Inicia sesión para activar tu suscripción y eliminar los anuncios

Iniciar sesión

Traducción generada automáticamente

visualizaciones de letras 88

Délires II : Alchimie du verbe

Léo Ferré

Letra

delirios II: Alquimia del verbo

Délires II : Alchimie du verbe

A mí. La historia de una de mis locuras
A moi. L'histoire d'une de mes folies.

Durante mucho tiempo me jacto de poseer todos los paisajes posibles, y encontré las celebridades de la pintura y la poesía moderna irrisoria
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.

Me encantaban las pinturas tontas, sobre puertas, decoraciones, pinturas de saltimbanks, signos, iluminaciones populares; literatura antigua, iglesia latina, libros eróticos sin ortografía, novelas de nuestros antepasados, cuentos de hadas, pequeños libros de la infancia, viejas óperas, coros niais, ritmos ingenuos
J'aimais les peintures idiotes, dessus des portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.

Soñé con cruzadas, viajes de descubrimientos sin relación, repúblicas sin historias, guerras religiosas sofocadas, revoluciones de la muerte, movimientos de razas y continentes: creía en todos los encantamientos
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de meurs, déplacements de races et de continents: je croyais à tous les enchantements.

¡Inventé el color de las vocales!
J'inventai la couleur des voyelles!

Negro, E blanco, I rojo, O azul, U verde
- A noir, E blanc, I rouge, Ô bleu, U vert.

Regulé la forma y el movimiento de cada consonante, y, con ritmos instintivos, me halagé de inventar un verbo poético accesible, un día u otro, a todos los sentidos. Reservé la traducción
- Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.

Primero fue un estudio. Escribí silencios, noches, noté el inexpresable, mirado mareos
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable, je fixais des vertiges.

Lejos de las aves, bandadas, pueblos
Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises,

¿Qué estaba bebiendo, arrodillado en ese brezo?
Que buvais-je, à genoux dans cette bruyère

Rodeado de suaves maderas de avellana
Entourée de tendres bois de noisetiers,

¿En una cálida y verde niebla de la tarde?
Dans un brouillard d'après-midi tiède et vert?

¿Qué podía beber en ese pajarito?
Que pouvais-je boire dans cette jeune oise,

Abalón sin voz, hierba sin flores, cielo nublado!
- Ormeaux sans voix, gazon sans fleurs, ciel couvert! -

Beba por esas botellas de agua amarillas, lejos de mi caja
Boire à ces gourdes jaunes, loin de ma case

¿Cariño? Un licor de oro que hace sudar
Chérie? Quelque liqueur d'or qui fait suer.

Estaba haciendo una señal de la posada cuchara
Je faisais une louche enseigne d'auberge,

Una tormenta vino a sacar del cielo. Por la noche
- Un orage vint chasser le ciel. Au soir

El agua del bosque se perdió en las arenas prístinas
L'eau des bois se perdait sur les sables vierges,

El viento de Dios arrojó cubitos de hielo en los estanques
Le vent de Dieu jetais des glaçons aux mares;

Llorando, vi oro - y no podía beber
Pleurant, je voyais de l'or - et ne pus boire. -

A las cuatro de la mañana, verano
A quatre heures du matin, l'été,

El sueño del amor aún dura
Le sommeil d'amour dure encore.

Bajo las bochas se evapora
Sous les bocages s'évapore

El olor de las celebraciones nocturnas
L'odeur du soir fêté.

Allí, en su vasta obra de construcción
Là-bas, dans leur vaste chantier

En el sol de los Skipperids
Au soleil des Hespérides,

Ya agitar - en los brazos de la camisa
Déjà s'agitent - en bras de chemise -

Carpinteros
Les Charpentiers.

En sus desiertos de musgo, tranquilos
Dans leurs Déserts de mousse, tranquilles,

Preparan los paneles preciosos
Ils préparent les lambris précieux

Donde la ciudad
Où la ville

Pinta en los cielos falsos
Peindra de faux cieux.

