !
Les livres ne se liront plus. Ils se mangeront entre eux ?a table des mati?s

Les inscriptions ne seront plus que baln?res :
Ci-g?l'imaginaire
Il s'est noy?Il ?it nu

Priez pour eux !

El imaginario

En el crepúsculo celoso de la computadora fiel, bajo las manos programadoras del buen tiempo, cuando los servicios mononucleares hayan decidido que hará buen tiempo mañana, porque mañana el poder se pondrá su sombrero torcido, porque necesitará ciertas garantías del código amibiano o del código exhalaciones sudamericanas, o del código de sus tendencias sexuales o financieras - lo que vendrá a ser lo mismo - bajo las mismas manos programadoras también del mal tiempo o del tiempo gris, o del tiempo sombrío - todo esto es absolutamente posible y cercano a toda eternidad banda perforada - entonces, este crepúsculo tomará el tiempo para hacer su fantasía y, de acuerdo con el sol, con el viento, con las ráfagas o el silencio objetivo que llega de las galaxias perdidas - no para todos - y de las galaxias presentes en el bar de la despreocupación o del desdén finalmente llegado como del año diez mil... Entonces, este crepúsculo volverá a comer lo admitido y lo conforme, y lo cómico grandioso hará que se vuelvan a comer entre las toneladas de tonterías morales y abyectas, la moralidad objetiva, por supuesto.

¿Entonces? ¿Entonces?

