Traducción generada automáticamente
Géneration sacrifiée
Rohff
Géneration sacrifiée
Sachez que si autant d' jeunes se sacrifient, c' n'est pas pour rien.
Y'a aucun plaisir à s' suicider c'est pour assouvir notre faim.
Avant la fin d' cette chienne de vie,
On espère en vain respirer une meilleur vie enfin quitte à risquer sa vie enfin c'est notre avis.
Toute une génération noyée par la fume la solitude
Et quand on marche en bande chacun a son vécu son attitude
Ses réactions ses pulsions ses ambitions ses directions
Le plus souvent dans l' banditisme et l' transactions
Pour les gens qui font d' l'argent intelligemment.
Quant aux mineurs qui agressent les gens dans la rue méchamment,
Un conseil joue pas l' malin avant qu'ce soit trop tard, qu' tu fasse de la taule,
Tombe dans la fume l'alcool va à l'école déconne pas
Car c'est ta mère qu'en souffrira, tes p'tits frères qu' t'influencera l'état qui en rira.
Ecoutes moi fais pas la tête de mule ou conneries sur conneries t'accumules
Pendant qu' tu t'la raconte devant tes potes c'est l'système qui t'encule.
C'est ridicule. Combien on commencé comme toi
Et aujourd'hui plus âgés qu' toi, combien regrettent la chance que t'as
Génération sacrifiée j'explique pourquoi c'est comme ça, pourquoi on est comme ça
Qu'est-ce qui nous pousse à faire ça.
J'vois qu'ils parlent de plus en plus de délinquance à la télé,
Laisse-moi m'en mêler j' vais aux débats d' tous ces enculés.
Politicards de merde démagogues. Rohff refuse le dialogue.
Ils nous prennent pour des mongols, veulent qu'on consulte des psychologues.
Ils s' fouttent de not' gueule, nous endorment avec les grands mots français.
J'ouvre ma gueule, hardcore révolté au sourcils froncés.
J'récite la vie d'tous les jours, ça s' passe au bat des tours,
Des citées HLM au ghettos et ces alentours.
Hardcore l'décors qui m'entourent.
J't'en prie viens faire un tour, tu sais très bien où ça s'trouve, donc ne fais pas d'détours.
Approche de la délinquance, des mauvais garçons, la prudence.
Fais face aux conséquences d'ton institution,
D'ton intelligence, et d'tes circonstances chrétiennes.
Etat d'urgence chaotique. Pour les familles d'Afrique entourée que d'racistes et d'flics.
En majeur partie, y'a qu'des ceessra, répartis dans la police, justice en tant qu'magistrats.
Complices de l'état, et du programme qui nous est imposé, croyant apprivoisé,
Dans la prison ceux qui veulent s'opposer.
Mais rien à foutre pour les cas sociaux qui sortent du placard,
C'est la banqueroute donc on r'vient au point d'départ, sur la même route.
Vu qu'rien n'a changé, et qu'sans argent impossible de t'ranger.
En France, même avec des papiers t'es qu'un étranger.
Sachant qu'ils volent notre oseille, c'qui fait d'leur vie une merveille,
Sombre au sommeil dans la misère jusqu'à c'que la mort les réveille, la veille d'la fin du monde
L'amour m'a rayé d'son parcours t'es aller en cours
C'est rien les risques afin d'trouver une porte de secours
Ici personne cri au secours c'est chacun pour soi
Où qu'on soit, s'en sortir sans compter sur qui que ce soit
Tous dans l'même cas famille nombreuse cette galère
Déconcerté par une enfance laborieuse c'est l'échec scolaire.
Maintenant c'est la rue qui t'attends au tournant,
C'est pas d'ta faute ni celle de tes parents c'est celle du gouvernement
Qui fait payer les fiscs les impôts à nos parents à plein pot qui eux travail sans repos.
Sachant qu'ils ont des gosses à nourrir, leur scolarité à suivre,
Le loyer, l'électricité à payer pour survivre, avec quoi, une misère, comparé à vos salaires.
Bandes d'enculés d'vos mères, à cause de vous on fait pleurer nos mères.
Comment veux-tu qu'il règne une bonne atmosphère de famille,
Qui ai d'l'affection, du bonheur, comme chez vous les che-ri ?
Avec une telle situation, y'a d'quoi péter les plombs sous la pression.
Vous sacrifiez nos génération.
Les jeunes du ghettos soufrent d'une douleur atroce,
Qui nous vient du fond du coeur, c'qui nous rend plus féroce.
Quand le cont'nu de nos coeur renforce nos conceptions d'la vie,
Les mauvaises péripéties, nous endurons endurcis, noircis, renfermés.