Oh, para estos encantadores trabajadores
Ô, pour ces Ouvriers charmants

Los súbditos de un rey de Babilonia
Sujets d'un roi de Babylone,

¡Venus! dejar a los amantes por un momento
Vénus! quitte un instant les Amants

Cuya alma está coronada
Dont l'âme est en couronne.

¡Oh, Reina de Pastores!
Ô Reine des Bergers,

Trae al espíritu de los trabajadores
Porte aux travailleurs l'eau-de-vie,

Que sus fuerzas estén en paz
Que leurs forces soient en paix

Esperando un baño en el mar al mediodía
En attendant le bain dans la mer à midi.

La vejez poética tuvo un buen papel en mi alquimia del verbo
La vieillerie poétique avait une bonne part dans mon alchimie du verbe.

Me acostumbré a la simple alucinación: vi francamente una mezquita en lugar de una fábrica, una escuela de tambores hechos por ángeles, carruajes en los caminos del cielo, una sala de estar en el fondo de un lago; monstruos, misterios; un título de vaudeville levantado horror ante mí!
Je m'habituai à l'hallucination simple: je voyais très-franchement une mosquée à la place d'une usine, une école de tambours faite par des anges, des calèches sur les routes du ciel, un salon au fond d'un lac; les monstres, les mystères; un titre de vaudeville dressait des épouvantes devant moi!

Entonces expliqué mis sofismos mágicos con la alucinación de palabras!
Puis j'expliquai mes sophismes magiques avec l'hallucination des mots!

Termino encontrando sagrado el desorden de mi mente. Yo estaba ocioso, plagado de una fiebre fuerte: envidiaba la felicidad de las bestias, - las orugas, que representan la inocencia del limbo, el sueño de la virginidad!
Je finis par trouver sacré le désordre de mon esprit. J'étais oisif, en proie à une lourde fièvre: j'enviais la félicité des bêtes, - les chenilles, qui représentent l'innocence des limbes, le sommeil de la virginité!

Mi personaje se estaba poniendo agrio. Me estaba despidiendo del mundo en algún tipo de romances
Mon caractère s'aigrissait. Je disais adieu au monde dans d'espèces de romances:

CANCIÓN DE LA TORRE MÁS ALTA
CHANSON DE LA PLUS HAUTE TOUR.

coro
refrain:

Que venga, que venga
Qu'il vienne, qu'il vienne,

En el momento en que estamos
Le temps dont on s'éprenne.

He sido tan paciente
J'ai tant fait patience

Nunca lo olvidaré
Qu'à jamais j'oublie.

Miedo y sufrimiento
Craintes et souffrances

Al cielo se han ido
Aux cieux sont parties.

Y la sed poco saludable
Et la soif malsaine

Oscurecer mis venas
Obscurcit mes veines.

coro
refrain

Como el prado
Telle la prairie

Para el olvido
A l'oubli livrée,

Cultivo y florido
Grandie et fleurie

Incienso y borrachos
D'encens et d'ivraies,

Por el abejorro feroz
Au bourdon farouche

Moscas sucias
Des sales mouches.

coro
refrain

Me encantaba el desierto, huertos quemados, tiendas descoloridas, bebidas calientes. Me arrastraba a los callejones apestosos y, con los ojos cerrados, me ofrecí al sol, dios del fuego
J'aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m'offrais au soleil, dieu de feu.

General, si queda un viejo cañón en sus murallas arruinadas, bombardearnos con bloques de tierra seca
"Général, s'il reste un vieux canon sur tes remparts en ruines, bombarde-nous avec des blocs de terre sèche.

¡Por el helado de las espléndidas tiendas! en los salones! Haz que la ciudad se coma su polvo. Oxida gárgolas. Llenando los boudoirs con polvo de rubí ardiente
Aux glaces des magasins splendides! dans les salons! Fais manger sa poussière à la ville. Oxyde les gargouilles. Emplis les boudoirs de poudre de rubis brûlante... "

¡Oh! el mosquito intoxicado en el pissotière de la posada, enamorado de borraja, y que disuelve un rayo!
Oh! le moucheron enivré à la pissotière de l'auberge, amoureux de la bourrache, et que dissout un rayon!

