L'éternité à Denfert

La eternidad en Denfert

L'éternité à Denfert

Sabes, nunca me sentí en casaTu sais, je ne me suis jamais senti chez moi
Sino en esta cáscara donde éramos cuatroQue dans cette nacelle où nous étions quatre
Un niño, un amor, un aliento, tú y luego yoUn enfant , un amour, un souffle , toi puis moi
Y las olas del mundo parecían venir a golpearEt les vagues du monde semblaient venir battre

En el borde de la calle Froidevaux. En DenfertSur le bord de la rue Froidevaux. A Denfert
Giraban procesiones absurdas de chinchesTournaient des processions absurdes de punaises
A veces, un cetáceo venía, el corazón abiertoParfois, un cétacé venait, le cœur ouvert
A morir bajo nuestras ventanas en un suspiro de placerMourir sous nos fenêtres dans un soupir d'aise

O era un pájaro, pero casi sin ruido de alasOu c'était un oiseau , mais presque sans bruit d'ailes
Traía noticias de Ys o VancouverApportant des nouvelles d'Ys ou Vancouver
A las cinco, girando, un sol en encajeA cinq heures , en tournant, un soleil en dentelles
Dibujaba o como en un seno descubiertoDessinait ou comme sur un sein découvert

Formas en la pared donde un retrato tuyo,Des formes sur le mur où un portrait de toi,
Único - o tal vez lo imaginé, y mezclo,Unique - ou bien peut-être l'ai-je, et je mélange,
Daba un poco, como a vecesImaginé - un peu donnait, comme parfois
Cuando la película continúa sin sonido, una extrañaQuand le film continue sans le son, une étrange

Sensación de estar atrapado en un mundo al borde del abismoSensation d'être pris dans un monde aux abois
Y la escena parecía ya de la memoriaEt la scène semblait déjà de la mémoire
Así, en pocos años solamente, me sentí en casaAinsi, peu d'années seulement, je fus chez moi
En esta balsa yendo hacia VancouverSur cette périssoire allant vers Vancouver

Esta cáscara de nuezCette coque de noix
Calle BoulardRue Boulard
En DenfertA Denfert