Notre état d'esprit de rage provoque l'orage qui lui fait couler les larmes comme la pluie.
Aujourd'hui, le sang coule autant qu'hier, parc'que l'système pose le même problème qu'hier,
Cause des pulsions meurtrières.
Les jeunes s'affrontent malgré qu'c'est l'même combat,
Deux trains qui s'rencontre à 100 à l'heure ça fait des dégâts,
Du carnage, pour le pas nous dressons en âge.
Et quand on s'entre-tue c'est pour leur victoire qu'on s'engage.
Dans ma rue, y'a des mec qui biz, des p'tits qui jouent au foot,
Quand au toxicos qui shit, j'leur fait pas la bise, mais j'les shoot.
Parc'que tu vois, moi la came ça m'dégoute, écoute, si toi tu la r'fourgue,
C'est ton problème, chacun sa route.
En c'qui m'concerne j'ai assez d'poisse pour qu'j'en rajoute,
Et j'ajoute, que j'ai foi en Dieu, l'enfer je redoute, j'ai des principes.
J'suis pas d'ces types qui s'affirment comme disciples du Cheytane, participent au triomphe de Halam.
J'anticipe, ces 6-7 façon de marcher de travers, manière d'la r'mettre à l'endroit, car i'm'la fout à l'envers.
Et il s'avère qu'à tout les coups c'est nous qui payeront les risques,
Dans ces lieux spéciaux construits pour les cas sociaux,
T'as compris, la zonpri, afin d'nous priver d'notre liberté.
On fait le nécessaire pour vivre et on survit dans la pauvreté.
Mon crew préfère mourir debout que vivre à g'noux.
Et ils nous appellent voyoux parc'qu'on
déjoue les plans qu'ils projettent sur nous.
En gros j'sais c'qu'est le mal et le bien
et j'ai vu que nous faire du mal leur faisait du bien.
Ils nous ont tout donné pour nous détruire, anéantir,
Et à partir de leurs projets ils comptent tout reconstruire.
Ils s'tapent des délires sur not' dos, mènent des expériences,
Prennent pas conscience qu'ils nuisent gravement à notre existence.
Quand j'pense qu'à Vitry à seize ans ça braque des banques,
C'qui montre à quel point c'est l'argent qui manque.
J'crois qu'ils s'rendent pas compte qu'ils mettent de l'essence dans l'feu,
Même les p'tits d'la citée tentent de tricher dans leur jeu.
En bas d'la pente, on essaie tous d'grimper comme on peut,
Afin d'répondre à nos attente puisqu'on n'peut compter sur eux.
Influencé par l'banditisme jeunesse sacrifiée
répondez que deviendront les p'tits d'mon quartier
Puisque l'problème c'est l'argent, et sans argent c'est malheureux,
C'est vrai qu'il pourrit les gens, mais il nous permet d'être plus heureux.
Car assoiffé par un bonheur dont on rêve tant, dont on souhaite tant,
Paix autant suffisamment pour être contents.
Depuis qu'le temps, a pour meilleur amie la réussite,
On a trop longtemps attendu donc on procède à l'illicite.
On s'incites'entraîne puisqu'on traîne ensemble
Vu qu'nos situations s'ressemblent il est normal qu'on s'assemble
Ensembles, on fait des choses qu'on aurait jamais voulu faire
Et quand ça marche mon frère, c'est sûr qu't'ira l'refaire
C'est plus fort que toi sans ça tu n'es rien plus d' moyen
T'as froid, t'as faim tu d'viens un galérien qui voit les gens passer,
Les belles voitures passer, et là tu t'sens dépassé.
Quand tu sens l'temps passer, en silence, tu pète les plombs,
Tu perds la raison, très vite t'en trouve une autre celle de la tentation pour l'évasion.
