Cafetin De Buenos Aires

Cafétéria de Buenos Aires

Cafetin De Buenos Aires

Depuis gamin, je te regardais de l'extérieurDe chiquilin, te miraba de afuera
comme ces choses qui ne sont jamais partiescomo a esas cosas que nunca se fueron
le nez collé au verrela ñata contra el vidrio
dans un bleu de froiden un azul de frio
qui n'est venu qu'après avoir vécuque solo fue despues viviendo
comme le mien.igual al mio.
comme une école de toutes les chosescomo una escuela de todas las cosas
déjà jeune, tu m'as donné des surprisesya de muchacho me diste entre asombros
la cigaretteel cigarrillo
la foi en mes rêvesla fe en mis sueños
et un espoir d'amour.y una esperanza de amor.

Comment t'oublier dans ce criComo olvidarte en esta queja
cafétéria de Buenos Airescafetin de buenos aires
si tu es la seule chose dans la viesi sos lo unico en la vida
qui ressemblait à ma mère.que se parecio a mi vieja.
dans ton mélange miraculeuxen tu mezcla milagrosa
de savants et de suicidésde sabiondos y suicidas
j'ai appris la philosophie, les dés, le pokeryo aprendi filosofia, dados, timba
et la poésie cruelley la poesia cruel
de ne plus penser à moi.de no pensar mas en mi.

Tu m'as donné en or une poignée d'amisMe diste en oro un puñado de amigos
qui sont les mêmes qui encouragent mes joursque son los mismos que alientan mis dias
José le rêveurJose el de quimera
Marciel, qui croit encore et espèreMarciel, que aun cree y espera
et le maigre Abel -qui nous a quittés-y el flaco Abel -que se nos fue-
mais qui me guide encore.pero aun me guia.
sur tes tables qui ne posent jamais de questionssobre tus mesas que nunca preguntan
j'ai pleuré un après-midi le premier désenchantementlloré una tarde el primer desengaño
je suis né à peine, j'ai bu mes annéesnací a penas, bebí mis años
et je me suis laissé aller sans me battre.y me entregue sin luchar.