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Post Scriptum
Kery James
Post Scriptum
J'voulais que tout soit clair
Avant que le couvercle ne se referme
Une dernière fois, déranger l'oligarchie, les ministères
Cracher la vérité amère, de la part de la classe ouvrière
Passer mes nerfs... À travers quelques vers
Changer les choses, c'était le but
C'est c'que j'ai cru
Je suis venu, j'ai vu, j'ai fait ce que j'ai pu
Je te le jure
J'ai été jusqu'à parler de moi
Moi qui d'ordinaire préfère me taire
Muet comme un voyou devant l'commissaire
J'ai essayé d'être juste, peu importe s'ils me croient
J'ai essuyé des insultes, et mes yeux quelques fois
Quel qu'en soit le prix à payer, j'paierai
J'préfère mille fois crever debout que vivre à genoux, c'est vrai
J'ai dû ravaler ma fierté, tenté par des vieux démons
En faisant semblant de sourire pour ressembler à tout l'monde
J'ai même mis d'côté la honte, pris sur moi souvent
Afin de mettre des mots sur mes dégoûts, mes tourments
Mis à poil en parlant d'moi, un peu il fallait qu'ils le sachent
Ce qui se cache derrière le masque
Mon côté face ténébreux
Un côté sage qui semble n'être une mascarade fragile
Parce que, comme Anakin, j'ai la colère facile
Je suis pire que c'qu'ils imaginent
Parfois la violence me fascine
Bipolaire, mon profil, mon passé, rend mon présent d'argile
J'espérais faire de la musique un moyen d'nous libérer
Que ma lutte soit autre chose qu'une défaite anticipée
Anti-injustice, j'ai essayé de résister
J'ai eu beau semer d'la paix
J'n'ai récolté que des procès
Donné tout c'que j'pouvais : d'la sueur, du sang et des larmes
J'y ai laissé des années, des amis, isolé, désarmé
Pour finalement quoi ?
La richesse ? La gloire ? Non même pas
Parfois chez moi c'est difficile les trente derniers jours du mois
J'ai tout fait, pour n'pas déclarer forfait
Le faible a cette facilité à critiquer ce que le fort fait
Échouer ou réussir, mais au moins tenter sa chance
Moi j'dis que plus l'combat est grand, plus la victoire est immense
Je prends des risques, mais qui le fera si j'me défile ?
Je me sens vivre que si utile à mes semblables je le suis
Je me fiche bien qu'ils en rient, je m'écris, je résiste
Même sans profit, sans bénéfice, j'serai un bénévole lyriciste
Moi, pour que je cède, faudrait qu'je trépasse
Plante-moi dans le dos, si tu trouves encore de la place
Sous une bâche sont mes chances d'être suivi, c'est certain
Tant qu'y'aura moins de bon sens et d'courage
Que d'crétins et de lâches
Et puisque rien ne nous attend à part le cimetière
J'écris chacune de mes rimes comme la dernière
Et s'ils pensent que j'frappe sans raison
L'histoire m'en donnera elle
À bien observer leur vision : être libre, c'est choisir soi-même ses chaînes
Qu'un seul tienne et les autres suivront
Qu'un seul tienne, et les autres le tueront
On m'a dit : "L'union fait la force"
Mais qui fera l'union ?
Dans c'pays où les moutons se comptent par millions
Où la morale et la raison ont déserté les lieux
Où les riches sont plus riches, et les pauvres plus nombreux
Je n'peux rien prendre, je vous laisse tout
T'inquiète : un jour, la roulette russe tourne
Qu'ils se rassurent : j'n'ai pas fini d'me battre
J'n'étais pas rappeur, mais un révolté qui fait du rap
J'ai tenté d'être brave, j’espère ne pas m'être pas trop perdu des fois
Désolé si j'déçois, mais parfois, j'ai du faire des choix
Mauvais ou bons, ça : no comment
Indifférent, je sais bien trop d'choses pour l'être
Y'en avait un avant moi
Y'en avait un avant lui
Après moi, qui viendra ?
Après moi, c'n'est pas fini
Enfin j'espère, car vu le QI de ces pseudo-leaders
J'ai des envies de Columbine toutes les demi-heures
Dis-leur, que l'abandon et moi font deux
Si l'futur est flou, c'est parce qu'on est au pied du mur
Bien sûr, je n'souris pas je grogne, ne me caresse pas je mords
Si les autres sont réveillés, c'est que je dors
C'est p't-être la dernière fois qu'on m'entend
Autant être franc
Je n'suis pas de ceux qui suivent, je préfère prendre les devants
Gardez vos distances, je garderai mon calme
Baisse d'un ton, et je baisserai mon arme
Je crois que tout est dit, ou presque
Je laisse, le silence faire le reste
P.S. : parmi les pauvres, enterrez-moi sans roses
En espérant qu'il pleuve, qu'on pleure au moins pour quelque chose
Comme toujours les plus faibles servent de proies
Rien ne m'étonne
Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes
Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l'on dorme ?
Les portes closes, j'avance avec une clé de sol
Toujours les plus faibles servent de proies
Rien ne m'étonne
Résignés, les autres ferment les yeux, sont borgnes
Pourquoi pour rêver, faut-il attendre que l'on dorme ?
Les portes closes, j'avance avec une clé de sol
Post Scriptum
Quería que todo estuviera claro
Antes de que la tapa se cerrara
Una última vez, molestar a la oligarquía, los ministerios
Escupir la verdad amarga, de parte de la clase obrera
Desahogar mis nervios... A través de algunos versos
Cambiar las cosas, ese era el objetivo
Eso es lo que creí
Vine, vi, hice lo que pude
Te lo juro
Incluso hablé de mí
Yo que normalmente prefiero callar
Mudo como un delincuente frente al comisario
Intenté ser justo, no importa si me creen
Recibí insultos, y a veces lágrimas en mis ojos
Cueste lo que cueste, pagaré
Prefiero mil veces morir de pie que vivir de rodillas, es verdad
Tuve que tragarme mi orgullo, tentado por viejos demonios
Fingiendo sonreír para parecer como todos los demás
Incluso dejé de lado la vergüenza, me contuve a menudo
Para poner en palabras mis disgustos, mis tormentos
Desnudándome al hablar de mí, un poco tenían que saberlo
Lo que se esconde detrás de la máscara
Mi lado oscuro
Un lado sabio que parece no ser una frágil farsa
Porque, como Anakin, me enojo fácilmente
Soy peor de lo que imaginan
A veces la violencia me fascina
Mi perfil bipolar, mi pasado, hacen de mi presente algo frágil
Esperaba que la música fuera un medio para liberarnos
Que mi lucha fuera algo más que una derrota anticipada
Anti-injusticia, intenté resistir
A pesar de sembrar paz
Solo coseché juicios
Di todo lo que pude: sudor, sangre y lágrimas
Dejé años, amigos, aislado, desarmado
¿Y al final qué?
¿La riqueza? ¿La gloria? Ni siquiera eso
A veces en casa es difícil los últimos treinta días del mes
Hice todo para no rendirme
El débil tiene la facilidad de criticar lo que hace el fuerte
Fracasar o triunfar, pero al menos intentar suerte
Yo digo que mientras más grande es la lucha, más inmensa es la victoria
Corro riesgos, pero ¿quién lo hará si me echo atrás?
Me siento vivo solo si soy útil a mis semejantes
Me importa poco si se ríen, me escribo, resisto
Aunque no haya ganancia, sin beneficio, seré un voluntario letrista
Para que ceda, tendría que morir
Plántame en la espalda, si encuentras espacio
Bajo una lona están mis posibilidades de ser seguido, es seguro
Mientras haya menos sentido común y valentía
Que idiotas y cobardes
Y ya que nada nos espera excepto el cementerio
Escribo cada una de mis rimas como si fuera la última
Y si piensan que golpeo sin razón
La historia me lo dirá
Observen bien su visión: ser libre es elegir tus propias cadenas
Que uno se mantenga y los demás seguirán
Que uno se mantenga, y los demás lo matarán
Me dijeron: 'La unión hace la fuerza'
Pero ¿quién hará la unión?
En este país donde las ovejas se cuentan por millones
Donde la moral y la razón han abandonado el lugar
Donde los ricos son más ricos, y los pobres más numerosos
No puedo tomar nada, les dejo todo
No te preocupes: un día, la ruleta rusa gira
Que se tranquilicen: no he terminado de luchar
No era rapero, sino un rebelde que hace rap
Intenté ser valiente, espero no haberme perdido demasiadas veces
Disculpen si decepciono, pero a veces tuve que tomar decisiones
Buenas o malas, eso: sin comentarios
Indiferente, sé demasiado para serlo
Hubo uno antes que yo
Hubo uno antes que él
¿Después de mí, quién vendrá?
Después de mí, no ha terminado
Espero que no, porque con el coeficiente intelectual de estos seudolíderes
Tengo ganas de Columbine cada media hora
Diles que el abandono y yo somos diferentes
Si el futuro es incierto, es porque estamos contra la pared
Por supuesto, no sonrío, gruño, no me acaricies, muerdo
Si los demás están despiertos, es porque yo duermo
Quizás sea la última vez que me escuchan
Mejor ser sincero
No soy de los que siguen, prefiero tomar la delantera
Mantengan su distancia, yo mantendré la calma
Baja el tono, y bajaré mi arma
Creo que todo está dicho, o casi
Dejo que el silencio haga el resto
P.D.: entre los pobres, entiérrenme sin rosas
Esperando que llueva, que al menos lloren por algo
Como siempre, los más débiles sirven de presa
Nada me sorprende
Resignados, los demás cierran los ojos, son ciegos
¿Por qué para soñar, hay que esperar a dormir?
Las puertas cerradas, avanzo con una clave de sol
Siempre los más débiles sirven de presa
Nada me sorprende
Resignados, los demás cierran los ojos, son ciegos
¿Por qué para soñar, hay que esperar a dormir?
Las puertas cerradas, avanzo con una clave de sol



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