Tragique destin, quand tu as pour option la rue
À l'école tu n'comprends rien parc'qu'au fond tu suis plus
Donc t'abandonne, et laisse ça pour tes petits frères
En espérant que tes petites frères vont faire c'que tu n'as pu faire
V'la qu'tu tombe dans l'alcool spliff c'qui n'arrange pas les choses
T'es toi fatigué impulsif,qui revendique une vie en rose
Rabza, renoi c'est vrai qu'ce mode de vie est insensé,
Mais une fois compris c'qu'on prône, c'est soit nous enfoncer
Si tu veux pas comprendre, c'est qu't'es un peu défoncé
Une fois j'ai réalisé enfin dans quel fossé tu t'es lancé
J'crois pas qu'c'est le destin qui veut qu'tu cours à ta perte
Mais le système qui fait de sorte à c'que tu t'jette dans la merde
Puis tu refuse de t'soumettre, et ça ils l'acceptent pas
T'es pas chez toi, donc ils envoient leur fils avec toi
La police tourne jours et nuits te voit galèrer
Comme tu joues les caïds dans la rue on t'a déjà repéré
Pour un p'tit bout de drogue douce, tu pourrais finir au poste
Juste pour t'casser les couilles, poussé à bout tu riposte
Et là t'as perdu, six millions d'façons d'nettoyer les rues
- La France aux français- les immigrés n'en ont jamais voulu
Dans ma rue, on a des babtou qu'ont perdu la boule
Ils s'en battent les yeukou, parc'que leur propre bled les refoule
J'parle pas d'ces bouffons qui ont tout qui s'laisse engrainer
Mais ceux qui n'ont rien comme nous, ont la rue pour destinée
C'est triste, ce vice finit par nous avoir
Plus tu persiste plus t'accentue la sentence du pouvoir
Que j'sois responsable de toutes nos contraintes,
Ils portent atteinte à nos vies laisse pas d'henpreinte q'un
homicide, et bien réfléchit.
Je sens la crainte en observant de loin les gamins,
Quand j'repense à hier en voyant aujourd'hui j'imagine demain.
Sur le terrain, il' voudront nous abattre comme du bétail,
On f'ra la guerre dans nos quartiers, transformés en champs d'batailles.
Vu qu'pour un rien, ils déconne le P38 pour braquer, par moi j'ai un,
C'est pas à un alcoolique qui faut refiler un tar-pé.
Une forte pensé aux autres tués d'la mains d'la police,
Protégée par la loi écrite sûrement par la main d'un raciste.
Pour tous mes frères incarcéré au microphone j'insiste,
J'suis pas venu là en tant qu'humaniste, mais en tant qu'soldat qui résiste.
Même si on en a marre qu'ils ont tourné nos vies en cauchemars
Nous perdont pas espoirs, nous resterons débrouillards.
J'pense qu'à l'avenir, faudra penser à construire d'autres prisons,
Parc'que l'béton voit grandir sur lui des nouvelles générations.
Ouais j'te parle des marmots qui jouent au foot à la citée, hein !
Pour l'instant ils sont inconscients, mais bientôt ils s'ront conscient qu'sans argent tu n'es rien
Et ils f'ront tout pour en avoir comme
nous ils vont s'démerder
Hein, j'vais pas t'faire un dessin
Et ils auront ces idées aux grands d'quartiers
Et avec fierté ils en parleont comme beaucoup aujourd'hui.
Tu vois, pourtant au départ on était tous des bébés innocents
Generación sacrificada
Sepan que si tantos jóvenes se sacrifican, no es en vano.
No hay placer en suicidarse, es para saciar nuestra hambre.
Antes del fin de esta maldita vida,
esperamos en vano respirar una vida mejor, incluso arriesgando la propia vida, esa es nuestra opinión.
Toda una generación ahogada por el humo y la soledad,
y cuando caminamos en grupo, cada uno tiene su propia experiencia, su actitud,
sus reacciones, sus impulsos, sus ambiciones, sus direcciones,
la mayoría de las veces en el crimen y las transacciones.
Para la gente que gana dinero inteligentemente.
En cuanto a los menores que agreden a la gente en la calle cruelmente,
un consejo, no te hagas el listo antes de que sea demasiado tarde, antes de que vayas a la cárcel,
te sumerjas en el humo, el alcohol, vayas a la escuela, no te equivoques,
pues será tu madre quien sufra, tus hermanitos a quienes influenciarás, el estado quien se reirá.
Escúchame, no te hagas el terco o acumules tonterías sobre tonterías,
mientras te jactas frente a tus amigos, es el sistema el que te jode.
Es ridículo. Cuántos empezaron como tú
y hoy, más viejos que tú, cuántos lamentan la oportunidad que tienes.
Generación sacrificada, explico por qué es así, por qué somos así,
qué nos impulsa a hacer esto.
Veo que cada vez hablan más de delincuencia en la tele,
déjame intervenir, voy a los debates de todos esos idiotas.
Políticos de mierda demagogos. Rohff rechaza el diálogo.
Nos toman por tontos, quieren que consultemos a psicólogos.
Se burlan de nosotros, nos adormecen con grandes palabras francesas.
Abro la boca, hardcore rebelde con ceño fruncido.
Recito la vida cotidiana, sucede en los barrios,
en las ciudades de HLM y sus alrededores.
Hardcore, los escenarios que me rodean.
