Les collines d'acier

Las colinas de acero

Les collines d'acier

Las colinas de acero de la ciudad luzLes collines d'acier de la ville lumière
Se parecen un poco a míMe ressemblent un peu
Tienen como yo huesos y arteriasElles ont comme moi des os et des artères
Y ese corazón populosoEt ce cœur populeux
Que late en los sótanos, que late en las máquinasQui bat dans les sous-sols qui bat dans les machines
Y que a veces escuchoEt que j'entends parfois
Y que a veces escucho o bien que adivinoEt que j'entends parfois ou bien que je devine
Que golpea dentro de míQui frappe au fond de moi

Las colinas de acero de la ciudad luzLes collines d'acier de la ville lumière
Me ignoran por completoM'ignorent tout à fait
Tienen sus razones, tienen sus asuntosElles ont leurs raisons elles ont leurs affaires
En su mundo perfectoDans leur monde parfait
¿Podré escalar sus paredes inhumanasPourrai-je escalader leurs parois inhumaines
Y subir hasta el techo?Et grimper jusqu'au toit
No, no podré, no, no vale la penaNon je ne pourrai pas non ce n'est pas la peine
Se burlan de míElles se jouent de moi

Las colinas de acero de la ciudad luzLes collines d'acier de la ville lumière
Sin embargo, las amabaJe les aimais pourtant
Quise hablarles, orar a mi maneraJ'ai voulu leur parler prier à ma manière
A estas ídolos del tiempoCes idoles du temps
Pero sus ojos son de vidrio y bronce, su bocaMais leurs yeux sont de verre et de bronze leur bouche
Sus orejas de maderaLeurs oreilles de bois
Ni uno solo de mis gritos, ni uno solo las tocaPas un seul de mes cris pas un seul ne les touche
Pobre, pobre de míPauvre pauvre de moi

Las colinas de acero de la ciudad luzLes collines d'acier de la ville lumière
A veces muestran los dientesParfois montrent les dents
Se dice que persiguen a hombres ordinariosElles traquent dit-on des hommes ordinaires
Que arrastran dentroQu'elles traînent dedans
Ese ruido que se susurra y que vuelve sin cesarCe bruit que l'on chuchote et qui revient sans cesse
Nunca lo creoJamais je ne le crois
De vez en cuando, hombres desaparecenPortant de temps en temps des hommes disparaissent
Como tú, como yoComme vous comme moi

Las colinas de acero de la ciudad luzLes collines d'acier de la ville lumière
Un día les tuve miedoUn jour j'en ai eu peur
Quise escapar de esta trampaJ'ai voulu m'évader de cette souricière
Para recoger una florPour cueillir une fleur
Caminé, corrí a través de los laberintosJ'ai marché j'ai couru à travers les dédales
En la niebla y el alquitránDans la brume et la poix
Y la ciudad jugó conmigo a la pelotaEt la ville a joué avec moi à la balle
La pelota era yoLa balle c'était moi