Le temps s'en allait

El tiempo se había ido

Le temps s'en allait

Esta mañana toqué a los BillosSi dirigí a las chicas y me tomé todo mi tiempoColgué mi corazón Espinas de las flores y gané toda la noche que crecí de mi lata Las hojas de las platasTodos los bancos de cemento en los olores de cigarrillos y el sonido de las guitarras de mis hijosCorría, corrí, corrí, corrí, corrí, corrí, corrí, corrí, corrí tiempo para amamantar correr, correr, correr, correr... y todo el tiempo que paso sentado en el mismo lugarSólo mover mis ojosCon mis viejos reinymi lanaSiete cuando el cielo está todo azulSiempre la voz borrosa Miedo al frío o al ruido de las líneas aéreasY en el frío que se acerca me temo que las campanas se pronto cantar mi NombreHe corrido, corrí, corrí, corrí, corrí, y el tiempo estaba amamantando, corrí, corrí... Tú, hija mía, te amo, tú que es tan pintura.Tómate un momento quienquiera que te deje. Dime que el tiempo vuela rápido y el polvo te está esperando. Ves estos brazos de la miseria han viajado alrededor de la tierra para una chica de casa. Volaron las mesas y playas de arena y hordas de lobo era tan bueno. Estábamos casi perdidoEstábamos tan altos y tan hermosos que ya no nos reconocíamos. Corremos, corremos, corremos, corremos, corremos, y el tiempo pasó... Corremos, corremos, corremos... Esta mañana jugué pelota, corrí, corrí... Chicas y me tomé todo mi tiempoColgué mi corazón Espinas de flores y gané a lo largo de la noche, tengo más problemasUno me quería No es lo mismo que antes... Porque está la punta de mi lata Las hojas de los platanosY es otoño todo el tiempoPorque está la punta de mi lata Las hojas de los platanosY es la caída toda la tempestaI mi hijo amo
Ce matin j'ai joué aux billesJ'ai couru les fillesEt j'ai pris tout mon tempsJ'ai accroché mon cœurAux épines des fleursEt j'ai gagné souventCe soir, je pousse de ma canneLes feuilles des platanesSous les bancs de cimentDans les odeurs de cigareEt le bruit des guitaresDe mes petits enfantsJe courais, je courais, je courais, je couraisEt le temps s'en allaitJe courais, je courais, je courais...Et tout le temps que je passeAssis à la même placeJuste à bouger les yeuxAvec mes vieilles rengainesEt mon écharpe de laineMême quand le ciel est tout bleuToujours la voix qui s'embrumeLa crainte du rhumeOu le bruit des avionsEt dans le froid qui s'approcheJ'ai peur que les clochesChantent bientôt mon prénomJe courais, je courais, je courais, je couraisEt le temps s'en allaitJe courais, je courais, je courais...Toi, mon enfant que j'aime,Toi qui a tant de peineAssieds toi un momentQuels que soient ceux qui te quittentDis-toi que le temps passe viteEt que la poussière t'attendTu vois ces bras de misèreOnt fait le tour de la terrePour une fille de chez nousIls ont fait sauter les tablesEt des plages de sableEt des hordes de loupsOn était tellement bienOn était tellement loinQu'on était presque perdusOn était tellement hautEt tellement beauxQu'on ne se reconnaît plusOn courait, on courait, on courait, on couraitEt le temps s'en allait...On courait, on courait, on courait...Ce matin j'ai joué aux bille,J'ai couru les fillesEt j'ai pris tout mon tempsJ'ai accroché mon cœurAux épines des fleursEt j'ai gagné souventCe soir, j'ai plus de problèmesTout le monde m'aimeMais c'est pas pareil qu'avant...Parce qu'il y a le bout de ma canneLes feuilles des platanesEt c'est l'automne tout le tempsParce qu'il y a le bout de ma canneLes feuilles des platanesEt c'est l'automne tout le tempsToi mon enfant que j'aime...