Por favor, ven a dar un paseo, sabes muy bien dónde está, así que no des rodeos.
Acércate a la delincuencia, a los chicos malos, la prudencia.
Enfrenta las consecuencias de tu institución,
de tu inteligencia, y de tus circunstancias cristianas.
Estado de emergencia caótico. Para las familias de África rodeadas solo de racistas y policías.
En su mayoría, solo hay cerdos, repartidos en la policía, la justicia como magistrados.
Cómplices del estado, y del programa que nos imponen, creyendo que nos han domesticado,
en la cárcel aquellos que quieren oponerse.
Pero a los casos sociales que salen del armario les importa un carajo,
es la bancarrota, así que volvemos al punto de partida, en el mismo camino.
Como nada ha cambiado, y sin dinero es imposible arreglárselas.
En Francia, incluso con papeles eres solo un extranjero.
Sabiendo que nos roban nuestro dinero, lo que hace de sus vidas una maravilla,
os sumimos en la miseria hasta que la muerte nos despierte, la víspera del fin del mundo.
El amor me ha borrado de su camino, fuiste a clase,
son solo riesgos para encontrar una salida de emergencia.
Aquí nadie grita por ayuda, es cada uno por sí mismo,
donde sea que estemos, salir adelante sin depender de nadie.
Todos en la misma situación, familia numerosa, esta pesadilla,
desconcertado por una infancia laboriosa, es el fracaso escolar.
Ahora es la calle la que te espera a la vuelta de la esquina,
no es culpa tuya ni de tus padres, es culpa del gobierno
que hace que los impuestos los paguen nuestros padres a tope, que trabajan sin descanso.
Sabiendo que tienen hijos que alimentar, su educación que seguir,
el alquiler, la electricidad que pagar para sobrevivir, con qué, una miseria, comparada con sus salarios.
Hijos de puta de sus madres, por su culpa hacemos llorar a las nuestras.
¿Cómo quieres que haya un buen ambiente familiar,
con afecto, felicidad, como en sus casas?
Con una situación así, es para volverse loco bajo presión.
Ustedes sacrifican nuestras generaciones.
Los jóvenes de los barrios bajos sufren un dolor atroz,
que viene del fondo del corazón, lo que nos hace más feroces.
Cuando el contenido de nuestro corazón refuerza nuestras concepciones de la vida,
las malas peripecias, las soportamos endurecidos, oscurecidos, retraídos.
Nuestro estado mental de rabia provoca la tormenta que hace caer lágrimas como la lluvia.
Hoy, la sangre fluye tanto como ayer, porque el sistema plantea el mismo problema que ayer,
causa de impulsos asesinos.
Los jóvenes se enfrentan a pesar de que es la misma lucha,
dos trenes que chocan a 100 por hora causan estragos,
una carnicería, para no quedarnos atrás envejecemos.
Y cuando nos matamos entre nosotros es por su victoria que luchamos.
En mi calle, hay tipos que trafican, chicos que juegan al fútbol,
y los toxicómanos que consumen, no les doy la mano, sino que los rechazo.
Porque ves, a mí la droga me repugna, escucha, si tú la vendes,
es tu problema, cada uno sigue su camino.
En lo que a mí respecta, tengo suficientes problemas como para añadir más,
y agrego, que tengo fe en Dios, temo el infierno, tengo principios.
No soy de esos que se afirman como discípulos de Satanás, participan en el triunfo del mal.
Anticipo, estas 6-7 formas de caminar torcido, la forma de enderezarla, porque me la juega.
Y resulta que siempre somos nosotros los que pagamos los riesgos,
en estos lugares especiales construidos para los casos sociales,
has entendido, la prisión, para privarnos de nuestra libertad.
Hacemos lo necesario para vivir y sobrevivimos en la pobreza.
Mi grupo prefiere morir de pie que vivir de rodillas.
Y nos llaman rufianes porque
desbaratamos los planes que proyectan sobre nosotros.
En resumen, sé lo que es el mal y el bien
y he visto que hacernos daño les hace bien.
Nos lo han dado todo para destruirnos, aniquilarnos,
y a partir de sus proyectos pretenden reconstruirlo todo.
Se vuelven locos a nuestra costa, hacen experimentos,
no se dan cuenta de que perjudican gravemente nuestra existencia.
Cuando pienso que en Vitry a los dieciséis años se atracan bancos,
lo que muestra cuánto falta el dinero.
Creo que no se dan cuenta de que echan gasolina al fuego,
incluso los chicos de la ciudad intentan hacer trampas en su juego.
Al final de la pendiente, todos intentamos subir como podemos,
para cumplir nuestras expectativas ya que no podemos contar con ellos.