HAMBRIENTO
FAIM.

Si tengo gusto, no es
Si j'ai du goût, ce n'est guère

Que para la tierra y las piedras
Que pour la terre et les pierres.

Siempre almorzo en el aire
Je déjeune toujours d'air,

Roca, carbón, hierro
De roc, de charbon, de fer.

Mi hambre, date la vuelta. Arado, hambre
Mes faims, tournez. Paissez, faims,

El prado de los sonidos
Le pré des sons.

Atrae el veneno alegre
Attirez le gai venin

Blasserons
Des liserons.

Come los guijarros que rompemos
Mangez les cailloux qu'on brise,

Las viejas piedras de la iglesia
Les vieilles pierres d'églises;

Los guijarros de los viejos diluvidos
Les galets des vieux déluges,

Pan sembrado en los valles grises
Pains semés dans les vallées grises.

El lobo gritó bajo las hojas
Le loup criait sous les feuilles

Al escupir las hermosas plumas
En crachant les belles plumes

De su harina de aves de corral
De son repas de volailles:

Como él, me consumo a mí mismo
Comme lui je me consume.

Ensaladas, frutas
Les salades, les fruits

Esperando solo para recoger
N'attendent que la cueillette;

Pero la araña del seto
Mais l'araignée de la haie

Come sólo violetas
Ne mange que des violettes.

¡Estoy dormida! Déjame hervir
Que je dorme! Que je bouille

En los altares de Salomón
Aux autels de Salomon.

Caldo funciona en óxido
Le bouillon court sur la rouille

Y mezclarte con el Cidron
Et se mêle au Cédron.

Finalmente, oh felicidad, oh razón, me alejé del cielo el azul, que es negro, y viví, la chispa dorada de la luz de la naturaleza
Enfin, ô bonheur, ô raison, j'écartai du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus, étincelle d'or de la lumière nature.

Con alegría, tomé una expresión hinchada y fuera de lugar como sea posible
De joie, je prenais une expression bouffonne et égarée au possible:

¡Ha encontrado!
Elle est retrouvée!

¿Qué? ¿Qué? Eternidad
Quoi? L'éternité

Es el mar mixto
C'est la mer mêlée

En el sol
Au soleil.

Mi alma eterna
Mon âme éternelle,

Observar su deseo
Observe ton vœu

A pesar de la noche sola
Malgré la nuit seule

Y el día en llamas
Et le jour en feu.

Así que te vas de aquí
Donc tu te dégages

Los sufragios humanos
Des humains suffrages,

¡Impulso común!
Des communs élans!

Votan según
Tu votes selon...

Nunca esperes
- Jamais l'espérance.

Sin orietur
Pas d'orietur.

Ciencia y paciencia
Science et patience,

El tormento es seguro
Le supplice est sûr.

Más mañana
Plus de lendemain,

Emberas satinadas
Braises de satin,

Tu ardor
Votre ardeur

Es el deber
Est le devoir.

¡Ha encontrado!
Elle est retrouvée!

¿Qué? - ¿Qué? - La eternidad
- Quoi? - L'Éternité.

Es el mar mixto
C'est la mer mêlée

En el sol
Au soleil.

Me convertí en una ópera fabulosa: vi que todos los seres tienen una fatalidad de felicidad: la acción no es vida, sino una forma de estropear algo de fuerza, una molestia. La moralidad es la debilidad del cerebro
Je devins un opéra fabuleux: je vis que tous les êtres ont une fatalité de bonheur: l'action n'est pas la vie, mais une façon de gâcher quelque force, un énervement. La morale est la faiblesse de la cervelle.

Para cada ser, varias otras vidas me parecían debidas. Este caballero no sabe lo que hace: es un ángel. Esta familia es un nido de perros
A chaque être, plusieurs autres vies me semblaient dues. Ce monsieur ne sait ce qu'il fait: il est un ange. Cette famille est une nichée de chiens.

Frente a varios hombres, hablé en voz alta con un momento de una de sus otras vidas
Devant plusieurs hommes, je causai tout haut avec un moment d'une de leurs autres vies.

Así que me gustaba un cerdo
- Ainsi, j'ai aimé un porc.

Ninguno de los sofismos de la locura, la locura que está encerrada, ha sido olvidado por mí: puedo repetirlos todos de nuevo, tengo el sistema
Aucun des sophismes de la folie, - la folie qu'on enferme, - n'a été oublié par moi: je pourrai les redire tous, je tiens le système.

Mi salud estaba amenazada. El terror estaba llegando. Caí en los sueños de varios días, y, levantándose, continué con los sueños más tristes
Ma santé fut menacée. La terreur venait. Je tombais dans des sommeils de plusieurs jours, et, levé, je continuais les rêves les plus tristes.

Estaba maduro para la muerte, y por un camino de peligro mi debilidad me llevó a las fronteras del mundo y Cimmery, hogar de sombras y remolinos
J'étais mûr pour le trépas, et par une route de dangers ma faiblesse me menait aux confins du monde et de la Cimmérie, patrie de l'ombre et des tourbillons.

Tuve que viajar, distraer los encantamientos reunidos en mi cerebro. En el mar, que amaba como si tuviera que lavarme de una mancha, vi la reconfortante cruz levantarse. Había sido condenado por el arco iris
Je dus voyager, distraire les enchantements assemblés sur mon cerveau. Sur la mer, que j'aimais comme si elle eût dû me laver d'une souillure, je voyais se lever la croix consolatrice. J'avais été damné par l'arc-en-ciel.

La felicidad era mi fatalidad, mi remordimiento, mi gusano: mi vida siempre sería demasiado inmensa para ser dedicada a la fuerza y la belleza
Le Bonheur était ma fatalité, mon remords, mon ver: ma vie serait toujours trop immense pour être dévouée à la force et à la beauté.

¡Felicidad! Su diente, dulce hasta la muerte, me advirtió a la canción del gallo, - ad matutinum, a Christus vino, - a las ciudades más oscuras
Le bonheur! Sa dent, douce à la mort, m'avertissait au chant du coq, - ad matutinum, au Christus venit, - dans les plus sombres villes:

¡Oh estaciones, oh castillos!
Ô saisons, ô châteaux!

¿Qué alma no tiene defectos?
Quelle âme est sans défauts?

Hice el estudio mágico
J'ai fait la magique étude

Felicidad, nadie puede evadir
Du bonheur, qu'aucun n'élude.

Hola a él, cada vez que
Salut à lui, chaque fois

Lo que canta el gallo
Que chante le coq gaulois.

Oh, sí. No quiero
Ah! je n'aurai plus d'envie:

Él se hizo cargo de mi vida
Il s'est chargé de ma vie.

Este encanto ha tomado alma y cuerpo
Ce charme a pris âme et corps

Y esfuerzos dispersos
Et dispersé les efforts.

¡Oh estaciones, oh castillos!
Ô saisons, ô châteaux!

¡El momento de su fuga, por desgracia!
L'heure de sa fuite, hélas!

Será la hora de la muerte
Sera l'heure du trépas.

¡Oh estaciones, oh castillos!
Ô saisons, ô châteaux!

Sucedió. Hoy sé cómo saludar a la belleza
Cela s'est passé. Je sais aujourd'hui saluer la beauté.

Agregar a la playlist Tamaño Cifrado Imprimir Enviar

Comentários

Envie dúvidas, explicações e curiosidades sobre a letra

0 / 500

Faça parte  dessa comunidade 

Tire dúvidas sobre idiomas, interaja com outros fãs de Léo Ferré e vá além da letra da música.

Conheça o Letras Academy

Enviar para a central de dúvidas?

Dúvidas enviadas podem receber respostas de professores e alunos da plataforma.

Fixe este conteúdo com a aula:

0 / 500


Opções de seleção