Los gatos dibujados en las bandas televisivas tomarán su sombra por presa
Las flores de los campos se irán a tomar una copa de solícitud en Interflora
Los camiones detenidos en la carretera se llamarán y se vaciarán de su incompetencia de querer cuando menos la ilusión
Los gallos de la mañana tomarán la siesta por la mañana y dejarán morir las pretensiones hormonales y económicamente inconsistentes
Los perros siempre serán sabios pero lo dirán y subirán al púlpito en los bosques fríos y atentos
Los papeles perdidos no lo estarán para ellos mismos y se releerán entre ellos haciendo comentarios gramaticales a los imbéciles que los hayan invertido
La basura no será solo obscena, imaginarán positivamente la pureza vengativa y se reirán tranquilamente
Los ceniceros vacíos se vaciarán a su vez de los obstáculos cancerígenos y aprendidos en las publicidades horribles y deseadas
El caballo ausente del coche de mi abuelo hará saber que se ha convertido en un oráculo del casco y del buen tiempo
Los teclistas se vaciarán de las fórmulas cifradas e inventarán deducciones shakespearianas que harán que Pompidou se revuelva en su tumba y en los inodoros dentados que había inventado antes de partir del código del silencio admitido y verdaderamente inodoro que había diseñado con los dedos vengativos de la cultura, ¡sic!
Las catástrofes participarán en un terrorismo inteligente y se dirigirán únicamente a los líderes cualesquiera que sean y preferiblemente de los Estados ahora vacantes
Los benedictinos saldrán de su bendición gritando fuerte lamentos arcaicos, de esos lamentos que nos golpeábamos, nosotros, en los confines del olor a sexo, de la vid y del desaliento, en las discotecas fortuitas y rítmicas. Es suficiente decir, al final, de este rock para que veas en el reggae si estoy allí!
El abanico ya no será adecuado. Te alabarán con el orgullo de la gente de su raza, esa raza que no deja de mojarse bajo las tintas fatídicas de las imprentas deseadas y sin embargo presentes... ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta! ¡Basta!
El periódico será un pequeño malhechor en los árboles de tu destino, cada uno con su árbol, su código de los incomprendidos, del qué dirán, del no te preocupes nena, te lo haré en secreto y en sextante, por si acaso tu barco, en el puerto, se anclará tranquilamente bajo mi objeto fiel y conquistado.
La era se contará por placer: tres segundos y te clavaré bajo el ojo del bananero de servicio, allá en las Áfricas subterráneas y cómplices, con los ojos oscuros. ¡Feral! ¡Bien hecho y te acordaré con mi guitarra, el sonido limpio, todo hecho en el microprocesador de mi fantasía, de mi valentía de inmolarme cuando menos en estos Estados Unidos deseados y múltiples tanto por la farsa como por la peste.
¡Y sí! ¡Feral, Feral, desde la celda anarquista hasta el temblor de las regurgitaciones estalinistas y productoras de intereses mayores. ¡Qué tontería! ¡Qué tontería! ¡Qué tontería!
La lana se tomará sola, por la noche, después del ramadán y ¡claro! Mi amigo de siempre, te la meterás hasta el fondo de tu garganta, bien aceitada de los principios gestuales, sobre todo cuando la chica esté tan caliente como una bandera al viento, cuando esté atada como un paquete y también cínica
Al río entonces que se irá hacia sus días perdidos y luego soñará por el silencio del tiempo siempre detenido a pesar del cuarzo de su reloj
Y luego hacia el otro también que desliza la radio de las tonterías pagadas e irreversibles
Y las llaves... ¡Vaya, las llaves y sus imágenes reflejadas en las revistas actualizadas, en las mazmorras de esos tipos que transitan allí durante veinte años o para qué
El cóctel Molotov... Se beberá preferiblemente solo y con una chica en la penumbra, esa que nunca se muestra a menos que, usándola, podamos imaginar la película provocada y la provocaremos, ¡palabra!
La angustia se hablará con palabras nuevas y llegadas de las revistas sorprendidas, esas revistas de psicohorror donde se acumulaban desde hace mucho tiempo el estilo y la fraseología de la austriaca Freud sexy
El copyright estará en todas partes, sobre todo en los ojos de los transeúntes y se les podrá quitar sin problema. Copyright 2000 todos los derechos de reproducción autorizados incluyendo los países fabulosos, y las fábulas nuevas y compañía y compañía y compañía y compañía... ¡Te tengo bien vigilado, chiquitín! Y en cuanto a los ojos introvertidos, no tendrán más lágrimas. ¡Los tendremos en el ojo, también!
El filatelista se hará estampar en casa, y los sellos, entonces, jugarán al póker de ases con crupieres en los oídos, como al menos, ¡sabrán cómo ser estampados correctamente!
La fotografía será la eterna canción de la sonrisa, de las luces estrelladas, de las tormentas sometidas al mejor interés del zoom de servicio del semanario del deseo y de la presunción finalmente conquistada
El todo París, el todo Nueva York, el todo Nomenklatura, el todo Firstcombine y Co inaccesibles, como siempre, con en el fondo de la garganta y del subsuelo - ¿ves lo que quiero decir? - una desesperación de poder ser abordados realmente, como tú y yo, con la boca agua y el sentimiento de la cintura, la cintura
Las fábulas ya no serán de La Fontaine, se ilustrarán como quieras, en la indiferencia de tu tomadora, de tu pensadora y luego pensante, mientras el lobo se lima las uñas en el supermercado el miedo y el plástico finalmente nuclear. ¡Sí!
La harapienta reemplazará al esmoquin, porque al menos estarás solo, con algunos otros incluso yo, y harapiento como tú, en el gala de la Ópera con, en el atril, la miseria, en visón incluso. El proxeneta hará trabajar a la basura. La basura hará trabajar a los proxenetas. Y todo volverá a la normalidad, en los Campos Elíseos, cuando los tanques desciendan su nostalgia disparando preferiblemente a la basura y a los proxenetas
Los maíces estarán a gusto en su qué dirán de cemento armado bien armado entre los mimosas del invierno de la Costa Azul por si el promotor de servicio no ha hecho lo necesario y la habitual tontería de pedir antes de recibir y es él quien terminará con las piernas en alto para rascar mejor el cielo de esos Nueva York, un poco demasiado desbordante; te enseñará a promover, tú tranquilamente en tu villa formidable mientras los niños no hacen más que sufrir hambre y miseria. ¡Y su miseria, porca miseria!
Los ríos descenderán de sus pretensiones mississipianas y querrán presentarse al toque de la Unión de Ríos y del Plasma subterráneo y de la Biología contemporánea. Será aquel que descienda primero esos Niágara de la decepción y del desaliento. Los ríos, por supuesto, no estarán allí. ¡Bromeo... Partidos, sí, partidos hacia otros reinos de continentes. Mojarán de fidelidad, de fidelidad nuestra vista aguda y fraternal. Ya no estarán allí para quitarnos la vergüenza de no reconocerlos
Entonces los salmones remontarán a sus antiguos amigos con báculos y morirán sin hacerlo, quizás volverán a partir en tablas clavadas en la retirada y recicladas en el deslizamiento desesperado de los políticos y malentendidos
Los Presidentes... ¿Qué piensas? ¿Qué dices? ¿Qué pasa? Los Presidentes, I Presidenti... No habrá más. ¿Por qué? Porque los habremos derribado a todos en masa o en encaje. Entonces el mundo irá sin Presidentes. ¡Nunca más! Nos encontraremos con un antiguo Presidente diciéndole: Entonces, querido Presidente... Y él se irá rápidamente pidiéndote que creas en su identidad perdida: Yo no estoy aquí. Presidente, President, Presidente... ¿Quieres reírte, verdad? Y el coraje lo inflará
Los sirvientes estarán en la mesa de honor... ¡Predicarán! Y sus antiguas empleadoras les alisarán el chinchilla tomando precauciones de pausa, la sangre corriendo en la médula de su tenedor
Las modelos sostendrán de la mano a Van Gogh y le vendarán la oreja diciendo: Si fuera una puta, me dibujaría y le haría escuchar música y él me pondría su oreja en la mano y yo se la podría devolver. Pero Van Gogh, incluso en el año diez mil, aún no será conocido. Creará al revés o al derecho, desdibujará husos horarios y mc2
Las putas no serán putas porque estarán todas muertas. Al menos, esperamos fervientemente, mientras lo profetizamos
Las morales baratas no le dirán nada a nadie porque pasarán desapercibidas en las calles. Siempre ganando
El burro tomará el tren una última vez antes de bajar definitivamente de sus carteles. Ira a Odessa para comprar un barco de 1905 que le dará un maquetador llamado Potemkine. Las donaciones se harán ahora entre muertos, como al menos, ahorrará miseria y tiempo al Código Civil que se irá a pasear a casa de su amigo el Código Penal
Lunes será martes y luego también jueves y la otra semana del último domingo con los avatares de la Historia antigua y de la Madre Sorbona. Lunes será el día del amor, martes la anarquía, miércoles la ternura, no demasiada porque a menudo también es una mierda, jueves la sonrisa, viernes la paz, sábado te apuesto mi billete y el domingo comeremos con Chaplin
El five o'clock se tomará en Tokio en el huso horario correcto, ayer por ejemplo, con un Corton 64 en el sistema D y luego un transistor para las damas, antes de que se apague el último número de la última flor marchita de dieciséis años
Los nudos plutonianos se desatarán con embriaguez y los barcos anclados en el puerto se irán con Apollinaire una noche de media bruma en Londres
El grito será el de la mujer, solo de la mujer, cuando juega a la rayuela con la abominable necesidad de vender su torrente de glicerina, incluso por nada
Las escobas se ajustarán bien, inmóviles, viendo pasar las porquerías diarias, bajo el ojo del sindicato de la paja fiel, el ojo abstracto pero abierto a la basura y a los beneficios del descanso y de la ecología contemporánea
El anónimo se encontrará fácilmente. Lo veremos correr, los ojos enrojecidos por una pena de identidad
Los letreros te dirán a dónde ir. Solo, planeando como un águila alisando el azul mientras el charter, se retorcerá las omóplatos
El enigma propondrá una sesión de té: ¡Dime a quién amas y te diré por qué eres tonto!
Los crustáceos se tomarán su tiempo para aferrarse a una esperanza perdida. Les pondremos música dodecafónica, ¡por supuesto!
Mille se verá como una tonelada de sentido común, finalmente, y cuando un camión de treinta y cinco toneladas lo adelante en la autopista, siempre podrá lanzarle naranjas. Mille, quizás
Los carteristas se acostumbrarán a ir sin bolsillos, como los crupieres. Robarán en ausencia
El labrador imaginará
La casación, será un deber de virtuosa complicidad con el huevo fresco en las manos de tu niña de diez meses
El robo... Será un deber de dentado proceder con los cacahuetes cuando llueva dólares de oro
La crítica también será una transsexual que se acostará con el crítico de Le Figaro en una noche de bodas
Los explotadores polacos serán explotadores de sus explotaciones polacas y los explotadores siempre serán explotadores de las explotaciones polacas. Y si no has entendido, siempre puedes ir a ver a Léne en Odessa con el armador
Liquidar será un verbo simple, primera conjugación, con un solo tiempo: ¡imperativo presente!
Los libros ya no se leerán. Se comerán entre ellos en la mesa de las materias
Las inscripciones serán solo balnearias:
Aquí yace el imaginario
Se ha ahogado
Estaba desnudo
¡Reza por ellos!


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