Influenciados por el crimen, juventud sacrificada,
responde, ¿qué será de los niños de mi barrio?
Ya que el problema es el dinero, y sin dinero es desgraciado,
es cierto que corrompe a la gente, pero nos permite ser más felices.
Porque ansiamos una felicidad que tanto soñamos, que tanto deseamos,
paz suficiente para estar contentos.
Desde que el tiempo tiene como mejor amiga el éxito,
hemos esperado demasiado tiempo, así que recurrimos a lo ilícito.
Nos incitamos, nos entrenamos juntos
ya que nuestras situaciones se parecen, es normal que nos juntemos.
Juntos, hacemos cosas que nunca hubiéramos querido hacer
y cuando funciona, hermano, seguro que lo volverás a hacer.
Es más fuerte que tú, sin eso no eres nada, sin medios,
tienes frío, tienes hambre, te conviertes en un desgraciado que ve pasar a la gente,
los autos lujosos pasar, y ahí te sientes superado.
Cuando sientes pasar el tiempo, en silencio, pierdes la cabeza,
pierdes la razón, rápidamente encuentras otra, la de la tentación por la evasión.
Destino trágico, cuando tu única opción es la calle,
en la escuela no entiendes nada porque en el fondo ya no sigues,
por lo que abandonas y dejas eso para tus hermanitos,
con la esperanza de que tus hermanitos hagan lo que tú no pudiste hacer.
Y caes en el alcohol, el porro, lo que no mejora las cosas,
estás cansado, impulsivo, reclamando una vida de color de rosa.
Negro, negro, es cierto que este estilo de vida es insensato,
pero una vez que entiendes lo que predicamos, es o hundirnos.
Si no quieres entender, es que estás un poco drogado,
una vez me di cuenta finalmente en qué agujero te has metido.
No creo que sea el destino el que te lleve a tu perdición,
sino el sistema que hace que te lances a la mierda.
Y te niegas a someterte, y eso no lo aceptan,
no estás en tu casa, así que envían a su hijo contigo.
La policía patrulla día y noche, te ve luchar,
como te haces el duro en la calle, ya te han identificado.
Por un poco de droga suave, podrías terminar en la comisaría,
solo para fastidiarte, empujado al límite, respondes.
Y ahí has perdido, seis millones de formas de limpiar las calles,
- Francia para los franceses - los inmigrantes nunca han sido bienvenidos.
En mi calle, hay blancos que han perdido la cabeza,
les importa un comino, porque su propio país los rechaza.
No hablo de esos idiotas que lo tienen todo y se dejan engañar,
sino de aquellos que no tienen nada como nosotros, tienen la calle como destino.
Es triste, este vicio termina por atraparnos,
cuanto más persistes, más acentúas la sentencia del poder.
Que yo sea responsable de todas nuestras limitaciones,
ellos atentan contra nuestras vidas, no dejes más que un
homicidio, y piénsalo bien.
Siento miedo al observar desde lejos a los niños,
cuando pienso en ayer al ver hoy, imagino mañana.
En el terreno, querrán abatirnos como ganado,
haremos la guerra en nuestros barrios, convertidos en campos de batalla.
Por nada, se descontrolan, el P38 para atracar, por mi parte tengo uno,
no es a un alcohólico a quien hay que darle un arma.
Un fuerte pensamiento para los otros muertos a manos de la policía,
protegida por la ley seguramente escrita por la mano de un racista.
Para todos mis hermanos encarcelados en el micrófono insisto,
no he venido como humanista, sino como soldado que resiste.
Aunque estemos hartos de que hayan convertido nuestras vidas en pesadillas,
no perdemos la esperanza, seguiremos siendo ingeniosos.
Creo que en el futuro, habrá que pensar en construir otras prisiones,
porque el hormigón ve crecer sobre él nuevas generaciones.
Sí, te hablo de los niños que juegan al fútbol en la ciudad, ¿eh?
Por ahora son inconscientes, pero pronto serán conscientes de que sin dinero no eres nada
y harán todo lo posible por conseguirlo como
nosotros nos las arreglaremos.
¿Ves?, al principio éramos todos bebés inocentes
Comentarios
Envía preguntas, explicaciones y curiosidades sobre la letra
Forma parte de esta comunidad
Haz preguntas sobre idiomas, interactúa con más fans de Rohff y explora más allá de las letras.
Conoce a Letras AcademyRevisa nuestra guía de uso para hacer comentarios.
¿Enviar a la central de preguntas?
Tus preguntas podrán ser contestadas por profesores y alumnos de la plataforma.
Comprende mejor con esta clase: